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Il vous suffira de mourir

 
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Riego



Inscrit le: 15 Fév 2006
Messages: 115
Localisation: Nantes

MessagePosté le: 12 Juin 2009, 15:46    Sujet du message: Il vous suffira de mourir Répondre en citant

Je suis entre amusé et agacé par ces interminables discussions sur le "cas Maryvonne". Un personnage de roman a le droit d'avoir les réactions que l'auteur veut bien lui prêter. Foin de la comtesse de Ségur, je ne demande pas à un roman des leçons de morale, mais de l'imagination et de la cohérence. Il y en a dans ce roman, merci Monsieur Failler. Cohérence dans les actions du personnage Mary Lester, de plus en plus autoritaire, à côté de laquelle le Rimbermin apparaît bien falot. Je serais prêt à parier une pîèce de 20 cents qu'il va bientôt se faire phagocyter ou jeter.

Ce que je regrette c'est qu'aucun des contributeurs à ce forum ne me semble avoir relevé un point de ce roman autrement fondamental qu'un état d'âme, puisqu'il concerne la linguistique et la neurologie : la possibilité pour des êtres humains d'émettre et de recevoir des messages fort détaillés au moyen de sons et non d'une langue articulée faite de voyelles et de consonnes. Jean Failler a raison, c'est possible et je peux en témoigner.

De tout temps les bergers travaillant dans des régions montagneuses dont les communications horizontales sont difficiles ont inventé des moyens de se faire entendre à grande distance. Au Tyrol cela se faisait par des cris modulés, c'est l'origine du iodle ; dans les Hautes Pyrenées, par des sifflements. Mais il ne s'agit pas là de véritables langages, seulement d'une codification d'un nombre restreint de messages-type : je suis untel, j'ai aperçu un ours, on signale des loups au fond de la vallée, il va bientôt pleuvoir...

Il y a 30 ans, au cours d'un voyage aux Canaries, j'ai passé une journée sur l'île de Gomera. C'est presque un cercle parfait de 22 km de diamètre, tout en montagnes culminant à 1400 m. Les coulées de lave et l'érosion les ont compartimentées en ravins aux bords escarpés, seuls cinq sont assez larges pour abriter des villages. Les paysans, peut-être déjà les aborigènes guanches, ont développé un véritable langage composé uniquement de sifflements, le "silbo". au moyen duquel ils peuvent exprimer beaucoup de choses. Au restaurant où je prenais mon déjeuner, l'un des serveurs nous a fait une démonstration de "silbo". Sifflant avec, curieusement, son pouce introduit dans sa bouche, il a fait exécuter à l'un des ses collègues les actions que nous lui demandions discrètement. J'ai même réussi à identifier le mot signifiant "c'est bien cela", il sonnait (en sifflant !) "bouïno, bouïno".

Enfin, après avoir félicité Jean Failler, faisons-lui le coup de pied... de l'ânon nouveau-né. Au tome 2, devant le chemin qui mène à l'ancienne colonie de vacances, page 86 : "Elle (Mary) enjamba la chaîne et lui tendit la main". Page 87 : "Sans l'ombre d'une hésitation, celle-ci (toujours Mary) enjamba la chaîne". Bigre, il y a un enjambement de trop. Un peu plus d'attention, messieurs les relecteurs des éditions du Palémon.
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 12 Juin 2009, 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

Riego a écrit:
Ce que je regrette c'est qu'aucun des contributeurs à ce forum ne me semble avoir relevé un point de ce roman autrement fondamental qu'un état d'âme, puisqu'il concerne la linguistique et la neurologie : la possibilité pour des êtres humains d'émettre et de recevoir des messages fort détaillés au moyen de sons et non d'une langue articulée faite de voyelles et de consonnes. Jean Failler a raison, c'est possible et je peux en témoigner.


Il ne faut pas le regretter, Riego Wink juste supposer qu' "on" laisse aussi de temps en temps la parole aux autres moins "bavards" que nous Smile (en tout cas c'est pour cela que je n'avais pas commenté cette intéressante "trouvaille" de Jean .... et il y en a bien d'autres).

