Le forum de Mary Lester Index du Forum Le forum de Mary Lester
Forum des enquêtes de Mary Lester et de la littérature policière
 
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Editions du Palémon et vente en ligne.
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
 
Ce forum est verrouillé; vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le forum de Mary Lester Index du Forum -> Général
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 07 Déc 2008, 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Mon cher Alain, il n'y a pas de paranoïa à débattre sereinement d'un sujet fort intéressant.
Je préfère, moi aussi mille fois lire sur papier que sur écran, mais je préférerais lire sur écran que de ne pas lire du tout.
Je note une idée qui était mienne dans tes propos, qui est que "les jeunes ne lisent pas".
J'en suis revenu au cours de fréquentes interventions en milieu scolaire. Il est vrai que, pour certains élèves, la lecture est un pensum, mais il y a aussi chez les jeunes de vrais et bons lecteurs. Il suffit, pour s'en convaincre, de voir les jury du Goncourt des lycéens.
À mon sens, ils sont même souvent meilleurs juges que les académiciens titulaires du poste.
Pour en terminer, je dirai volontiers que les jeunes ne lisent pas probablement parce qu'ils ne maîtrisent pas vraiment la lecture.
Les enseignants avouent d'ailleurs les meilleurs lecteurs sont en général les meilleurs élèves.
Bien à tous,
J. Failler
_________________
Auteur des enquêtes de Mary Lester
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 07 Déc 2008, 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Rien à ajouter, Jean, vous avez tout évoqué, j'y souscris tout-à fait.

Merci d'avoir participé à ce débat sur l'évolution des techniques de diffusion et je suis aussi convaincu qu'Alain : le livre tel que nous l'aimons a encore de beaux jours devant lui.

Amitiés, Lionel
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 07 Déc 2008, 17:52    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Jean, je voulais juste dire qu'il n'y avait pas péril en la demeure, et donc pas vraiment de souci à se faire au sujet du livre électronique. Le terme paranoïa était sans doute un peu excessif ou mal adapté.
Quant aux jeunes qui lisent, tu as raison, il y en a ! Heureusement, mais comme tu l'indiques à juste titre, beaucoup ne maîtrisent pas encore la lecture, ni même l'écriture de la langue. Beaucoup arrivent encore en sixième complètement incultes à ce niveau. Cependant, et je t'en avais parlé l'an passé, il y a même des jeunes qui écrivent ! Et ça c'est intéressant !
Cela veut dire aussi qu'il y a encore des professeurs des écoles capables de rendre la lecture et l'écriture passionnantes aux yeux des jeunes. Espérons juste que la lecture comme l'écriture ne deviennent pas l'apanage d'une élite. Car tu as raison, les meilleurs lecteurs, ce sont bien souvent les meilleurs élèves, et je ne parle pas des jury du Goncourt des lycéens...
Ceci dit, j'espère vraiment que nous ne serons pas obligés de lire un jour sur écran pour cause de disparition des bouquins !
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 17:55    Sujet du message: Répondre en citant

Ne m'étant pas connecté au forum ce week-end (accaparé par une assemblée générale associative que j'ai commencée comme secrétaire et terminée comme président... avec des retombées toute la journée de ce lundi) j'ai un peu de mal à lire toute votre "abondante littérature" sur l'écran... Crying or Very sad et je vais devoir l'imprimer pour tout assimiler sereinement Wink Wink

Pour apporter ma pierre à l'édifice et surtout répondre au sondage de Lionel, je dirais que durant plusieurs années j'ai eu peu de temps pour mettre les pieds dans une librairie et j'ai pris l'habitude de commander en ligne.

Ayant un peu plus de loisirs depuis quelques semaines Wink j'ai recommencé à fréquenter - un peu - les rayons des libraires.

