Le forum de Mary Lester

[Jean-Claude Colrat]

Voilà, ça y est ! Mary Lester est arrivée dans ma boîte à lettre !

Belle journée. Du franc soleil, une bonne balade apéritive dans une Sologne aux couleurs de l’automne, un repas léger arrosé de saumur-champigny (avec modération), quelques bonnes heures de lecture en perspective pour l’après-midi avec quelques airs du divin Mozart en fond sonore… Ah, la retraite !
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amicalement à toutes et à tous. JCC

[GeorgesS]

Là, Jean-Claude, tu vas vraiment faire des envieux !

[riric]

[tytram]

Commandé sur Amazon.fr
Je devrais recevoir le mien demain.
Dites-moi, sur les photos en page 3 du forum, les volumes ont l'air plus épais que d'habitude

[riric]

413 pages !

J'adore ce genre de pavé, mille fois plus que 2 tomes de 200 pages !

[Jean-Claude Colrat]

Oui un bon gros Mary Lester... Au détour d'une conversation avec l'adjudant-chef Lucas, Mary lui dit qu'elle a trop d'imagination, mais que dire de celle de Jean Failler.
Quel plaisir de retrouver le gendarme Dieumadi et sa bonne humeur ! Il me fait immanquablement penser à Henri Salvador...
A propos de gendarmerie, Georges, je ne pense pas que le Tréouergat de la brigade dont relève Trébeurnou soit celui que tu as repéré sur la carte : un peu loin de Morlaix ! Sans doute que "notre" Tréouergat est tout autant virtuel que Trébeurnou...

PS. Désolé Éric pour mon message de ce midi ! La réception du colis "Palémon" m'avait rendu euphorique...
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amicalement à toutes et à tous. JCC

[alain grandil]

J'aime aussi les gros pavés comme celui-là. En plus, il est très prenant d'emblée, comme l'a souligné Georges. J'ai commencé à le lire et je n'en dirais encore rien, sinon que la couverture arbore une photo plus nette que celles que l'on voyait par le passé. Il y a pas mal de références à Souliko'o, et du coup, on a envie de se ressourcer un peu dans les précédents volumes. Mais rien n'y fait en ce qui me concerne. Je suis pris au piège de ce nouveau récit et je ne me plongerais dans les précédents qu'après avoir terminé celui-ci !
Un petit détail que je me permets de souligner, sans rien dévoiler de l'histoire : celle-ci commence par un jour de printemps que Jean Failler nous décrit de belle manière, avec notamment les fleurs que les employés communaux accrochent aux balustrades métalliques qui bordent l'Odet, et tous ces bourgeons bien lisses qui, gorgés de sève sont prêts à éclore. Dans le précédent opus, souvenez-vous, il était question d'éléments déchaînés sur fond de musique Wagnérienne.
L'histoire, que je n'ai pas terminée, loin s'en faut, n'en est pas moins aussi sombre que la précédente. Même si l'humour n'est pas oublié. Trébeurnou est décidément une contrée où il se passe de bien curieux évènements !
Bonnes découvertes à vous tous, amis lecteurs curieux et impatients !
Pour le moment, la seule critique que je pourrais me permettre, -et je ne pense rien dévoiler d'important- c'est que jusqu'à maintenant, Mary roule toujours dans sa Twingo qui, il faut bien l'avouer, date un peu.

[Lionel]

La poste non plus n'a pas changé ses véhicules depuis un certain temps, grrrr!

Je ne suis pas envieux (Georges) mais impatient ... et inquiet de ne rien recevoir avant de m'absenter.

J'espère qu'en rentrant de mes longueurs de bassin demain midi je trouverai la boite aux lettres pleine ... d'autres choses plus intéressantes que de factures (ou de faire-parts )

Amitiés, Lionel

Ce fil a quand même déjà atteint sa quatrième page ... alors que personne n'a fini de lire le roman !
SVP les veinards, ne dévoilez rien

[GeorgesS]

Mais oui, j'ai fini. J'en suis même à une relecture. Cependant, répondant à ton vœu, Lionel, je n'ai rien révélé de très important.
J'espère que tu pourras recevoir le colis avant ton départ ?
Quand je pense que Nicolas l'avait reçu en avant-première et qu'il a eu la patience de ne pas le commencer aussitôt !
Comme dirait "Calimero" : c'est trop injuste.

[barzaz]

Reçu aujourd'hui! Vacances demain....Imaginez la suite....

