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Bouboule est mort (28)
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Auteur Message
Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 12 Mai 2006, 13:34    Sujet du message: Bouboule est mort (28) Répondre en citant


Discutez ici de la 28è enquête de Mary, à Saint-Brieuc.
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GeorgesS



Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 359
Localisation: 06700 St Laurent du Var

MessagePosté le: 06 Juin 2006, 21:47    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de lire le 28, et tout bêtement, j'ai bien aimé !
Sans doute suis-je un inconditionnel ? N'empêche !
Une petite remarque cependant : n'y a-t-il pas page 35, une confusion sur le nom d'un gendarme ? Je n'arrive pas à retrouver qui peut être ce Hémon qui intervient à la ligne 16.
Ce n'est qu'un détail bien sûr ! Mais comme je suis tatillon …
Amicalement,
Georges
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 06 Juin 2006, 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

Il est possible qu'il y ait une erreur.
Ca ne serait pas la seule puisque Jean Failler dit dans ce roman que Anvers se trouve en Hollande, alors que ça se trouve en Belgique, donc tu vois Wink

Personnellement, comme je l'ai dit sur le site, j'ai été un peu déçu par cette enquête. Elle est loin de faire partie des meilleures à mon avis.
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alain grandil



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Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 15 Sep 2006, 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de terminer moi aussi Bouboule est mort (28 ). Pas vraiment la meilleure enquête de Mary Lester, effectivement. On navigue dans cette histoire dans les bas fonds de la délinquance dite moyenne, mais parfois pourvoyeuse d'assassins sordides. J'ai noté dans ce livre la bonne entente qui régnait entre Gendarmerie et Police (ce qui n'est pas toujours le cas). Une ambiance sympa dans une histoire navrante. De plus, ici, les collectionneurs et restaurateurs de voitures anciennes (dont je fais partie)sont plutôt mis à mal, contrairement à ce que j'avais lu dans le 26 ème roman (juste une histoire d'amour - je crois-) ou le personnage qui restaure des 4 cv et autres voitures anciennes se voit offrir à la fin par notre héroïne préférée, une superbe Delahaye, si j'ai bonne mémoire. Je compte relire cette aventure de Mary Lester prochainement.
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 14 Juil 2007, 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de relire le n° 28, Bouboule est mort, en attendant la parution du 30… Bon, c’est vrai, ce n’est sans doute pas le meilleur roman de la série. Mais c’est un Mary Lester ! Alors c’est toujours agréable à lire.

Sordide, dis-tu, Alain ? Oui je pense que c’est le qualificatif qui convient parfaitement à l’atmosphère de ce roman. Sordide à l’aune des conditions de la découverte dans une fosse à vidange du cadavre en décomposition de « Bouboule », alias Victor Lévénez, pochetron de première force et petit garagiste cossard… mais pouvant être gentil entre deux cuites (voire l’aide apportée à Bamako, jeune africaine victime de l’esclavagisme moderne).

Petits malfrats, petite délinquance pouvant déborder vers le crime. Sont évoqués bon nombre de délits qui perturbent notre société : un peu de petit trafic de drogue, des passages à tabac d’homosexuels, de la violence conjugale, des viols en réunion ou de la prostitution familiale, quelques cambriolages à la voiture bélier… sans oublier l’esclavagisme dans les milieux du XVIe arr. de paris avec en corollaire l’immunité diplomatique. Sordide.

Un petit espoir est apporté par le fils du sinistre Fred Manière, Marc, qui parvient à être un bon élève studieux au milieu de cet environnement sordide : « Comment ce petit garçon aux grands yeux limpides pouvait-il être le fils de l’abruti que nous avions mis à l’ombre ? » écrit Mary.

En contrepoint de ce sordide, voilà Mary et Amandine Trépon au fameux Moulin de Rosmadec à Pont-Aven… sans le commissaire Fabien ! Luxe et gastronomie. Tiens, Amandine : il faudra que je vous parle davantage un jour.

Et puis de l’humour dans les escarmouches verbales dans le quatuor d’enquêteurs, entre Mary, Jipi, l’adjudant de gendarmerie Hélias et le lieutenant Lampaul. Comme le dit Mary : « Il n’y a pas à dire, j’étais tombée dans une équipe d’humoristes. »

A noter d’ailleurs l’excellente collaboration entre la Police et la Gendarmerie dans cet opus.

Peu de description du lieu principal de l’enquête, Saint-Brieuc : il est vrai qu’il y a peu de choses à dire sur cette ville. Pardon aux Briochins ! « Ce que j’avais vu de la bonne ville de Saint-Brieuc ne m’incitai pas à m’attarder dans les rues. La restructuration du centre avait dû être confiée à des édiles qui vouaient un culte à l’architecture soviétique » dixit Mary.

Si Mary évoque de nouveau l’homme de sa vie, Lilian Rimbermin ( je dois être jaloux !), on apprend aussi qu’elle n’est sans doute pas prête à être mère de famille, compte tenu de sa diatribe sur le « têtard » de Bamako (page 52) : « ou ça hurle, ou ça dort, ou ça fait arheu arheu le plus gracieusement du monde et, au moment où l’on s’y attend le moins ça vous gerbe du lait caillé sur l’épaule et ça vous arrose les genoux. Je n’insistai donc pas, je ne tenais pas à ce qu’on me colle le schtroumpf dans les bras » !

