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Casa del amor (Mary Lester n°35)
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 12 Juin 2010, 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir à tous,
Je ne devrais peut-être pas le dire, mais Mary Lester et quelques auteurs des Editions du Palémon sont présents ce week-end au salon du livre de Noirmoutier. En fait, c'est Facebook qui a relayé l'information et je me plais à croire que Jean y sera présent, peut-être en compagnie de Jean-Paul Birrien, Nathalie De Broc et Jean-Luc Le Pogam... Estimation toute personnelle, mais on ne devrait pas être loin du compte.
Je me plais à croire que Jean se sera déplacé d'une île pour une autre pas tellement différente, juste un peu plus grande. Au final, il ne devrait pas être totalement dépaysé. J'espère qu'il nous fera profiter de ses carnets de voyage !
Amicalement,
Alain
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 12 Juin 2010, 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Salon du Livre de Mer de Noirmoutier - Welcome to the Frontpage
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Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 14 Juin 2010, 11:15    Sujet du message: le salon de Noirmoutier Répondre en citant

Comme il me l'a tété suggéré, voici une relation de ma visite au salon de Noirmoutier. J'espère ne pas avoir été trop long (je n'ai été qu'à l'essentiel)
Bien à tous,
J. Failler

Salon de Noirmoutier.
Tout au but de l'île, sur une dune face à l'Océan, une immense tente blanche accueille les écrivains et leurs visiteurs.
L'endroit est superbe, le temps est beau, presque trop beau. Sous la tente, on cuit, si bien qu'il faut l'ouvrir pour faire circuler l'air.
Chaque libraire a son écurie, je suis entre Françoise Xénakis et une vieille connaissance, l'amiral Merrer que j'ai connu lors du salon
"l'Ancre et la Plume", alors qu'il était Préfet Maritime à Brest.
Cet homme jeune, qu'on prendrait pour un midship plutôt que pour un retraité de la Royale, est tout à fait passionnant. Laurent Merer
est un littéraire et, comme il a vécu des expériences extraordinaires aux plus hautes responsabilités de son arme, on apprend toujours
plein de choses en parlant avec lui. D'autant qu'il raconte bien.
Madame Xénakis, son petit chien sur les genoux, est très disponible pour ses nombreux admirateurs.
Nos hôtes sont Bénédicte et Vincent deux jeunes et sympathiques "vrais" libraires dont la boutique, dans le vieux quartier de Noirmoutier
est un enchantement. Ils vous y servent, outre d'excellents bouquins de non moins excellents gâteaux pour accompagner le thé ou le café.
Voilà, le décor est planté. (C'est le cas de le dire, puisqu'on es tous une tente). Reste à attendre le chaland. En fait de chaland, voici une
troupe officielle qui s'avance, entourée de photographes et de caméramans. Ces gentlemens en costumes sombres serrent les mains d'un
air pénétré en se présentant avec componction : Tartempion, député, Untel, conseiller général, Dupont, maire, Durand, conseiller régional…
J'en oublie sûrement, car je passe sur cette piétaille de la démocratie que sont les adjoints aux maires, les conseillers municipaux.
J'en oublie sûrement, mais j'espère qu'on ne m'en tiendra pas grief.
Cette armada de VIP dont le vaisseau amiral est monsieur De Villiers, président de Région, entraîne dans son sillage une cohorte de
jeunes attachés de ceci ou de cela, aux dents déjà longues, qui se bousculent volontiers pour figurer sur la photo qui paraîtra dans le
quotidien régional demain.
Et puis c'est le temps des discours. La société de remerciements mutuels et réciproques entre en action.
Derrière moi, Gérard, qui fut un des bagnards de Vidocq à la télévision (reconverti dans le polar) soupire avec son inimitable accent parigot :
"C'est parti pour deux plombes !"
Il ne se trompe pas beaucoup, Gérard. Pour chacun de ces politiques, c'est l'heure de gloire : le micro à la main, ils vont pouvoir ressasser les