[riric]

Fini hier soir également.

Donc l'assassin est .....



... ou comment se faire bannir à vie du forum

J'ai beaucoup aimé en tout cas. A bientot pour le commenter !

[Jean-Claude Colrat]

Je vais tenter de lancer le débat sur le fond sans rien révéler d'essentiel... sans doute ais-je un peu moins aimé qu'Éric.

Ami lecteur, souviens-toi de Te souviens-tu de Souliko’o et de sa dernière page :

« Raoul Florent réussit à échapper à la prison mais ce fut pour un châtiment plus tragique… ceci st une autre histoire. »

Et voilà, on a retrouvé le cadavre de Florent massacré de 49 coups de fusil de chasse et voici donc une autre histoire, la 32e enquête de Mary Lester.

L’auteur des 49 coups de fusil est pris en flagrant délit par les gendarmes qui l’empêchent de tirer le 50e… mais ce n’est pas le meurtrier, sinon il n’y aurait pas de roman ! Il s’est contenté de s’acharner sur un cadavre…

Revoici alors Mary Lester à Trébernou, appelée sur les instances du maire, l’ancien gendarme Kerloc’h. Elle tient un suspect pour le coup mortel initial, à la culpabilité duquel on ne croit pas un seul instant, pendant quelques 200 pages. On essaye de nous détourner un temps, sur une idée de Monette, l’amie de Mary, vers une piste pédophile sans issue. Et puis l’auteur va nous sortir l’assassin de son chapeau à la page 314. Restent alors un suspens sur une centaine de pages pour savoir comment Mary va rapporter la preuve de sa culpabilité.

Certes, Jipi va participer à cette phase finale, d’autant que c’est lui qui a donné par hasard le nom du meurtrier, mais sans que son rôle soit aussi décisif que le laisse penser la 4e de couverture. C’est surtout son nouveau protégé, le gardien stagiaire Bensalem – le scootériste de la couverture – qui a l’intervention déterminante !

Bref un gros volume mais pour un scénario un peu mince peut-être. Après les excellentissimes « Passager » et « Sooliko’o », il aurait été difficile de faire mieux. Jean Failler nous livre ici une honnête enquête de Mary Lester. Le fait que les lieux ne soient pas identifiés et typés comme d’autres romans (Douarnenez, Camaret, Trévarez, etc.) retire un peu d’intérêt à la lecture (en ce qui me concerne), d’autant qu’il n’y a pas cette fois d’escapade exotique… Peu de personnages aussi, quelques silhouettes, et brèves apparitions de Passepoil et d’Amandine Trepon. Le mobile de meurtre est d’une banalité affligeante, l’un des plus courants dans les statistiques de criminologie. Restent une entrée en matière fort intéressante (premier chapitre), l’habituelle joute préliminaire de Mary avec le commissaire Fabien, la petite querelle avec les gendarmes comme d’habitude, des dialogues toujours aussi savoureux (mais sans scène épique comme le conseil de discipline de « Sooliko’o »), et donc une lecture agréable quoi qu’il en soit mais sans verser de larmes…

Et vous, qu'en pensez-vous ?
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[Lionel]

Rien !

[GeorgesS]

Je ne partage pas tout à fait ton point de vue, Jean-Claude. C'est vrai que ce roman ne rivalise pas avec le précédent, mais … j'ai bien aimé …
… dès le début, la roublardise de Mary,
… le côté positif donné au rescapé de la banlieue,
… les égratignures à une certaine hiérarchie de l'EN,
… l'évocation de certains lieux comme Carantec ou l'ïle Callot ou la remontée de la rivière de Morlaix,
… le major,
… et d'autres choses que Jean sait si bien nous distiller.

Je suis un vilain inconditionnel, je sais, mais pas "fayot" !

Bien amicalement,

Georges

[Jean-Claude Colrat]

Georges, je n'ai pas dit que je n'avais pas aimé, mais c'est dur pour ce n° 32 de passer après les 29 et 30/31... Comme je l'ai dit ce nouvel opus se lit très bien, la preuve je n'ai pas pu m'en décrocher et l'ai lu pratiquement en un seul jet !
Par contre j'ai trouvé que l'énigme policière était un peu juste. Cela n'a rien a voir avec la qualité littéraire qui est bien présente.
Comme tu l'écris, être inconditionnel - je crois en être - n'est pas être fayot et n'empêche pas certaines critiques.
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