Pour compléter, quand les mots eux-mêmes ne le permettent pas, il y a en effet bien d'autres façons de communiquer .... pour peu que les interlocuteurs le désirent réellement.

Amitiés signées, Lionel
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Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 12 Juin 2009, 22:27    Sujet du message: Re: Il vous suffira de mourir Répondre en citant

Riego a écrit:
Cohérence dans les actions du personnage Mary Lester, de plus en plus autoritaire, à côté de laquelle le Rimbermin apparaît bien falot. Je serais prêt à parier une pièce de 20 cents qu'il va bientôt se faire phagocyter ou jeter.

Oui, je suis bien d'accord! Et d'ailleurs je vois de plus en plus de nanas qui "décoiffent"!

Riego a écrit:

Ce que je regrette c'est qu'aucun des contributeurs à ce forum ne me semble avoir relevé un point de ce roman autrement fondamental qu'un état d'âme, puisqu'il concerne la linguistique et la neurologie : ....

Pas relevé mais remarqué, du moins en ce qui me concerne. Mais difficile d'en parler quand on ne connait rien sur le sujet! Merci à toi pour ce témoignage très intéressant!

Riego a écrit:

Un peu plus d'attention, messieurs les relecteurs des éditions du Palémon.

Certes, et puisque tu parles des messieurs, je ne me sens guère visée! Wink Wink Wink
Blague à part, corriger est un exercice bien plus difficile qu'on ne le pense. J'en ai déjà parlé sur le forum. Mais si un jour tu as l'occasion, fais-le et tu t'apercevras qu'on peut parfois laisser passer des fautes énormes. Après on se demande comment on a pu faire pour passer à côté!
Et les professionnels n'y échappent pas. C'est un travail qui demande une attention extrêmement soutenue. Il faut en effet se concentrer, par exemple, à la fois sur l'orthographe et la cohérence du texte - une attention qui ne fait pas appel à la même gymnastique intellectuelle. Et même pour l'orthographe, il serait plus efficace de "découper" les corrections en plusieurs parties : les accents, les fautes d'accords, etc....
Sur les premières pages, c'est d'un simplicité enfantine parfois. Passées 20 ou 30 pages, c'est une autre paire de manche! Alors pour plus de 600 pages!
Sans compter que pour être vraiment rigoureux il faut prendre des notes précises sur les personnages, les lieux etc...
Et puis surtout, il ne faut jamais se laisser embarquer par l'histoire, sinon, on est fichu!
Pour revoir l'orthographe, il vaut mieux commencer par la fin du manuscrit et remonter jusqu'au début phrase par phrase! C'est le moyen le plus efficace. Ensuite, pour la cohérence du récit et de ses détails, tu peux recommencer par le début. Et tout ça, après avoir fait une première lecture pour voir de quoi on parle!
Et l'informatique est loin, loin de pouvoir faire tout ce travail!
Cet exercice me fait penser au travail des traductions simultanées dans les conférences internationales, lors des discussions ou questions qui sortent du texte préétabli. Le traducteur est "changé" toutes les 20 mn! Après, le cerveau "bug"! parait-il.
En ce qui me concerne, je pense pouvoir corriger un texte à peu près correctement si je n'en fais pas plus de 10 pages par jour.
Depuis que je suis (un peu!) attentive à ce genre d'exercice, il m'arrive de relever des fautes dans les bouquins que je lis uniquement pour le plaisir!
Ceci veut dire qu'il y en a forcément d'autres!
Et quand j'écris, c'est la cata!
Non, ce n'est pas facile de corriger un manuscrit, de plus de 600 pages surtout, c'est le moins qu'on puisse dire.
( Tiens! J'ai oublié la typo! Voilà aussi un autre sujet d'attention!)
Mais voilà des remarques beaucoup moins passionnantes que les tiennes!
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 12 Juin 2009, 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