lieux communs que le précédent orateur à assénés et que le suivant répétera à l'envi, encore et encore.
Tout ceci nous parvient parfaitement incompréhensible, heureusement, dans un salmigondis abasourdissant.
Je sors prendre l'airpour récupérer un peu. Enfin, c'est l'apéritif d'honneur qui clôt, comme il se doit, cette cérémonie et l'armada se dirige vers les tables
dressées dehors. Ouf, on va pouvoir, peut-être, s'entretenir avec nos lecteurs, ceux qui ont fait des kilomètres pour nous rencontrer.
On les attend de pied ferme, puis on les cherche, en vain… L'horloge nous apprend qu'il est déjà douze heures trente, ce qui laisse à penser qu'en attendant de
goûter aux nourritures spirituelles, les visiteurs font le plein de nourritures terrestres.
Comme je le fais d'ordinaire, je casse la croûte dans mon camion aménagé, face à la mer, puis je sacrifie à un petite sieste bien méritée. Quatre heures de
route pour rejoindre Noirmoutier, c'est environ trois heures trente de plus que je puis supporter. C'est dire si je frise l'overdose)
Lorsque je reviens, j'ai déjà des lecteurs qui m'attendent. Des dames, des messieurs qui me disent combien ils aiment ce que j'écris. Voilà qui est
bien réconfortant. On me pose des questions, quand écrivez-vous, où trouvez vous votre inspiration, quand ferez-vous un roman qui se passe à Belle-Île,
à Ouessant, à Plougrescan… (Liste non exhaustive).
Je réponds avec bonne humeur, je plaisante, je serre des mains, je fais la bise parfois, et parfois aussi je dois poser pour la photo. Mais voilà que le micro
couvre les conversations. À l'autre extrémité de la tente, il y a un espace aménagé pour les conférences et, dans une (peu) louable intention, les
organisateurs ont sonorisé tout l'espace, si bien que l'on ne s'entend plus. Chacun s'efforce de hausser le ton pour se faire comprendre, en vain ! C'est épuisant.
Une jeune et charmante journaliste qui voulait m'interviewer renonce : "Je vous poserai les questions par mail, ici c'est impossible".
Elle a tout à fait raison. j'ai la nostalgie de l'atmosphère feutrée du feu salon des Écrivains Bretons, dans les écuries du château de Trévarez où,
sur un fond de musique classique, on pouvait échanger avec bonheur de menus propos avec les lecteurs qui nous faisaient l'honneur de leur présence.
Une conférence s'achève, on va pouvoir avoir une plage de (relatif) silence… Las ! voilà que les binious bombardent, comme dirait Jaouen. Invité en
terre vendéenne, le bagad de Quimper donne aubade sur aubade. Pas feignants, mes concitoyens, ils n'ont pas fait le voyage pour rien ! Avec eux les
amateurs de décibels en ont pour leur argent.
On se croirait au Festival de Cornouaille. Et ils jouent bien, les bougres, on le sait depuis longtemps… Bien et fort…
La tente se vide, les écrivains se regardent, navrés.
Quand les organisateurs de salons dits littéraires comprendront-ils qu'on ne peut pas mélanger tous les genres, si bons soient-ils ?
Epuisé par cette première journée, je retrouve avec bonheur la charmante petite chambre que les organisateurs m'ont réservée à Noirmoutier en l'île.
Dormir enfin !
Pas de chance, c'est la coupe du monde de foot. Mon voisin de chambre est un fan. Comme ne regarde aussi, ça ne me gêne pas. Lorsque le match est terminé, j'éteins. Pas le voisin. Jusqu'à minuit, j'ai l'impression d'avoir Raymond Domenech au pied de mon lit. On cauchemarderait pour moins que ça.
Je tape au mur, je retape au mur à m'en meurtrir le poing… Enfin, ça se termine.
Il est minuit. Je suis trop énervé pour m'endormir de suite. J'ai échangé le spikeur contre le ronfleur. Le voisin fait vibrer les murs.
Je finis tout de même par m'endormir jusqu'à ce que je sois réveillé en sursaut. Le salaud, il a rallumé la télé ! je regarde ma montre, il est 5 h 30. Ça va durer
jusqu'à sept heures.
Au petit déjeuner, je me plains au patron de l'hôtel qui va dire deux mot à cet homme bruyant.Celui-ci s'étonne : comment ? Il n'a même pas allumé sa télé ! comme
nous ne sommes qu'à deux dans l'hôtel, j'ai dû rêver. Je me maîtrise, mais si ce soir il remet ça, je l'assomme avec le poste !