Mais je pense que je vais continuer à fréquenter pas mal les pages d'Amazon ... et du Palémon Laughing parce que même si l'on trouve des Mary Lester dans une librairie orléanaise, je souhaite naturellement continer à bénéficier des dédicaces de l'auteur Razz

Quant à lire directement un livre sur écran Confused non, sauf en cas de recherches dans des livres anciens sur Gallica.
_________________
amicalement à toutes et à tous. JCC
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 18:34    Sujet du message: Répondre en citant

Je me permets de revenir sur un argument d'Alain, dont j'aurais pu souligner la grande justesse :

Alain Grandil a écrit:
Parce que, d'autre part, j'ai connu en entreprise, il y a une vingtaine d'années et plus, des prophètes visionnaires qui pensaient que l'ordinateur allait tuer le support papier. Et que, par conséquent, la société actuelle allait naturellement tendre vers le "zéro papier". Eh bien, c'est exactement le contraire qui s'est passé. Plus l'ordinateur s'installait dans les moeurs, plus il tendait à remplacer les anciens documents écrits et plus le support papier de ce qui y était rédigé prenait un essor des plus fulgurants. Il n'y avait qu'à constater les consommations croissantes de papier d'imprimante et de reprographie pour être édifié.


Ce n'est pas parce que j'évoque les alternatives au bon vieux bouquin, parfois un véritable chef d'œuvre artisanal par sa reliure et ses illustrations, souvent un truc qui tient dans la poche et n'est pas si encombrant que ça (quelle belle percée que le format poche, le "bouquin" aux côtés des autres ouvrages, ça n'en a pas fait leur ennemi) que je me fais pour autant le chantre de ces évolutions, ne me prêtez pas cette opinion.

Dans la pratique, je suis assez peu consommateur de papier, c'est vrai, mais par exemple lorsque moi aussi j'eus affaire à des "gens" qui pensaient que le système d'assurance qualité de l'entreprise serait "zéro papier", je me trouvai pris entre le marteau et l'enclume :
A démontrer que la vision d'un archivage "officiel" et tenu à jour des normes, instructions de travail et autres procédures uniquement "virtuel" était une utopie qui ne résisterait pas (si on n'y mettait pas les moyens nécessaires) aux audits de certification .
Le bon vieux classeur avec des versions datées et signées manuellement, voire des annotations également datées et signées des modifications mineures en attendant une remise à jour, c'est tellement plus facile à maintenir et à faire vivre, comme système !
A militer auprès de tous mes collègues dont j'étais un peu devenu le "support technique officieux" pour qu'ils renoncent, lors de la rédaction de ces documents, à les imprimer systématiquement pour vérifier leur travail, ce qui est indubitablement la phase la plus "déboisante".

J'indique dans mes petits "trucs et astuces" comment on peut constituer ses archives de presse (sur internet) sans jouer de l'imprimante, si j'imprime les documents c'est vraiment en cas de besoin.

Je repense à ce brave garçon qui, lors qu'apparut la messagerie électronique interne, imprimait et archivait systématiquement la foule des courriels qu'il recevait et émettait, remplissant des classeurs entiers de feuillets inutiles qu'il n'avait jamais (ou si rarement !) l'occasion de consulter par la suite !

Alors je vous prie donc de m'excuser pour les "dégâts collatéraux" qu'occasionne ma volubilité sur ce forum, si elle doit vous amener à vous ruiner en ramettes et en cartouches Wink
Je n'accorde pas à mes propos une péremption si lointaine Wink

Amitiés, Lionel
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 19:49    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison, Lionel. Le support papier doit concerner l'essentiel. Et justement, en ce qui nous concerne nous-mêmes, amis lecteurs, un roman que nous aimons n'est-il pas "essentiel" au point que nous ayons besoin de l'avoir près de nous, "pour de vrai", dans notre bibliothèque ?
De ce point de vue, il me semble avoir zéro faute. C'est comme disait Jean Claude, même si je déroute un peu ses propos : dès qu'on a un peu de loisirs, on aime à fréquenter les rayons des bibliothèques.
Parce que dans les bibliothèques, il y a des bouquins, bien sûr, mais l'on y fait aussi des découvertes, plus émotionnelles à mon avis que sur Internet et la vente en ligne. Parce qu'on a parfois aussi la chance d'y rencontrer un auteur venu faire la promo de son livre.
Et enfin, parce que le contact d'un livre en main a une autre allure qu'un catalogue à feuilleter sur le net... Encore que je vous accorde à tous qu'on y a plus vite fait le tour de ce qu'il y a à lire de par le vaste monde et que la chose est plutôt attrayante aussi, il faut bien l'avouer.
Alors faut-il parler d'une complémentarité des deux approches de la lecture ? (Hormis le fait que je répugne à lire de la masse sur un écran. L'écran étant par nature fait pour regarder un film et non lire un livre...)
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai trouvé ce soir sur un site que je consulte régulièrement cet article :
Internet et Google vont-ils finir par nous abrutir ?
Même si l'auteur du billet est un excellent connaisseur des nouveaux moyens d'accès à la culture, vous pourrez constater que cet enseignant reste lucide.
Une excellente contribution au débat, à mon avis.

