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Une dernière chance pour Rebus [Ian Rankin]

 
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 05 Mai 2009, 22:46    Sujet du message: Une dernière chance pour Rebus [Ian Rankin] Répondre en citant

Dans mon billet sur les enquêtes à Portsmouth de l'Inspecteur Faraday, je disais avoir redonné sa chance à l'auteur en lisant un autre épisode de sa série et avoir noté (Jean partageait semble-t'il cette impression) les côtés parfois glauques des ambiances dans les romans de certains auteurs anglo-saxons, la récurrence de leurs problèmes avec l'alcool et leurs rejetons.

Je citais notamment Ian Rankin, dont le personnage de l'Inspecteur Rebus fait partie de cet archétype d'enquêteurs solitaires, opiniâtres mais désenchantés, toujours "sur le fil" par rapport aux procédures et rétifs aux formes de l'autorité hiérarchiques.
Ses rapports avec la gent féminine sont parfois difficiles, mais ce n'est pas par machisme, il aurait même tendance à avoir plus de respect pour ses collègues fémmes.

Je viens de lire avec plaisir et avec le sentiment d'un titre doublement approprié :
"Une dernière chance pour Rebus"

Citation:

Résumé du livre

Pour avoir lancé un mug de thé à la tête de sa supérieure, John Rebus va réapprendre les règles du travail en équipe à l'Académie de police écossaise, dite 'le saloon de la dernière chance'. Il devra plancher, avec cinq autres officiers insoumis, sur le meurtre non élucidé d'un petit voyou de Glasgow. Or l'un d'eux, Gray, ainsi que Rebus, ont jadis travaillé sur ce dossier. Simple coïncidence ? Parallèlement, Siobhan Clarke, désormais sergent, enquête sur l'assassinat d'Edward Marber, un galeriste d'Edimbourg. Les deux affaires avancent en un contrepoint subtil, reliées par la figure menaçante de Big Ger Cafferty, le caïd de la côte est, avec lequel Rebus entretient de longue date des relations ambiguës. Les vieux démons de Rebus sont toujours là : l'alcool et la solitude, le mépris de la hiérarchie et quelques doutes existentiels. Un bon flic n'est-il pas obligé, parfois, de pactiser avec le diable ? Et si bien faire son boulot allait de pair avec une conscience pas toujours très nette ?


Le personnage de Siobhan Clarke, jeune femme récemment promue sergent donc, tient une place tout-à fait importante dans cet épisode.
Rebus a été son mentor, ces deux-là se comprennent au quart de tour et leur confiance réciproque est sans faille.
Plus disciplinée que ne l'est Rebus (ce n'est pas bien difficile), elle bénéficie toujours de ses conseils avisés, y compris sur des erreurs à ne pas commettre comme lui afin de ne pas se "griller".

En fait, vous avez deviné à qui me fait penser ce personnage qui prend de l'étoffe au fil des épisodes et qui ne prend pas la peine de cacher son ambition professionnelle (bien pensée).

Mais alors à partir de là "toute ressemblance etc.... " !
Car les goûts musicaux et les loisirs de Siobhan (prononcer "shi-wawn" s'il vous plait) sont aux antipodes de ceux de notre chère Mary ... et tout aussi disons, décalés que ceux de Mary par rapport aux idée reçues sur les jeunes femmes de cette génération.

Mais ce sont à la fois ces ressemblances et ces différences qui m'ont fait beaucoup apprécier ce roman.

Quand à Rebus, il laissera encore une part de son âme en route à la fin de cette enquête, même s'il échappe tout à la fois au piège mortel tendu par ses suspects, aux soupçons de sa hiérarchie, mais pas à l'emprise sournoise qu'exerce sur lui Big Ger Cafferty.

J'ai bien fait également de redonner sa chance à Ian Rankin Smile

Amitiés Calédoniennes, Lionel


Dernière édition par Lionel le 01 Juin 2010, 12:53; édité 2 fois
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
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MessagePosté le: 06 Mai 2009, 22:51    Sujet du message: Répondre en citant

Encore des histoire policières bien embrouillées, me semble-t-il, Lionel. Mais ça m'a l'air très intéressant, et comme d'habitude, je ne connais pas. Tu attires donc mon attention sur des personnages finalement humains et parfois glauques, avec toute leur cohorte de problèmes...
Il n'y a pas de héros parfaits, il n'y en a que de bons ou de mauvais, je pense. L'essentiel est qu'ils retiennent notre intérêt au travers de leurs aventures.
Quant aux autres, ils doivent être ennuyeux ou ne vivent pas sur la même planète que nous.
Merci pour l'info, en tout cas ! Wink
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libellule01



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Messages: 23
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MessagePosté le: 09 Mai 2009, 11:47    Sujet du message: Répondre en citant

J'aime beaucoup "à petite dose" le personnage et les aventures de John Rebus.Le c ôté autodestructeur est peut-être l'aspect qui me gène le plus mais l'intensité du personnage, de ses rencontres et son instinc et son intégrité dans son boulot qui le mènent à sa décadence sont un cocktail particulièrement bien dosé (à mon gout)
le problème pour cette série est que l'ordre de parution en français n'est pas l'ordre chronologique.....On peut suivre un roman sans avoir lu les précédents mais il est préférable de les lires dans l'ordre chronologique car certains personnages sont récurrents.
DANs ces aventures on part à la découverte d'une Ecosse autre que le cliché carte postale des Highlands (les plates formes pétrolières au nord de l'Ile,le festival Off D'Edimbourg......)POur moi c'est en m^me temps de superbes voyages loins des circuits touristiques.....
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