Il n'a pas remis ça. Du moins jusqu'à huit heures… Et il paraît que c'est un homme de lettres ! Je croyais qu'un homme de lettre se mettait au lit avec un bon bouquin et que le sommeil venait le chercher paisiblement. Comme on peut se tromper, n'est-ce pas ? À la réflexion, ça doit plutôt être un spécialiste des chiffres et des lettres.
La seconde journée ressemble à la première, avec d'autres rencontres heureuses. Je vous en donne deux :
Une charmante dame vient me serrer la main avec effusions : Ah, je vous remercie, vous avez parlé de moi dans votre roman.
Je m'étonne, comment aurai-je pu parler d'une personne que je ne connais pas ?
Elle s'explique : elle tenait, sur la plage des dames à Normoutier, la petite boutique de plage que j'ai décrite dans les premières pages de mon livre. Elle en est toute émue. Je pose, sur la photo, entouré de monsieur et madame. Ils me m'enverront par internet, c'est promis. Et si je repasse par la plage des dames, il faut que j'aille les voir. Bien qu'ils soient maintenant en retraite, ils habitent toujours là. C'est promis aussi.
Et puis la seconde rencontre marquante : un grand gaillard d'une bonne soixantaine d'années vient me dire combien Mary Lester l'a accompagné dans sa vie professionnelle. Il travaillait dans une compagnie pétrolière et il a baroudé à la recherche de l'or noir dans tous les coins du monde : de l'Alasaka à la Zambie, en passant par le détroit de Berhing et le pôle sud. Et puis, le voilà en retraite, il rentre au logis, sur la côte Nord de Bretagne et là, surprise, sa femme qui ne l'a jamais vu plus d'un mois par an, le trouve trop encombrant. Et hop, le voilà viré ! Heureusement, il a une petite résidence secondaire sur l'île de Noirmoutier. Alors il s'y réfugie et là, il trouve une lettre qui vient d'arriver : une de ses amie d'enfance, qu'il avait perdue de vue depuis quarante et des années lui annonce qu'elle a dû quitter un mari brutal et qu'elle se trouve à la rue. Il prend son téléphone et ne dit qu'un mot : "Viens !"
Elle est là, toute timide dans son ombre de géant, toute blonde, tout de blanc vêtue, coquette, élégante… Elle a des yeux extraordinaires, d'un bleu tout délavé, des yeux qui ont trop pleuré sans doute. Mais maintenant, ils sont pleins d'étoiles et quand ils se regardent, leur bonheur irradie.
Y a-t-il quelque chose à rajouter ? Même si elle en est prodigue, la vie ne fait pas que des vacheries. Elle fait aussi, heureusement, parfois de beaux cadeaux.
Pour moi aussi de telles rencontres sont de beaux cadeaux. Et il y en a eu d'autres, plus discrètes mais tout aussi charmantes. On a échangé des cartes, on s'enverra des mails et, qui sait, sur un autres salon… Il n'y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas.
La dame organisatrice passe, affairée. Elle s'inquiète : il n'y a pas beaucoup de monde ! Pourtant, on a bien fait les choses.
Oui, lui dis-je, vous avez parfaitement fait les choses, mais vous avez oublié l'essentiel.
L'essentiel ? Que voulez-vous dire ?
Le parking, madame !
Le parking ? Vous n'avez pas trouvé à vous garer ? Il y a pourtant un fléchage…
Il ne s'agit pas de moi, je suis parfaitement servi de ce côté, mais des visiteurs.
Elle me regarde, interdite : Les visiteurs ? Elle semble dire : s'il faut aussi se préoccuper des visiteurs !
Il est impossible de garer une voiture dans un rayon de trois kilomètres. Si vous croyez que les gens vont les faire à pied ces trois kilomètres…
Elle ne me répond pas.
Eh oui, chère dame, la règle intangible du commerce moderne dit (qu'on m'excuse de l'écrire en anglois) "No parking, no business…" (Ce qu'il faut être terre à terre, parfois !)
Je la laisse nager dans un océan de perplexité.
Voilà, le temps est venu des adieux à mes voisins, mes voisines, à nos charmants libraires.
J'ai grande hâte de retrouver mon petit bureau dans ma petite île.
Dimanche, on remets ça, à Vannes, cette fois.
Bien à vous,
J. Failler
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Lionel