Amitiés, Lionel
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
riric



Inscrit le: 31 Déc 2006
Messages: 86
Localisation: Entre terre et mer...

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 20:50    Sujet du message: Répondre en citant

Les premiers messages de ce post m'ont tout de suite fait penser au dernier Bidochon de Binet " Les Bidochons Internautes" ou Raymonde trouve en 1 click le livre qu'elle cherche depuis des années dans les librairies... Excellente BD d'ailleurs selon moi, qui montre bien les bons et mauvais cotés d'Internet...

Sinon lire sur un écran, ce n'est pas pour demain je pense. Cela fait pas mal d'année que des solutions existent, mais aucune n'a encore réussi à percer malgré toutes les avancées technologiques qu'elles peuvent avoir... Les gens ne sont pas pret et c'est peut etre très bien comme ca...

Pour ma part je viens d'acheter ce soir une bande dessinée (mon péché mignon) que j'avais pourtant déjà lu...sur internet ! Pourquoi ? Car :
- elle m'a plu
- je ne trouvais pas mon compte à l'avoir lu au format électronique, meme sur un écran 19" ! Je voulais "toucher" le papier, l'avoir dans ma bibliotheque. (une bibliotheque de fichiers informatiques c'est beaucoup moins joli à regarder Smile


Dernière édition par riric le 08 Déc 2008, 21:12; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 21:04    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien voila ! Je l'avais dit, et Eric ne me contredit pas. Le livre a encore un bel avenir devant lui. Que ce soit une BD, un polar ou un ouvrage de référence, on aura toujours besoin de ce contact quasi charnel avec la matière : le pavé, le truc, le machin, l'objet brillant qu'on a entre les mains ! Jamais un ordinateur ne nous procurera une telle sensation ! Il ne fera que nous donner l'envie d'y avoir accès... Ne nous mentons pas, camarades ! Very Happy
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 21:27    Sujet du message: Répondre en citant



le 360° (cliquez sur la miniature)



Promis, quand on en est venus à bout, l'autre chambre (les BD) et .... non, ce qui est dans le salon, on va aussi arriver à le caser !

Amitiés, Lionel


Dernière édition par Lionel le 02 Avr 2009, 08:01; édité 2 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 23:32    Sujet du message: Répondre en citant

À propos de la relation entre le prix du livre et le prix des cartouches d'imprimantes, une anecdote marrante sur un sujet qui s'en approche.
Voici quelques années, le quotidien "Le Télégramme" eut l'idée de passer en feuilleton dans son journal deux Mary Lester (Marée Blanche et Le manoir écarlate).
Le responsable avec qui j'avais traité cette affaire à l'époque m'avait dit que ces livres en feuilleton fidélisaient une clientèle qui, autrement, n'achetait le journal que le samedi (pour voir les avis de décès de la semaine) et le lundi pour les résultats sportifs.
Quand il y avait feuilleton, ils l'achetaient tous les jours pour ne pas manquer une ligne. (Une parenthèse pour signaler que je me suis alors rendu compte que nombre de personnes n'avaient pas la capacité de lire plus d'une page par jour, d'où le succès du feuilleton).
Or, un jour, j'étais en signature dans une librairie, un vieux monsieur vint à moi, non pas pour me faire dédicacer le dernier Mary Lester, mais pour me faire signer deux cahiers dans lequel il avait collé les feuilles découpées dans le journal. Ainsi, il avait reconstitué deux livres et possédait donc de véritables "collector".
C'est le prix des cartouches évoqué par Anne et Alain qui m'a rappelé cette histoire car le bonhomme avait acheté le journal pendant quatre mois, acheté un cahier, de la colle, et avait consacré du temps (qui ne devait pas lui faire défaut je suppose) pour reconstituer un livre qui, à l'époque, était vendu 35 francs.
Vous avez dit rapport qualité / prix ?
Bien à vous,
J. Failler
_________________
Auteur des enquêtes de Mary Lester
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 08 Déc 2008, 23:55    Sujet du message: Répondre en citant

Excellente démonstration, Jean Smile

Pour pousser la provocation et l'esprit de complication, quel serait le côut si on s'achetait le Télégramme en téléchargement via internet ET qu'on l'imprimait sur son imprimante personnelle ?
Et quel est le poids du papier journal que représente (à une coupure près) le journal acheté tous les jours pendant quatre mois ?

