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La mort au bord de l'étang (3)
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Auteur Message
Nicolas Hellec
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Inscrit le: 27 Mar 2005
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MessagePosté le: 27 Mar 2005, 22:38    Sujet du message: La mort au bord de l'étang (3) Répondre en citant



Chacun peut donner ici son avis sur le roman numéro 3 de la collection Mary Lester : La mort au bord de l'étang
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Nicolas Hellec
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Inscrit le: 27 Mar 2005
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MessagePosté le: 13 Juil 2006, 15:38    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai relu il y a peu ce roman, et j'ai été étonné en le redécouvrant.
Je ne me rappelais pas qu'on entendait parler si tard de Mary dans ce livre, que l'auteur prenait autant le temps de décrire la journée de chasse des personnages.
Je me suis régalé à nouveau avec ce roman qui reste incontestablement un des meilleurs de la collection à mon avis. Jean Failler a même réussi à me faire voire la chasse d'une manière différente pendant la lecture (mais une fois le livre refermé, j'en reviens à mes premières idées Laughing ).

Enfin bref, un très bonne surprise, même lors d'une nouvelle lecture, ce qui prouve la qualité de ce livre.
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alain grandil



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MessagePosté le: 09 Sep 2006, 21:11    Sujet du message: la mort au bord de l'étang Répondre en citant

J'ai moi aussi aimé "la mort au bord de l'étang" (3). Jean Failler et Mary Lester s'en donnent à coeur joie pour fustiger une certaine bourgeoisie qui n'est pas vraiment spécifique à la Bretagne, mais qui sonne bien dans ce roman dans lequel personne n'est épargné. Il semblerait que le monde des chasseurs soit pris pour cible, mais ce n'est qu'un prétexte, voire un simple dépaysement pour l'auteur. Au final, on est assénné par la relative violence de Mary lorsqu'elle met en garde à vue le méchant. Une méchanceté à la mesure des faits relatés d'une manière époustouflante tout au long d'un roman vraiment noir, mais impeccablement clair dès lors qu'il s'agit de dénoncer certaines injustices "propres" à une certaine société de nantis se sentant trop souvent au dessus des lois et de la justice.
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Nicolas Hellec
Administrateur


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MessagePosté le: 11 Sep 2006, 11:22    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as trouvé que le monde des chasseurs était pris pour cible dans cette enquête ?! Shocked

Moi qui n'aime vraiment pas la chasse, j'ai pourtant trouvé que Jean Failler présentait cette activité de manière plutôt positive.

J'ai plutôt trouvé qu'il s'attaquait là aux pseudos-chasseurs, aux "viandards" en quelque sorte, ceux qui ne respectent pas les règles de la chasse etc... mais pas du tout à la chasse en général.

Le vieux chasseur donne par exemple une image très positive de la chasse. On aurait presque envie d'y aller toute une journée avec lui.

Enfin c'est ce que moi j'ai ressenti en lisant ce livre.
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alain grandil



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Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 15 Sep 2006, 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Non, je n'ai pas dit que le monde de la chasse était pris pour cible. J'ai juste dit qu'il semblerait qu'il le soit, mais que ce n'était qu'un prétexte pour fustiger une certaine bourgeoisie. Ceci dit, tu as raison, il s'agit bien de viandards auxquels on a affaire dans ce roman que j'ai lu il y a déjà quelque-temps. Merci de m'avoir rappelé le sympathique garde-chasse qui, comme tu le soulignes à juste titre donne une image de la chasse tout à fait salubre. Au bout du compte, il s'agit sans doute d'un des rares personnages sympathique dans cette affaire ou Mary Lester n'intervient en effet qu'assez tard ; une des clés, peut-être de l'intérêt particulier pour ce roman, de son suspence, de sa qualité littéraire. Jean Failler par ailleurs s'est fort bien documenté sur les armes, les cartouches etc... Ca aussi, j'ai aimé !
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 26 Nov 2006, 15:06    Sujet du message: Répondre en citant