Un petit détail qui cloche dans l’écriture de ce roman par Mary à la première personne : pages 79 à 85 nous avons un intermède relatant l’intrusion de Jipi au café du Bon Coin ; écrit par qui ? Mary n’est bien sûr pas témoin. Sans doute une limite au fait de confier (pour les raisons que l’on sait) à Mary l’écriture de ces romans. Je crois que Nicolas l’avait signalé par ailleurs.
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 14 Juil 2007, 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Excellente fiche de lecture, Jean-Claude Smile

Tout y est !

Et j'ai aussi trouvé que le manque d'instinct maternel chez Mary était férocement décrit, pourtant il contraste avec la description par exemple des rapports de Mary avec les filles de JiPi dans "l'or du Louvre" ?

Une remarque personnelle : la Bretagne est une région très étendue et les aller-retours entre Saint-Brieuc et Nantes ont du représenter une sacrée trotte !
Heureusement le réseau routier est à la hauteur .... et gratuit Wink

Ca n'a pas toujours été le cas.

Amicalement,

Lionel
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 14 Juil 2007, 21:48    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison, Lionel : Saint-Brieuc - Nantes, ce n'est pas la porte d'à côté... D'ailleurs le brave gendarme avait mis son gyrophare...

C'est vrai que le réseau routier breton a été très amélioré et que les larges 4 voies ou fausses autoroutes sont gratuites, pour l'instant Question
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 14 Juil 2007, 22:22    Sujet du message: Répondre en citant

La légende voudrait que cette gratuité des routes de Bretagne soit une des dernières prérogatives datant du rattachement à la France, au temps d'Anne de Bretagne.
Je n'en mettrais pas ma main au feu.
J'ai fureté un peu après avoir rédigé le premier jet de ce message et j'ai trouvé ce site qui nous donne des éléments de réponse plus sérieux.

Alors, pour quel motif fallacieux reviendrait-on en arrière maintenant ? Grrrrr !

D'ailleurs, la traversée de Saint-Brieuc par la "4 voies" m'a laissé le souvenir d'un vrai toboggan, tant la configuration de la cité m'a semblé tarabiscotée.
Il va falloir que j'aille voir ça Wink

Bonne nuit à tous

Lionel


Dernière édition par Lionel le 06 Jan 2011, 14:37; édité 3 fois
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riric



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Messages: 86
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MessagePosté le: 15 Juil 2007, 21:17    Sujet du message: Répondre en citant

Lionel, je confirme tes recherches pour m'etre penché sur la question de la gratuité des 4 voies en Bretagne il y a quelques temps déjà.
En effet, contrairement à ce que l'on entend régulièrement, (enfin, en bretagne en tout cas...) la duchesse Anne n'a rien à voir la dedans. C'est plutot la volonté de la région (et de l'état ?) de désenclaver la Bretagne dans les années 60 qui nous permette d'avoir ces centaines de kilometres de 4 voies gratuites...

Concernant "Bouboule est mort", j'ai personnellement bien aimé cette enquete. Bien glauque certe, mais très réaliste du quotidien de la police/gendarmerie dans certaines villes moyennes de bretagne ni touristique, ni historique... L'alcool y fait des ravages dans les milieux défavorisés...

Saint-Brieuc me rappel Guingamp et Lorient. Les fait divers du WE dans les journaux du lundi matin sont hallucinants ! (pas un WE sans qu'un conducteur ivre mort ne finisse sur un rond point ou dans une vitrine !)

Et le pire, c'est que j'ai plus de bon souvenirs dans ces villes que dans beaucoup d'autres cités "réputés" mais si fade sous le verni !
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 18 Juil 2007, 20:50    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu vos commentaires à tous avec beaucoup d'intérêt ! "Bouboule est Mort" constitue un véritable phénomène de société. J'avais dit sordide, il est vrai, tant ce qu'on y découvre au niveau de la criminalité peut avoir de profondément révoltant ! Et pourtant, comme chacun à sa façon l'exprime, il y a des trucs dans ce roman qui le rend pourtant salubre. Bouboule devait certainement être un brave type avant de sombrer. Sa Mercedes restaurée et équipée d'un volant "Motolita" en est un exemple, mais nettement en deçà de ce qu'il avait pu faire pour Bamako et son enfant. Mais bon, la vie est parfois cruelle, surtout quand on ne la domine plus...
Le roman étant écrit à la première personne, je pense qu'il doit y manquer un petit paragraphe dans lequel Mary expliquerait que c'est Jipi qui lui aurait raconté l'histoire passée dans le bar hors sa présence.
Je pense que c'est un volume de la série à relire, et je le ferais. Car sordide ne veut pas dire mauvais. Loin s'en faut !
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Yann-Bêr



Inscrit le: 15 Mai 2005
Messages: 20
Localisation: Trop loin de la Bretagne

MessagePosté le: 01 Aoû 2007, 22:43    Sujet du message: Répondre en citant

Pour une fois je vais vous conseiller une autre lecture que l'oeuvre de Jean :

En 1950, la Bretagne d'après-guerre reconstruit comme les autres régions son paysage économique et social, mais sur un modèle hérité du passé. Agriculture sans performance, réseau de transports déficient, industrialisation embryonnaire, tout concourt à l'exode rural et à une émigration massive, vers Paris notamment.