De toute façon, quand j'allais en Bretagne, c'est Ouest-France que j'achetais pour y trouver les BD de Malo Louarn (dont je possède les exemplaires "normaux" bien entendu).

C'était .... hou, ça ne nous rajeunit pas mon pôv' Monsieur Wink et comme je possède la collection complète des Mary Lester, merci Jean pour le rapport qualité prix, bien sûr, pour le reste aussi Smile
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 09 Déc 2008, 09:34    Sujet du message: Re: Editions du Palémon et vente en ligne. Répondre en citant

Bibifri a écrit:
Bon, maintenant que j'ai sorti le Mizdu que j'avais en travers de la gorge, que pensez-vous de la vente en ligne, de celle des livres en particulier ?

Personnellement, je trouve ça très bien. Comme mes DVDs, mes jeux-vidéos (de moins en moins nombreux) ou même parfois des jouets pour ma fille, j'achète parfois mes romans sur le net (sans vouloir faire de pub, je les achète sur Amazon car j'y ai assez souvent des bons d'achat qui me permettent de m'acheter ces produits sans débourser un seul centime) où j'ai même parfois trouvé d'occasion des romans qui n'étaient plus édités.
Par exemple, j'ai trouvé pour 20 euro sur Amazon un roman que je désirais et qui se vendait aux enchères jusqu'à 80 euro sur eBay.
Sans Internet, je n'aurais jamais trouvé ce roman nulle part.
GeorgesS a écrit:
Le petit "sondage" auquel Lionel nous propose de répondre ressemble, me semble-t-il, à celui que le nouvel annonceur qui apparaît depuis quelque temps lorsque l'on charge la page du forum (serais-je le seul à l'avoir remarqué ?) m'avait demandé de répondre.

Sur le forum ?! Shocked
De quel annonceur parles-tu ? Peut-être parles-tu du bandeau sur la page d'accueil du site, et qui renvoie justement vers Amazon ?
Bibifri a écrit:
je pencherais plutôt pour une pub "contextuelle", qui cible son contenu en fonction de celui du site sur lequel elle apparait.

C'est personnellement ce que j'ai fait en mettant des liens vers Amazon sur mon autre site, permettant d'acheter sur le site en question les romans de la collection.
Sur mon Site de Mary Lester, je n'ai pas mis de tel lien, étant donné que les Editions du Palémon proposent eux-même la vente directe, mais j'ai juste mis un bandeau sur la page d'accueil au cas où l'un de vous veuille offrir un chèque cadeau, pour quelqu'un qui pourrait s'acheter un livre avec Very Happy
Bibifri a écrit:
Mais qu'en est-il lorsqu'on pourrait souhaiter que notre "bon libraire" puisse nous présenter des ouvrages qui ne sont pas des nouveautés ?
Il n'est en effet pas possible à une librairie, fût-elle la mieux achalandée, de maintenir en stock l'ensemble des ouvrages édités.
Comme il doit alors les commander pour satisfaire notre demande, cela revient à ce moment au même de les commander par internet chez l'éditeur.

J'ai assez souvent commandé des romans par l'intermédiaire d'un libraire. En effet, cela revient à peu près au même que de le commander sur le net, mais ça fait fonctionner ces petits commerces.
Alors personnellement, quand j'ai des bons d'achat, je les utilise en achetant sur le net, mais sinon je vais chez mon libraire.
Anne Boëlle a écrit:
Je ne commanderai plus jamais sur Amazon. Une de mes amies, fan de Mary Lester, a commandé Souliko'o sur Amazon.
Elle ne m'en a parlé qu'une fois sa commande faite. Or c'était une semaine avant la date officielle de parution. Curieuse, j'ai regardé le site. Les livres étaient bien proposés avec la promesse d'une livraison immédiate.