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Messages: 818

MessagePosté le: 14 Juin 2010, 11:49    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai adoré cette "tranche de vie publique", Jean !

Comme j'y ai retrouvé ce que je déteste, lors de manifestations similaires,(par exemple le carrefour des associations Sottevillaises, à la rentrée de septembre, là où celles-ci présentent (proposent, "vendent" Sad) leurs diverses activités !! Sad Sad
Là aussi la cohorte des officiels, suivis des apparatchiks au petit pied accapare le moment de l'ouverture officielle.
Ensuite sur la scène les groupes dansants, musicaux etc ... se succèdent, sonorisés de façon si envahissante (cela se déroule dans la grande salle des fêtes de la mairie) qu'il est illusoire d'installer dans nos stands (oui, nous avons plusieurs casquettes ce jour là, surtout mon épouse) une quelconque animation (audio-visuelle ou activité manuelle).

Je compatis tout-à-fait à l'aspect "foire aux bestiaux" que doivent subir les gens de plume soucieux de rencontrer leurs lecteurs ailleurs qu'au détour d'une page ou par correspondance Smile

Et pour la description des à-côtés, cette épique nuit d'hôtel, mais sans oublier les si agréables rencontres, merci encore, Jean, d'avoir forcé une nature revendiquée un peu casanière et de nous en faire partager l'exutoire avec cette plume pleine d'humour et d'humeurs Wink

Amitiés agoraphobes, Lionel
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Riego



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MessagePosté le: 14 Juin 2010, 16:34    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, Jean, pour ce superbe mélange de rigolade et d'indignation !
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alain grandil



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MessagePosté le: 14 Juin 2010, 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien ! je parlais de carnets de voyages et voila que Jean nous en envoie quelques pages savoureuses ! J'ai bien aimé moi aussi ce reportage sur le climat de ce salon ! Bravo Jean, rien n'y manque ! Le meilleur y côtoie le pire, mais tu as pris un autre bain de foule et d'animation et le dépaysement a dû agir. Dommage que ton voisin de chambre était à ce point dérangeant. Pour le reste, c'est du direct live et j'ai beaucoup apprécié ton récit.
Au final, dommage pour le peu de fréquentation des vrais lecteurs. Dommage aussi pour cette confusion des genres. Il en faut déjà pour tous les goûts en matière de lectures, alors si la musique s'en mêle, on ne sait plus trop bien où l'on est...
Jean-Luc Le Pogam dit pour sa part être ravi de son séjour à Noirmoutier. "Quel salon, quelle ambiance !" nous dit-il par ailleurs...
J'espère qu'à Vannes ce sera plus civilisé, Jean !
Bon courage tout de même, mais je sais qu'en habitué tu sais voir où la fête est la meilleure ! Il suffit de se remettre en mémoire "Le manoir écarlate" avec son salon des écrivains bretons embarqués dans une drôle d'aventure sur une drôle de péniche, puis dans une drôle de foire d'empoigne au manoir. Là, c'était plutôt orageux comme cadre ! Dans tous les sens du terme...
Vivement la suite de tes carnets de route, Jean !
Alain
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 07:17    Sujet du message: Répondre en citant

Ah oui, vraiment, je ne me lasse pas de relire ce petit billet (dans lequel Jean dit "aller à l'essentiel" WinkWinkWink )

Ces retrouvailles entre deux amis d'enfance au soir d'une vie qui aurait pu virer à l'aigre, c'est si touchant ! (et je gage que nous avons parfois dans nos relations des exemples assez semblables, même s'ils apparaissent moins romantiques ?)

Je n'ai pu m'empêcher de considérer le point de vue des organisateurs de cette manifestation, dont le programme déborde en effet largement du cadre d'un salon littéraire.
Il semblerait difficile en effet d'organiser avec quelque chance d'y avoir une bonne fréquentation un tel salon, sans y inclure d'autres animations, en un endroit qui est quand même (comme Quiberon par exemple) un "bout du bout !" ?
Et pour ce qui est des capacités bipèdes disparues de l'homo quidamus, on sait hélas ce qu'il en est Evil or Very Mad
Même lorsqu'à l'occasion d'un banal marché à la ferme (ou d'une foire à tout, ou de toute manifestation) les organisateurs ont pris grand soin de prévoir des parkings, on peut hélas constater que nombre de nos concitoyens (!) sont incapables d'imaginer, ne serait-ce qu'un instant, l'idée de ne pas devoir stationner quasiment à l'orée de la manifestation, et de devoir faire à pieds les quelques (centaines de) mètres nécessaires (quand ils ne se découvrent pas une vocation de "handicapés" Evil or Very Mad )
Et pour ce qui serait, par exemple dans une presqu'ile (mais ce pourrait être le cas ailleurs), de mettre en place un système de "navettes", ce n'est même pas la peine d'y penser !
Lors du Carrefour que j'évoquais, la place du marché (gigantesque pourtant) est bondée de véhicules, alors que tous les visiteurs quasiment viennent de la commune. CQFD.
Jean avait bien décrit cette "folie" à l'occasion du festival des vieilles charrues.