Devant d'aussi bonnes critiques j'ai relu (pour la 3e fois) ce roman qui ne m'avait pas "accroché" : je n'ai toujours pas trouvé - mais cela n'engage que moi - que c'était l'un des meilleurs de la série. Sans doute pas assez "breton" pour moi qui évolue géographiquement entre Sologne et Beauce, terres de chasse Sad
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alain grandil



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MessagePosté le: 30 Nov 2006, 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

Pas assez breton, c'est un peu vrai. C'est le genre d'enquête qui aurait pu se passer n'importe ou en France dans les milieux de la chasse et de la bourgeoisie (en Sologne par exemple). C'est pour cela que je disais que le milieu de la chasse semblait ici être pris pour cible par l'auteur mais que ce n'était qu'un prétexte pour s'en prendre à une certaine classe de bourgeois et de parvenus se sentant bien souvent au dessus des lois. Je n'aime pas la chasse et les chasseurs en général, mais dans ce livre tout est tellement bien décrit, bien avant même que n'intervienne Mary Lester, que d'emblée j'ai senti que c'était un super bouquin. C'est je crois un des tous premiers que j'ai lu dans la série, mais dès que possible je le relirais, avec le même plaisir j'imagine. Dommage qu'il ne t'ait pas emballé, mais ne le relis pas une quatrième fois pour autant ! Bien cordialement, Alain. Wink
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Nicolas Hellec
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MessagePosté le: 01 Déc 2006, 13:22    Sujet du message: Répondre en citant

A mon avis, d'autres romans de la collection ne font pas non plus très bretons. Forces Noires (20) par exemple, aurait pu se passer à Bordeaux autant qu'à Rennes à mon avis.

J'ai justement bien aimé cette différence que possède ce livre par rapport aux autres. Mary arrive très tard dans le livre, et celui-ci est surtout intéressant pour la description de cette journée de chasse dans la première partie (même si l'enquête qui suit reste très bonne).

Donc ce que tu as vu comme des "défauts", Jean-Claude, c'est personnellement ce qui m'a plu le plus dans ce roman Laughing . Comme quoi, les goûts et les couleurs...

Mais de toute façon, de manière générale, d'après ce que m'a dit plusieurs fois Jean Failler, je suis a contre courant de la majorité des lecteurs de la collection. Les romans que je préfère sont souvent ceux qui majoritairement ont moins plu, et inversement.
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 04 Déc 2006, 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne voudrais pas faire du "flood"... Je suis bien d'accord que tous les romans de la série pourraient se dérouler ailleurs qu'en Bretagne. Même "Aller simple pour l'enfer" pourait se passer sur un chalutier japonais en mer de Béring ! Mais dans "Forces noires" on a quand même une description de la ville de Rennes et une excursion à Saint-Méloir (si je me souviens bien), tandis que les lieux de "La mort au bord de l'étang" ne sont absolument pas typés. Seule la présence d'un mareyeur peut évoquer la Bretagne. Mais je comprend que l'on peut aimer ce roman qui est tout de même intéressant et bien écrit (c'est toujours du Jean Failler).
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alain grandil



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MessagePosté le: 05 Déc 2006, 10:24    Sujet du message: Répondre en citant