Ah Riego, tu nous dis plein de choses intéressantes ! Dommage que tu n'interviennes pas plus souvent sur le forum...
Merci pour ce cours de sifflets dont peu de lecteurs avaient la moindre idée avant la lecture du dernier "Mary Lester". J'avoues que pour ma part, je m'en suis remis à ce que Jean Failler nous a appris avec cet ancien d'Indochine ou d'Algérie, père des gnômes et probablement formateur en communications horizontales ou perpendiculaires.
Pour le cas Maryvonne, tu as raison, on s'est un peu pris la tête avec ça, alors qu'il n'y avait rien à ajouter après lecture du bouquin. C'était juste un cas de conscience à résoudre au cours d'une enquête, et la chute m'a paru normale et profondément humaine.
Je ne me prononcerai pas quant au devenir de l'idylle entre Lillian et Mary, mais là où je ne te rejoins pas, c'est lorsque tu évoques une répétition page 86 et 87 dans le deuxième tome...
Crois moi, éradiquer ce genre de tournure de phrase constitue un fameux tour de force : la preuve, on passe souvent à côté, même à plusieurs sur l'affaire. Comme quoi la perfection n'existe pas. Tu as relevé ce léger inconvénient -qui ne nuit en rien au récit- ; je ne l'avais pas remarqué quant à moi. D'autres personnes en auront probablement noté d'autres.
Dans un livre, il subsiste toujours des fautes, même dans des chefs d'oeuvre de la littérature... Lis tes ratures, et tu verras.
L'important est qu'au final il n'y en ait pas trop. Parce que si les gens se fixaient autant sur les fautes, et moins sur les histoires qu'ils lisent, les écrivains auraient peur d'écrire ! Et ce n'est pas vraiment à souhaiter... Confused
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 12 Juin 2009, 23:23    Sujet du message: Répondre en citant

Si Anne n'était pas visée par le terme "correcteur" au masculin... Wink moi oui, mais est-ce indispensable de répondre? d'autant que nous sommes bénévoles... Le seul truc que je suis faché d'avoir laissé passer c'est le "juke box box" de la p. 88 du tome I... Confused
Mais dans la série "pan sur le bec" pourquoi avoir créé un 2e topic "Il vous suffira de mourir"...? Embarassed
_________________
amicalement à toutes et à tous. JCC
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 13 Juin 2009, 08:33    Sujet du message: Répondre en citant

[a parte épidermique]
Jean-Claude Colrat a écrit:
est-ce indispensable de répondre? d'autant que nous sommes bénévoles...


Excuse-moi, mais le bénévolat n'a rien à voir là dedans.
Ce que je veux seulement exprimer par là, c'est la réaction immédiate que provoque cette phrase chez nous (mon épouse et moi) lorsque nous l'entendons (si souvent dans le milieu associatif).
Il faut dire que c'est assez souvent l'excuse avancée par ceux qui le sont (bénévoles) ou ceux qui ne le sont pas (salariés, vacataires) pour dégager leur responsabilité.
Un travail est une chose, la relation d'argent une autre.
[/a parte épidermique]

Moi aussi j'ai été un peu surpris que Riego, après avoir développé ses intéressantes remarques sur les bergers basques (je connaissais) et autres (j'en ai beaucoup appris, merci) termine son post sur cette remarque un poil agressive (à l'écrit, car à l'oral ou dans la rubrique Les coquilles dans les Mary Lester... ça ne posait aucun problème Wink ) envers des "détails" de correction, alors qu'il nous reproche d'avoir passé notre temps à parler d'un "état d'âme" Wink

Mais c'est sa façon de voir, elle est tout aussi légitime que la nôtre, il me semblait en effet un peu inutile d'y répondre directement aussi longuement, c'était par contre intéressant à poster (Anne) dans cette rubrique Les coquilles dans les Mary Lester... citée précédemment ?
Pure question de rangement (pour permettre de suivre le fil des discussions, n'est-ce pas Jean-Claude Smile ? ).

Quand à l'ouverture d'un second fil de discussion quasiment homonyme ..... Nicolas ?