Ca, ça doit être une erreure ponctuelle, car je peux t'assurer que pour avoir commandé chez Amazon certains produits quelques jours avant leur sortie, ils ne sont jamais arrivé que le jour même de la sortie chez moi.
Mais il n'empêche qu'il arrive qu'il y ait des erreurs, de la même manière que j'avais vu un reportage qui montrait que certains libraires mettaient parfois "par erreur" certains livres trop tôt dans les rayons. Et par exemple, pour un "Harry Potter" (le reportage parlait de ce cas là), c'est très rapidement que le problème est remarqué car les fans se jettent sur le livre dès qu'il est en rayon.
Anne Boëlle a écrit:
Alors comment s'adapter pour un libraire? La chose est bien plus facile à dire qu'à faire.

Sans doute, mais comme l'a dit Jean, on trouve bien les romans dans les grandes surfaces, ce qui à une époque était sans doute inimaginable. Et ça n'a pas tué les libraires pour autant.
Anne Boëlle a écrit:
Et parmi ces personnes, des gens très érudits, sciences, po, école de commerce, khagne, etc... des gens qui avaient envie de "se laver la tête" et qui n'osaient le dire.

Les romans Harlequins sont effectivement des romans qui se vendent toujours énormément, et à toutes les catégories sociales, et tous les âges. Par contre, c'est quand même essentiellement un lectorat féminin, quand même Very Happy
Anne Boëlle a écrit:
Et où allais-je les acheter? Au super U du coin puisqu'il n'y en avait qu'à cet endroit.

C'est ce qui m'est longtemps arrivé avec la collection de romans fantastiques que je lis toujours, et qu'on ne trouvait plus que dans un rayon caché de certains supermarché, avant qu'ils ne disparaissent de ces magasins également, ou qu'on n'en trouve plus que un ou deux exemplaires du dernier tome.
A noter cependant que pour cette collection, par exemple, depuis qu'elle a changé d'éditeur, et que le nouvel éditeur fait de superbes éditions, ces romans, pourtant passés de 5 à 20 € (passé également du format poche au Grand Format), sont entrés dans le Top 40 des meilleurs ventes. Comme quoi, l'édition y est pour beaucoup aussi. Car dans ce cas, l'ancien éditeur n'accordait vraiment que peu de crédit à cette collection qu'il traduisait des USA.
Anne Boëlle a écrit:
PS : ça fait un peu ras les paquerettes mon affaire, mais si vous saviez le temps depuis lesquel ça me démange de dire cela! Oui, je sais que ce n'est pas "littératurement" correct, mais ça n'engage que moi!

Pas plus ras des pâquerettes qu'autre chose.
Pour certains, la littérature policières comme fantastique reste de la littérature de gare également. C'est sûr que c'est beaucoup moins chiant à lire que Les confession de Rousseau ou du Honoré de Balzac, mais sans doute bien plus intéressant au goût de très nombreuses personnes.
Anne Boëlle a écrit:
Cependant une dernière chose qui concerne la mise en ligne des oeuvres.
Il m'est arrivé d'avoir à lire un livre sur un écran d'ordinateur.
Eh! bien, ce n'est vraiment pas convivial du tout. Pourtant, la lecture était intéressante.
L'imprimer? Vu le prix des cartouches d'imprimantes...
Je crois que la mise en ligne des œuvres n'est pas pour demain. Il y a des progrès à faire.

Je suis d'accord avec toi. Je n'aime pas lire de trop longs textes sur mon écran d'ordinateur, les mains vides à ne pas savoir qu'en faire, appuyé sur mon bureau. Je préfère largement être assis dans mon fauteuil avec le bouquin entre les mains.
Bibifri a écrit:
Les chiffres du téléchargement "légal" sont là qui montrent l'étendue des mauvaises fois respectives des tenants des solutions extrêmes, autant de la répression forcenée (loi DADVSI) que de la diffusion totalement libre.

A propos du potentiel "piratage" futur pour les œuvres écrites, il y a une question toute simple qu'on peut se poser : qu'en est-il aujourd'hui quand on prête un de ses romans à un ami ? C'est la même chose si on lui fournit une copie numérique du roman, non ?

Dans tous les cas, des études ont été faites prouvant que le "piratage" n'est en rien responsable de la baisse de vente de l'industrie audiophonique.
Un exemple tout bête est la musique classique, genre quasiment pas téléchargé sur le net et ou copié, et dont la vente a pourtant baissé autant que celle des autres genres musicaux.
D'autres exemples inverses ont prouvé que le téléchargement ne fait pas baisser les ventes, comme ce groupe anglais (artic monkeys, je crois) qui a mis son album téléchargeable en ligne, ce qui lui a fait connaître un succès monstre qu'il n'aurait pas connu autrement. Après ce succès, le groupe a sorti son CD à la vente (exactement le même que celui disponible gratuitement sur le net) et les ventes ont explosé, le groupe se hissant en tête des ventes. Étrange, non ?