Amitiés bipèdes et consternées, Lionel
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Jean Failler



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 08:11    Sujet du message: salon de Noirmoutier Répondre en citant

Un petit mot pour préciser que les organisateurs avaient en effet prévu des navettes gratuites.
Mais, soit que la communication ait mal passé, soit surtout que les gens ne veulent pas attendre - fut-ce quelques minutes - pour monter dans un bus, le système n'a pas fonctionné.
On peut le déplorer mais, pas plus qu'on ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif, on ne peut contraindre un automobiliste fier de sa "caisse" à monter- le dimanche ! - dans un bus de transport en commun.
Bien à vous,
J. F.
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alain grandil



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 10:53    Sujet du message: Répondre en citant

Pourtant, le bus c'est bien pratique : pas de souci pour se garer, minimum de stress dans les embouteillages, et on peut regarder le paysage et les automobilistes qui cherchent une place en se bouffant les nerfs. On peut aussi penser à sa caisse qu'on a laissé bien à l'abri de pas mal de turpitudes, comme les risques d'égratignures lorsqu'il y a foule.
Sans compter que dans le bus, on peut bouquiner. Au volant, c'est plutôt déconseillé !
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alain grandil



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, j'ai oublié, il parait que Vannes, c'est un super salon ! C'est Anne Chevalier Maho qui me l'a dit. C'est une auteur du Morbihan qui s'auto-édite ! Pas banal, faut lancer des souscriptions etc.
Bref, elle sera à Vannes, comme Nathalie de Broc, J.L. Le Pogam ou Cyrille Audebert. J'en profite pour parler un peu d'eux, vu que je les connais depuis quelques semaines à peine par le biais de Facebook. Même Mary Lester est sur Facebook ! Et elle a plein d'amis ! Very Happy
Alain
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Lionel



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 11:26    Sujet du message: Répondre en citant

Là, tu es plus "branché" que moi, Alain Laughing Laughing
Je n'ai pas, je n'aurai jamais de profil Facebook Twisted Evil
C'est au premier abord très sympathique pour l'échange d'informations instantanées (tu nous le prouves ici), mais (le créateur du système le revendique lui-même) il n'y a aucun contrôle possible de l'utilisateur sur ses données personnelles Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
Déjà que ce n'est pas évident avec les autres "réseaux sociaux" Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes (Copains d'Avant" par exemple) ou les "je sais tout sur vous" (comme Google), mais là ça en devient même dangereux, amha.

@ Jean : dont acte, les navettes avaient été prévues ... et ignorées Crying or Very sad Crying or Very sad

Lors de la Fête du livre et de la lecture « À vous de lire ! ce n'étaient pas non plus les possibilités d'accès par le TEOR (bus en site propre) et les nombreuses places de stationnement aux abords du moulin St Gilles qui manquaient, on a malgré tout pu constater ce phénomène.
Les évènements "populaires" Rolling Eyes Rolling Eyes auxquels le bon peuple de l'agglomération rouennaise est devenu addictif (24 heures motonautiques et Armadas des grands voiliers) sont un véritable cauchemar pour les riverains et les personnes obligées de traverser la ville pour motifs professionnels.
Enfin ! si on devait n'organiser les évènements culturels que dans les lieux dédiés (parcs des expositions, zeniths, etc ... ) ce serait bien triste !
Heureusement, parfois ils le sont dans une multitude d'endroits différents, comme en ce moment le Festival Normandie Impressionniste 2010 Very Happy Very Happy Very Happy

Je te souhaite de bonnes rencontres et échanges avec tes lecteurs (et bien moins de kilomètres à endurer Wink

Amitiés, Lionel
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alain grandil