Ainsi naît le Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons, fondé par Joseph Martray. A ses côtés, René Pleven, François Tanguy-Prigent et bien d'autres personnalités de premier plan vont métamorphoser la Bretagne.

Composé de parlementaires et élus des cinq départements bretons, ainsi que des représentants du monde économique et syndical, le CELIB cherche à désenclaver la Bretagne et à réduire l'émigration. Utilisant les négociations avec les pouvoirs publics, parfois soutenues par des manifestations de rues, ses acquis en termes de gestion locale sont considérables. Il pose ainsi les premiers jalons de la régionalisation, aujourd'hui entrée dans les moeurs.

Parfois critiqué en Bretagne mais envié dans toutes les régions françaises, le CELIB a été le moteur du réveil de la Bretagne.

« CELIB 1950 - 2000 » - « Quand la Bretagne s'est réveillée »
de Jean-Pierre Cressard si vous le trouvez encore en kiosque.

Enfin une petite visite du site de l'Académie de Rennes :
http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/reseaux/desenclavement.htm

Et après on revient vite à Mary Razz
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 13 Aoû 2007, 21:16    Sujet du message: Répondre en citant

Le bouquin cité, qui semble en effet très intéressant pour se documenter sur l'essor de la Bretagne lors des années 1950-2000 (tiens ! c'est bizarre, ce sont celles qui 'intéressent ?) apparait comme épuisé. Mais au hasard des bouquinistes, sait-on jamais ?

Le lien vers le site de l'académie de Rennes est très intéressant.

En résumé, merci Yann-Bêr pour ces informations Smile Smile

Et encore une fois, que le réseau routier breton est devenu confortable (mais parfois périlleux, toujours hélas le "facteur humain" Sad )
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Nicolas Hellec
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Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 26 Sep 2007, 20:47    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Claude Colrat a écrit:
Si Mary évoque de nouveau l’homme de sa vie, Lilian Rimbermin ( je dois être jaloux !), on apprend aussi qu’elle n’est sans doute pas prête à être mère de famille, compte tenu de sa diatribe sur le « têtard » de Bamako (page 52) : « ou ça hurle, ou ça dort, ou ça fait arheu arheu le plus gracieusement du monde et, au moment où l’on s’y attend le moins ça vous gerbe du lait caillé sur l’épaule et ça vous arrose les genoux. Je n’insistai donc pas, je ne tenais pas à ce qu’on me colle le schtroumpf dans les bras » !

Ca m'a fait penser à la chanson de Linda Lemay "Ca sent le bébé", ce passage Laughing (pour ceux qui ne la connaissent pas, je vous conseille vivement de trouver un moyen de l'écouter, car elle vaut le coup).
Mais je me dis que comme Linda Lemay qui dans cette chanson laisse entendre qu'elle n'aime pas les bébés, mais dans une autre dit totalement l'inverse, l'avis de Mary n'est pas si tranché que ça.
Un petit accident de parcours avec Lillian, et elle changera complètement d'avis Very Happy
Jean-Claude Colrat a écrit:
Un petit détail qui cloche dans l’écriture de ce roman par Mary à la première personne : pages 79 à 85 nous avons un intermède relatant l’intrusion de Jipi au café du Bon Coin ; écrit par qui ? Mary n’est bien sûr pas témoin. Sans doute une limite au fait de confier (pour les raisons que l’on sait) à Mary l’écriture de ces romans. Je crois que Nicolas l’avait signalé par ailleurs.

Oui, voilà le genre de détails un peu "gênant". Mais personnellement, j'ai imaginé que c'était JP qui avait raconté la scène à Mary qui l'a ensuite couchée sur papier.
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 30 Nov 2007, 19:08    Sujet du message: Répondre en citant

Image en contrepoint pour ce marque-page consacré à Bouboule est mort… car ce roman qui se déroule dans une atmosphère un peu sordide ne m’inspirait pas trop, pas plus que la ville de Saint-Brieuc un peu tristounette (encore une fois pardon aux Briochins…). Or dans sa quête de la vérité, Mary suit un suspect jusque dans un quartier non moins tristouille de Plérin : mais cette banlieue de Saint-Brieuc offre un aspect un peu plus riant sur son bord de mer, la plage des Rosaires. Alors voilà un peu de ciel bleu et de soleil pour illuminer cette enquête de Mary Lester, peut être l’une des plus noires de la série ?
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Nicolas Hellec
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Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 01 Déc 2007, 00:32    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vraiment le quartier dans lequel passe Mary dans cette enquête ?
Parce que je n'avais pas du tout imaginé ça ! Surprised
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