Pour ma part en tout cas, alors que j'étais évidemment contre le piratage, j'en ai eut assez d'être le perdant alors que les "pirates" ne l'étaient pas.
Car les réponses au piratage ont TOUJOURS été les mauvaises. Par exemple, les éditeurs de jeux-vidéos, sous prétexte qu'ils vendaient moins à cause du piratage, ont décidé d'augmenter le prix de leurs produits. Donc qui l'a dans l'os ? L'honnête acheteur. Des éditeurs de musique ont mis en place des protections anti-copies sur leurs CDs, qui empêchaient de les écouter sur un ordinateur (le faisait même parfois planter) ou sur certains autoradios. Pendant ce temps là, les pirates (parce qu'évidemment ils ont rapidement trouvé comment contourner la protection) pouvaient écouter leur copie sans souci. Donc qui l'a dans l'os encore une fois ? L'honnête acheteur.
Et ça a toujours été ainsi fait dans le mauvais sens.
De la même manière, moi qui achète mes CD-R en France, en payant une taxe à la SACEM dessus, ça m'ennuie un peu, quand j'y sauvegarde mes photos numériques, de penser que j'ai payé Britney Spears et Lorie en achetant ce CD, alors que je n'ai rien piraté.

Un ami avait fait un document intéressant sur la DADVSI, si vous voulez le consulter...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 09 Déc 2008, 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Nicolas Hellec a écrit:
A propos du potentiel "piratage" futur pour les œuvres écrites, il y a une question toute simple qu'on peut se poser : qu'en est-il aujourd'hui quand on prête un de ses romans à un ami ? C'est la même chose si on lui fournit une copie numérique du roman, non ?


Tout-à fait, Nicolas, quelle peut être la part de l'incitation à lire là dedans, lors qu'on le fait dans le même esprit qui voit avec plaisir un ami commencer à fréquenter les bibliothèques ?
Est-ce déjà du "piratage", ou y-aura t'il "retour sur investissement" ?
Il est vrai aussi que j'aurais pu lui offrir l'exemplaire qui lui a mis l'eau à la bouche, les livres-cadeaux (dédicacés si c'est demandé gentiment) ne sont pas un présent plus stupide que bien d'autres Wink

Pour l'anecdote, cet ami-là a pris goût à la lecture avec la série Mary Lester (je crois qu'Alain appréciera quelques unes des photos)

Amitiés, Lionel
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 09 Déc 2008, 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

riric a écrit:
une bibliotheque de fichiers informatiques c'est beaucoup moins joli à regarder :

Que oui! regarde comme celle de Lionel est sympa! Le tout converti en fichier, ça ne donnerait sûrement pas envie d'y aller!

Nicolas Hellec a écrit:
qu'en est-il aujourd'hui quand on prête un de ses romans à un ami ? C'est la même chose si on lui fournit une copie numérique du roman, non ? :

Pas tout à fait en ce qui me concerne. Souvent quand je prête un livre, (et c'en est un que, forcément, j'aime!), la personne ne me le rend pas. Donc, je l'achète à nouveau! Pour pouvoir, ou le relire, ou le prêter à nouveau et donc le reperdre! Avec un fichier informatique, ce problème-là serait résolu!
Intéressant ton point de vue sur le piratage. C'est vrai que les gens "honnêtes" trinquent pour les moins scrupuleux.
Et à propos de mauvaise copie : l'autre jour, suivant les conseils avisés de quelqu'un qui a l'habitude de "télécharger" pas mal de trucs, on va dire.., il m'a donné la procédure à suivre pour télécharger ( sans garantie du résultat) l'épisode "Marée blanche" que je souhaitais revoir.
Aïe! J'ai téléchargé des virus et en plus, à cause des mots "Mary" et "blanche" sûrement, il s'agissait de téléchargements "pas chouettes", on va dire.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Ce forum est verrouillé; vous ne pouvez pas poster, ni répondre, ni éditer les sujets.   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    Le forum de Mary Lester Index du Forum -> Général Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante
Page 2 sur 4

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com