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Le forum de Mary Lester Forum des enquêtes de Mary Lester et de la littérature policière
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alain grandil
Inscrit le: 09 Sep 2006 Messages: 892 Localisation: entre Metz et Luxembourg
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Posté le: 03 Oct 2009, 18:49 Sujet du message: Fred Vargas - L'homme à l'envers |
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Fort des conseils déjà anciens de Jean et d’Anne, je me suis mis à la lecture de « L’homme à l’envers » de Fred Vargas qui a le vent en poupe chez moi en ce moment, je dois reconnaître.
Ça m’a beaucoup plu, je vous assure ! Ce bouquin vaut le détour !
« Détour : Tracé qui s’écarte du chemin direct. »
Je ne vais pas vous recopier le synopsis, mais ça commence dans le Mercantour où une bête égorge des brebis. Une psychose s’installe rapidement dans la région lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un loup de très grande taille. Les morsures en attestent. De là à imaginer qu’il peut s’agir d’un loup-garou, il n’y a qu’un pas à franchir. Et lorsqu’une éleveuse de brebis est retrouvée égorgée elle aussi par la bête, tout le monde est sur le pied de guerre, la presse, la télé, les gendarmes. Bref, le pas est franchi.
L’affaire prend aussitôt une dimension d’envergure nationale. Même le commissaire Adamsberg, à Paris, est intrigué par ce loup qui égorge et qui tue. Il y a aussi Camille, son ex-petite amie qui, pour venir en aide au fils adoptif de Suzanne, l’éleveuse et au Veilleux, l’un de ses bergers, décide de partir avec eux, à la recherche du loup-garou. Il faut préciser qu’elle avait quitté la capitale, partie vivre à la montagne.
Le bouquin, de plus en plus haletant, prend alors l’allure d’un road-movie (un peu comme dans le bouquin de Jean-Paul Birrien « Arrête ton cinéma »). Sauf que là, ils ne partent pas à bord d’une Bentley, mais dans une vieille bétaillère un peu nettoyée et vaguement transformée en camping-car pour l’occasion. Soliman, le fils adoptif de Suzanne, ainsi que le Veilleux avaient la ferme intention de retrouver le coupable présumé, c’est à dire le loup-garou en la personne d’un certain Massart. Ce dernier est en effet soupçonné d’être la bête parce qu’il est glabre. Oui, c'est-à-dire qu’il porte ses poils à l’intérieur (l’homme à l’envers donc) et qu’il faut le retrouver et lui ouvrir le bide de la gorge jusqu’aux comment dirais-je couilles. Ben oui, c’est comme ça…
Heureusement, Camille, qui est la seule à avoir le permis ne marche dans la combine qu’à la condition expresse que le soi-disant loup-garou, avec ses poils en dedans, soit remis aux autorités. Pas question de lui ouvrir le comment dirais-je bide.
Et voilà notre trio parti sur les routes du Mercantour à la poursuite de Massart, Camille au volant du camion.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous raconter tout le bouquin. Vous seriez forcément mieux inspiré en le lisant vous-même plutôt que mes commentaires enthousiastes, mais convenez-en, bizarres.
L’affaire se corse, comme on dit du côté d’Ajaccio... Voilà que la bête suit un parcours sanglant vers le nord : Grenoble, puis Bourg-en-Bresse, se dirigeant vraisemblablement vers Paris, si l’on en croit une vieille carte routière trouvée chez Massart indiquant l’itinéraire.
Très vite, nos amis vont finir par se décourager, car la bête égorge bêtes et gens toujours en amont de leurs recherches. La liste des victimes s’allonge sans qu’ils ne puissent rien faire. Le monstre les devance toujours. De plus, ils se font attaquer en route par une bande de belliqueux bikers. Heureusement que le Veilleux veillait… Heureusement aussi que Camille avait fini par prévenir son ex-petit ami, le commissaire Adamsberg.
Celui-ci prend l’affaire en mains, et à partir de là, ça va marcher droit, malgré les méandres que lui imposent en son for intérieur sa prodigieuse faculté d’enquêter dans le sens purement intuitif du terme. Et croyez moi, ça marche !
Vous me croirez si vous voulez, mais je ne vous ai pratiquement rien raconté, tant il y a à découvrir dans ce bouquin ! Bien fait, bien écrit comme d’habitude. Sans oublier que Fred Vargas n’oublie rien en cours de route, et qu’elle a la délicatesse de nous le rappeler, au cas ou ça nous aurait comment dirais-je échappé.
« Échappé : de l’action de s’échapper, fuite. » |
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Anne Boëlle
Inscrit le: 14 Oct 2008 Messages: 365
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Posté le: 04 Oct 2009, 03:04 Sujet du message: |
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A propos d'échapper, ce livre-là ne m'a pas échappé des mains, une fois que je l'avais commencé. J'avais du mal à le lâcher. Même mon mari qui n'est pas accro des romans pols ( sauf de ML évidemment ), l'a lu d'une traite!
Je suis heureuse qu'il t'aie plu. |
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alain grandil
Inscrit le: 09 Sep 2006 Messages: 892 Localisation: entre Metz et Luxembourg
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Posté le: 04 Oct 2009, 10:47 Sujet du message: |
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C'est vrai pour moi aussi, Anne. J'ai toujours eu du mal à me séparer de ce livre une fois que je l'avais commencé.
Tout au long du récit, on se demande comment ça va bien pouvoir se terminer, cette histoire de loup-garou.
Le seul reproche que je pourrais lui adresser, c'est qu'il est écrit un poil trop petit... |
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Nicolas Hellec Administrateur
Inscrit le: 27 Mar 2005 Messages: 475
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Posté le: 04 Nov 2009, 11:20 Sujet du message: |
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Depuis plus d'une semaine, je me disais sans arrêt qu'il fallait que je passe au moins dire à ceux qui ne l'auraient pas vu qu'une adaptation en téléfilm de L'homme à l'envers est diffusé ce soir sur France 2. J'arrive finalement au dernier moment.
Je pensais du coup que vous en auriez déjà parlé, mais non. Alors à vos téléviseurs ce soir ! |
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