Pourtant, ce roman se passe bien en Bretagne, avec des personnages de la région... L'étang doit bien se trouver quelque part sur une carte de la Bretagne ! Et Mary Lester n'enquête t-elle pas dans une ville de Bretagne chez un armurier local entre autres ? Le départ de la journée de chasse se situe bien dans une ancienne porcherie transformée en manoir et ce dans un coin de la Bretagne qui doit bien être mentionné dans le roman, tout comme la provenance de la brigade de gendarmerie appelée sur les lieux du crime. Et à la fin, il me semble que le coupable est bien placé en garde à vue au commissariat de Quimper. Donc, pas vraiment Breton dans la mesure ou comme beaucoup d'autres enquêtes de Mary Lester, celle-ci aurait pu se dérouler n'importe où ailleurs. Pourquoi pas en Lorraine ou dans le Midi ? Mais comme tu le soulignes, Jean Claude, c'est bien du Jean Failler ! (passionnant et fort bien écrit) Peut-être faut-il en conclure que tous les coins de la Bretagne ne sont pas aussi typiques que son littoral, par exemple, avec ses ports et la présence de l'océan. Comme le disait Georges à propos de St Malo, la Bretagne est si vaste, et si belle aussi ! Il me parait donc inévitable que les lieux des enquêtes de Mary Lester soient aussi diversifiés que la région si dépaysante dans laquelle elle évolue. Cela permet également à Jean Failler de se renouveler en trouvant de nouveaux tremplins à son talent.
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Nicolas Hellec
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MessagePosté le: 06 Déc 2006, 11:09    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, sans doute que l'intérieur des terres est moins pitoresque. D'ailleurs, Les gens de la rivière, qui fait partie de mes préférés de la collection également, et qui se déroule le long du Blavet, n'est pas aussi "typé breton" que Marée blanche et son port de Concarneau, ou Boucaille sur Douarnenez.
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 06 Déc 2006, 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

Les gendarmes qui interviennent dans cette enquête (adjudant Bervas et brigadier-chef Mérel) sont de la brigade de LANVOLLEC. Je n'ai pas trouvé cette localité. Est-ce une invention de l'auteur ?
Je connais un LANVELLEC dans les Côtes-d'Armor, mais le roman (selon la 4e de couverture) est censé se passer en Cornouailles.
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alain grandil



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MessagePosté le: 08 Déc 2006, 14:18    Sujet du message: Répondre en citant

Il se peut en effet que l'auteur ait voulu quelque peu "délocaliser" son roman afin que chaque lecteur puisse se faire son propre cinéma dans la campagne bretonne. Finalement, il est bon de se faire un peu d'imaginaire en lisant. L'imagination au pouvoir, tel est peut-être le message que Jean Failler a souhaité faire passer pour cette enquête qu'il n'a peut-être pas jugé utile de localiser à tout prix, les investigations de Mary Lester étant par ailleurs de tout premier plan tout au long de cette histoire. Confused
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Lionel



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MessagePosté le: 19 Déc 2006, 23:43    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai été titulaire d'un permis de chasser que deux ans (il y a quarante ans de cela) et cette description d'une "chasse d'affaires" correspond tout-à fait aux comportements imbéciles dont j'ai gardé le souvenir .... dans les bordures de la forêt de Rambouillet !
Néanmoins si j'ai hélas exercé quelque adresse au tir surtout lors de ces chasses sur invitation dans le milieu professionnel ou évoluait mon père, celui-ci a quand même eu quelques occasions de me faire découvrir la "vraie chasse", celle qui ne ramène pas à tout prix un carnier plein de gibier d'élevage.
Voila pourquoi, même si ce n'est pas le plus régionaliste des épisodes des enquêtes de Mary, c'est un de mes préférés tant la description de ce milieu particulier est fidèle.
Et depuis longtemps, je suis passé à la chasse photographique (j'y suis beaucoup moins adroit)


Dernière édition par Lionel le 17 Jan 2008, 21:51; édité 1 fois
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alain grandil



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MessagePosté le: 21 Déc 2006, 21:35    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà un avis autorisé et pertinent sur le monde des chasseurs ! Un monde que je ne connais pas ou très peu. Je ne sais pas si Sisyphe était heureux à pousser sans relâche son rocher, mais je me demande s'il y a des chasseurs heureux... J'en ai connu quelques uns qui, échappés de leur milieu, ne m'ont pas, à la réflexion, paru être des gens vraiment épanouis, ou plutôt devrais-je dire en accord avec eux-mêmes. J'ai le sentiment vis à vis de la chasse d'un univers plutôt paradoxal ou en tous cas ambivalent où les comportements imbéciles le disputent à l'instinct d'en découdre d'une certaine manière... avec la vie.
Il vaut sans doute mieux être un chasseur d'images moyen qu'une fine gachette en chasseur tout court. Quant à la vraie chasse, peut-être répond -t-elle à de vrais besoins, ou du moins à une certaine éthique.
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