Amitiés bénévoles, Lionel
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Riego



Inscrit le: 15 Fév 2006
Messages: 115
Localisation: Nantes

MessagePosté le: 13 Juin 2009, 19:59    Sujet du message: Pour Anne Répondre en citant

Anne, ma soeur Anne, je ne voulais pas t'offenser, je te demande pardon. "L'enjambement" redoublé n'est pas une coquille comme un accent oublié ou une syntaxe douteuse, mais un défaut d'attention de la part de l'auteur, à ranger avec Anvers aux Pays-Bas ou la musique de Joaquín Rodrigo attribuée à Heitor Villalobos. Voilà pourquoi je n'ai pas placé ma remarque dans la rubrique "coquilles". Et que j'ai minimisé sa portée en parlant d'un coup de pied, non de l'âne, mais d'un faible ânon nouveau né.
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 13 Juin 2009, 22:07    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai relu le passage, Riego. Et tu as raison, il s'agit d'une redite en effet. Mais il fallait être fort pour la détecter !
J'ai ma petite idée sur la question, puisque j'ai moi-même à mon actif l'expérience, si je puis dire, d'un roman et demi.
Aussi je propose, même si tu parles d'un défaut d'attention de la part de l'auteur, ce qui est vrai, de t'expliquer comment ça se passe. Et je pense que sur ce point, de nombreux écrivains, dont Jean Failler, seront d'accord avec moi.

Lorsqu'on écrit, l'exaltation de l'imaginaire est parfois telle que la retranscrire sur le papier équivaut à se trouver longtemps comme un équilibriste sur une corde raide. Le cerveau et les neurones sont constamment sur la brêche.

Comme il existe une persistance rétinienne, lorsque l'on fixe quelque chose, il existe aussi une persistance de la pensée qui va, vient et fait son chemin dans les méninges de celui qui écrit. Il se retrouve vite coincé entre ses idées et la façon qu'il a de les exprimer. Et invariablement, celà produit des répétitions, des redites. L'idée que l'on poursuit, on l'a souvent déjà exprimée, ou on va la ressortir à l'improviste sans crier gare. En effet, n'oublions pas que le cerveau fonctionne bien plus vite que les doigts qui s'agitent sur le clavier.

Bien entendu, la plupart de ces répétitions sont le plus souvent corrigées par l'auteur lui-même lors de ses nombreuses relectures. Et pourtant... Il y en a qui se cachent, sournoises et piégeuses...
A tel point que les meilleurs relecteurs et correcteurs parviennent, malgré leurs compétences, à se casser les dents dessus !

Les pièges de l'écriture sont innombrables, et ça demande un max de boulot que de les débusquer, tu peux me croire !
D'autres fautes sont aussi imputables aux modifications de phrases rendues faciles par l'utilisation de l'ordinateur. Ces dernières sont redoutables, mais en général un relecteur avisé ne s'y laisse pas prendre.
Voila pour ma modeste expérience de l'univers des lettres. Elle a je pense, le mérite de comprendre qu'un écrivain, quel qu'il soit, ne saurait être infaillible.

A bien y réfléchir, je pense sincèrement que ce qu'il a à raconter prime sur la façon académique ou non qu'il a de coucher son histoire sur le papier. Toutes proportions gardées, bien entendu. Un bouquin de grimaud restera lettre morte le plus souvent.

Mais quoi de plus ennuyeux qu'un bouquin chiant super bien écrit ? Et il y en a de méga-chiants qui sont édités... Moi, ça me déglingue parfois, même si je sais qu'il en faut pour tous les goûts...

Pour conclure, je pense qu'il faut qu'il y ait une heureuse osmose entre l'auteur et ses lecteurs. Chacun y trouve dès lors son compte.
Et avec la série "Mary Lester", pour ma part, je ne suis jamais déçu ! Very Happy
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Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 14 Juin 2009, 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Chapeau bas, Alain! Very Happy Very Happy Very Happy Je ne vois pas ce que je peux ajouter!
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 15 Juin 2009, 21:33    Sujet du message: Répondre en citant