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 12:38    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai, Lionel, et tu as certainement raison, mais en contrepartie c'est un moyen de rencontrer des gens perdus de vue depuis longtemps, de discuter avec des personnes intéressantes que tu n'aurais jamais connues autrement. De voir des souvenirs enfouis à tout jamais refaire surface.
Donc je trouve ça sympa même si ça peut présenter des risques. A commencer par l'addiction... Donc, soyons positifs tout en restant vigilants. J'ai tendance à voir ça comme ça en ce moment. Inch Hallah !
(je sais pas si c'est comme ça que ça s'écrit...)
Alain
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Lionel



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MessagePosté le: 15 Juin 2010, 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

@ Alain

Tout-à-fait d'accord !
D'ailleurs, je t'ai répondu par MP sur un réseau social français plus respectueux des libres choix de ses utilisateurs (et c'est encore très relatif !)


Amitiés nostalgiques, Lionel
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Jean Failler



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Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 21 Juin 2010, 14:34    Sujet du message: de salons en salons. après Noirmoutier, Vannes. Répondre en citant

Puisque vous m'avez fait la grâce d'apprécier ma relation du salon de Noirmoutier, voici des nouvelles de Vannes.
C'est le dernier salon avant l'automne.
Bien à tous,
J. Failler

Salon de Vannes.
À peine rentré de Noirmoutier, me re voici sur la route. Je repars pour Vannes, où, ce samedi et ce dimanche, se déroule le Salon du Livre en Bretagne.
D'abord, détour par Sarzeau où une charmante libraire m'a invité pour une signature.
Sarzeau et Vannes étant dans le même secteur géographique, ça ne me coûte qu'un détour d'une vingtaine de kilomètres.
Sarzeau, berceau de l'illustre Lesage, auteur (entre autre autres œuvres) du célèbre "diable boîteux".
J'aime bien les petites librairies tenues par leur propriétaire. Celle de Sarzeau est ainsi faite, avec une libraire qui sait entretenir des relations
particulièrement chaleureuses avec sa clientèle. Dans ces maisons, on trouve - outre des livres -la magie du contact ; la libraire finit par
connaître le goût de son client pour telle ou telle sorte d'ouvrage et le lecteur est bien content d'être guidé judicieusement sans errer au hasard
dans des rayons où il ne distingue pas toujours ce qu'il aimerait lire.
Dans les grosses librairies, ce sont souvent des Trissotins littéraires qui sont en charge des rayons et qui ne peuvent s'empêcher d'étaler leur petit savoir et le goût pour la vraie littérature (de laquelle le livre dit "populaire" est bien évidemment exclus.)
Cette attitude fait que, le plus souvent, ils conseillent à des lecteurs en quête de conseils, des recommandations mal venues propres à dégoûter à tout jamais certains clients de la lecture.
Cela s'appelle scier la branche sur laquelle on est assis, mais les Trissotins ignorent superbement les bases contingences matérielles.
L'un d'eux me disait avec mépris, en parlant de son patron : "il n'y a que le tiroir caisse qui l'intéresse !"
Je me suis retenu de lui dire "pauvre c…, s'il n'y avait pas ce tiroir caisse, qui te ferait ton chèque à la fin du mois ?"
Bref, vous aurez compris que ce n'est pas dans ce genre d'établissement que je m'égare volontiers.
Ma libraire avait prévu, dans sa petite librairie délicieusement nommée "Les passeurs de mots", un petit buffet, avec crèpes cidre, petits gâteaux… Autour de ce sympathique buffet, une conversation à bâtons rompus s'est spontanément instaurée avec les avec les lecteurs. On en oubliait presque qu'on était venu là pour signer les ouvrages.
Premier fait marquant de la journée, une petite dame arrive avec une orchidée en pot. À ma grande surprise, elle m'est destinée. La dame avoue, en rougissant : "c'est pour vous remercier des bons moments que vous me faites passer."
Je suis très ému: faire passer de bons moments à ses contemporains par les temps qui courent relève de l'exploit. Je prends ça comme un Goncourt, et surtout comme le plus beau compliment qu'on puisse me faire.
Alors, je fais la bise à la petite dame comme il se doit, ce qui accroît sa confusion, sous les flashs des deux journalistes de service heureux de capter cet instant d'émotion. Puis la petite dame repart, fière comme Artaban, "Casa del Amor" sous le bras.
Après ces instants de grâce, j'ai repris ma camionnette pour rentrer à Vannes, car je me déplace toujours avec ma camionnette.
J'y ai installé tout ce qu'il me faut pour survivre, un bon lit, bien entendu, ce qui m'évite d'aller loger dans les hôtels que l'organisateur nous réserve, le plus souvent dans quelque Formule 1 aux fins fonds d'une zone industrielle.
Les hôtels luxueux du bord de mer sont réservés aux "vrais" littérateurs, ceux qui sont estampillés VI e Arrondissement de Paris.
Qu'importe, je me suis installé sur l'île Conleau, au fond du golfe, comme un "vrai" littérateur". Et honni soit qui mal y pense !
Je dois dire que j'ai merveilleusement dormi, face à la mer.
L'île Conleau est pourvue d'une piscine naturelle que la mer remplit deux fois par jours. Le soir, l'eau y est un peu boueuse quand des dizaines de gosses s'en sont donnés à cœur joie toute la journée, mais au petit matin, une eau toute fraîche l'a remplie et je suis le seul baigneur.
Le paradis ! Je peux nager tranquillement pendant une petite demi-heure. Bien évidemment, j'use de la douche installé à proximité pour ma toilette. Ensuite, je m'offre un petit déjeuner substantiel à la terrasse de l'hôtel de luxe qui jouxte ma camionnette, au milieu des "peoples" logés-là et qui,
visiblement, on du mal à émerger. Je ne songe même pas à leur recommander une demi-heure de natation aux petites heures du jour, suivie d'une douche froide.
Dans le milieu, je suis déjà considéré comme un fada, pas la peine d'en rajouter.
Ensuite, en pleine forme, je m'en vais gaillardement affronter la foule qui ne va pas manquer de venir.
Le salon de Vannes est superbement installé dans les merveilleux jardins à la française, aux pieds des remparts de la ville.
L'énorme tente blanche qui accueille les amateurs de livres est entourée d'autres tentes, plus petites, qui, elles, sont destinées aux rencontres expositions et autres cafés littéraires.
Ici au moins, on ne mélange pas les genres.
Le temps est magnifique et, dès dix heures, la foule se presse. (En deux jours on enregistrera 30.000 visiteur, ce qui n'est pas rien)
Le repas des auteurs est servi au château de l'Hermine, tout proche et, il faut le dire, le traiteur s'est surpassé. Tout est excellent, le personnel attentionné, les voisins sympathiques. Une petite sieste, toujours dans le camion, et je retourne à mon stand.
"Casa del Amor" se taille un franc succès et il me faut répondre encore et encore aux mêmes questions : "Quand viendra la suite de Mammig…
Ai-je l'intention d'écrire encore des Mary Lester… Et les bouquins pour enfants ?"
Une vieille dame, très élégante attend dans un fauteuil roulant. Il ne lui est pas facile d'approcher tant la foule est dense. Sa fille, qui la promène
relaye la question qu'elle voulait me poser : "quand allez-vous faire du livre audio ?"
La vieille dame m'explique alors que sa vue ne lui permet plus de lire, pas même les ouvrages en gros caractères. Je lui signale donc que tous
les Mary Lester sont enregistrés par la bibliothèque sonore de Quimper, et qu'elle peut se les procurer sur CD.
La voilà satisfaite : "c'est difficile de vivre sans lire", dit-elle avec une moue qui en dit long sur sa fristration. Comme je vous comprends, madame !
J'espère que mes amis de la bibliothèque sonore pourront lui donner satisfaction.
Autre visite de marque, une équipe de gardiens de phares, désormais au chômage puisque l'automatisation des phares est chose faite.
Ça marche tout seul, désormais. Ils en sont tout décontenancés, les gaillards. Et je puis vous assurer que ce sont des gaillards ! Le teint hâlé,
les cheveux décolorés par les soleils, les vents, les pluies… Ils m'expliquent que tous, bon an mal an, sauvaient une douzaine de naufragés chacun et les réconfortaient en attendant les secours. Pas sûr que l'automatisation puisse en faire autant. Pas sur du tout, même !
Voilà, il est déjà dix neuf heures. Le salon ferme ses portes. les écrivains sont invités à regagner les navettes qui les attendent pour les conduire à la gare maritime. De là, embarquement sur une vedette sur laquelle l'apéro leur sera servi en préambule au repas qui aura lieu sur l'île aux Moines, un des joyaux du golfe du Morbihan.