Pas beaucoup de mérite, Anne, j'ai juste essayé d'expliquer... D'expliquer ce que je ressentais en tant qu'apprenti écrivain.
Si j'ai réussi à faire comprendre un petit quelque chose à quelqu'un, j'en suis heureux.
C'est déjà vachement bien que tu m'aies compris, et je t'en remercie. Très sincèrement.
Bien à toi, et à tous ceux qui auront approuvé mon modeste point de vue,
Alain
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Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
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MessagePosté le: 15 Juin 2009, 22:46    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Alain, tu as parfaitement exprimé les choses.
Ainsi, dans le dernier opus de Mary Lester et en dépit des nombreux (et scrupuleux) relecteurs, une énormité a failli passer.
Je m'en suis aperçu à l'ultime relecture.
J'avais parlé d'un père "génétique", ce qui ne veut rien dire, mais personne n'avait relevé cette confusion de terme. Il fallait dire bien sûr parler de père naturel ou encore biologique. C'est d'ailleurs ce dernier terme que j'ai choisi.
Si je m'en suis finalement aperçu, c'est parce que j'avais laissé reposer ce manuscrit pendant un certain temps et que je le regardais - non pas avec un œil neuf - il ne faut pas exagérer, mais tout du moins d'un œil (ou des deux) reposé.
Comme tout un chacun, je suis assez bon pour relever les erreurs d'autrui, mais les miennes me filent volontiers sous le nez avec une facilité déconcertante.
L'éternelle histoire de la paille et de la poutre…
Bien à tous,
J. Failler
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alain grandil



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MessagePosté le: 16 Juin 2009, 22:03    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai, Jean ! On laisse parfois passer des trucs énormes.
Tu as raison de souligner que le temps de repos après l'écriture d'un manuscrit (ou tapuscrit) est primordial pour pouvoir, autant que faire se peut, ré-examiner sa copie avec un oeil neuf, ou du moins reposé.
C'est d'ailleurs toi qui m'a parlé le premier de ce phénomène de macération qu'il convient d'observer avant de bénéfiques retrouvailles entre l'auteur et son bébé.
Il se passe toujours quelque-chose entre l'écrivain et ses écrits. C'est comme une surveillance de tous les instants entre lui et son texte !
Pourtant, si dans ton dernier livre tu avais parlé de père génétique plutôt que de père biologique, je ne m'en serais pas aperçu. Enfin, je ne crois pas. C'est le genre de faute qui ne m'aurait pas impacté outre-mesure. J’aurais compris d’instinct ce qui est sensé ne rien vouloir dire.
Tu dis être plus prompt à relever les erreurs d'autrui que les tiennes... Ce fameux syndrome de la paille et de la poutre...
Pour ma part, j'ai souvent tendance à trouver les écrits des autres impeccables, et les miens en constante phase de correction ! Mes erreurs me sautent à la figure avec un consternant et opiniâtre acharnement. Enfin bon, même si je merde encore, je m’améliore !
Sans doute suis-je trop perfectionniste ? (je dis ça pour me rassurer... Very Happy )
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Jean Failler



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Messages: 264
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MessagePosté le: 16 Juin 2009, 22:50    Sujet du message: Répondre en citant

Non Alain, je ne crois pas qu'on puisse être (en la matière) trop perfectionniste.
Cependant, vient un moment où il faut s'arrêter de "perfectionner" car un texte (ou un tableau) n'étant jamais parfait, il reste toujours perfectible.
Pour les parutions, il y a des délais à respecter et quand on a fait tout son possible, ce n'est déjà pas si mal.
Je m'aperçois que dans mon dernier message je n'ai pas rendu hommage comme il se doit et comme ils le méritent, aux correcteurs qui ont planché sur mes textes.
Je veux redire ici combien je leur suis reconnaissant du travail formidable (et bénévole) qu'ils ont accompli.
MERCI à eux.
Et bien à tous,
J. Failler
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alain grandil



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MessagePosté le: 17 Juin 2009, 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

Bien sûr, Jean, tu as raison ! Il faut à un moment donné s'arrêter de perfectionner, sous peine de corriger en boucle le même ouvrage toute sa vie... Et il est bien évident qu'il y a autre chose à faire, ne serait-ce que des délais à respecter, comme tu le soulignes. Ou bien, en ce qui me concerne, la recherche d'un éditeur, par exemple.
Mais c'est un fait, je suis très pinailleur avec moi-même ! Si tu ajoutes à ça que le verdict des autres m'effraie, tu peux imaginer mon stress !
Quant à tes relecteurs, j'en connais à présent quelques-uns par le biais du forum, c'est un fait qu'ils accomplissent un sacré bon boulot, et je me permet de les saluer au passage ! Ce sont des gens bien !
Alain
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