C'est le clou de la fête, LA balade au milieu des personnalités. On pourra se faire photographier auprès de Benoîte Groult, Nelson Monfort, Edwy Plenel, Paul Lou Sulitzer et quelques autres.
Je me tiens soigneusement à l'écart et je laisse partir le navire. Je préfère dîner en tête à tête avec moi-même à une terrasse sur le port où
l'animation est fort sympathique. Rassasié de sardines grillées, de bruits et de rires je regagne l'île Conleau et sa zone de silence pour une
seconde nuit aussi sereine que la première.
Le dimanche ressemble au samedi comme un frère. Emile et Josette sont venus me rendre visite. Ils m'avaient invité à séjourner chez eux le
temps du salon et je les ai remerciés sans dire où j'avais dormi. Ils auraient pu être vexés que je préfère ma camionnette à un bon lit.
Emile et Josette ont respectivement 92 et 90 ans. Emile, toujours gaillard, toujours élégant - costume strict avec lavalière et Panama - mène une
Josette pimpante, tout de rose vêtue, par le coude avec une autorité protectrice. Elle est - elle aussi - très soignée, très élégante et ses beaux yeux bruns pétillent de malice. Visiblement, ils sont toujours très amoureux.
Il y a deux ans, ils sont venus en voiture me rendre visite à l'île-Tudy et depuis, Emile, qui est un virtuose d'internet m'écrit fréquemment
et m'adresse des blagues de garnement par mail.
À dix sept heures je dois lever le siège : je n'ai plus de bouquins. J'en profite pour aller faire le tour des tentes où se donnent les conférences.
L'une d'elle déborde de monde. je me demande quel illustre littérateur se livre à ses lecteurs. Las, c'est tout simplement un comédien qui tient
dans "Plus belle la vie", le rôle d'un barman gay et qui a écrit quelque chose à ce propos.
À quoi tient le succès…
Me voici sur le départ. je rejoins le parking qui a été réservé aux auteurs, que des barrières mobiles séparent de la chaussée. Des bénévoles
sont là, reconnaissables à leurs chasubles jaune fluorescent et à leurs casquettes orange. Ce sont de jeunes gens fort sympathiques qui ont
pour chef un monsieur plus âgé qui m'a, ce matin, accueilli fort courtoisement.
"Je vais enlever la barrière, dit-il, et vous guider pour sortir de cet emplacement." Je le remercie et je prends un livre dans ma voiture et le lui tends :
"Tenez, vous avez rendu service aux écrivains pendant ces deux jours, je suis sûr que personne n'a songé à vous offrir un livre".
Il prend le bouquin et le regarde comme s'il n'en croyait pas ses yeux : "Merci !" souffle-t-il avec émotion. Et il ajoute : "Mais je n'ai rien à vous offrir, moi !"
Je le rassure en riant : "Je n'attends pas une contrepartie ! Vous nous avez été fort utile, et avec bonne humeur. C'est déjà beaucoup !"
Alors il prend dans un sac à dos qu'il porte sous sa chasuble un papier et il me le tend : "Tenez, c'est pour vous !"
Je regarde, c'est un dépliant annonçant une exposition de peinture et je lis : "Olivier Mas ?" C'est moi, avoue-t-il. Voyez, je n'ai pas toujours été
poseur de barrières… Il a un sourire triste. "À ma dernière expo, je n'ai rien vendu. Il faut bien vivre…"
Je regarde les reproduction. Ce sont des huiles de très bonne facture qui me font penser aux œuvres de Horace Vernet. Je le lui dis et je vois son
œil bleu clair se mouiller. Il souffle : "Merci monsieur…"
Que dire ? Je lui serre chaleureusement la main et disant bêtement : "Allons, la chance tournera !" Et il redit, "Merci monsieur !"
Je démarre en lui adressant un signe de la main.
Quelle drôle d'époque ! Les barman gay font florès, et les peintres de talent manœuvrent des barrières métalliques pour libérer les voitures
des petits littérateurs que nous sommes. Oui, quelle drôle d'époque !
Bien à vous,
J. Failler
_________________
Auteur des enquêtes de Mary Lester
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Lionel



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Messages: 818

MessagePosté le: 21 Juin 2010, 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Merci encore, Jean, pour cette balade en pays vannetais Very Happy

Quelques liens :

ouest-france.fr - Le père de Mary Lester en dédicace vendredi ...

Salon du Livre en Bretagne Vannes écrivains bretons livres romans ...

Amitiés, Lionel
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