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Te souviens-tu de Souliko'o ? Tome 1 et 2 (30 & 31)
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Auteur Message
Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 20 Oct 2007, 20:21    Sujet du message: Répondre en citant

Oh ! Lionel. Mary Lester : un somnifère Embarassed Crying or Very sad
J'espère ne pas avoir trop anticipé sur ta lecture... je me suis retenu. Je n'ai rien révélé sur "Souliko'o" Wink
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amicalement à toutes et à tous. JCC
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 21 Oct 2007, 13:16    Sujet du message: Répondre en citant

Hé non, justement !
C'est l'une des rares lectures qui me tiennent éveillé au-delà de trois pages, à cette heure-là Wink
Sinon, en "vacances" par exemple, je dévore ..... de jour !
Mais j'apprécie la boutade, bien envoyée Wink

Amitiés rigolardes
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 24 Oct 2007, 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Ca y est ! Je viens de les recevoir aujourd'hui, les deux tomes de "Souliko'o" gentiment dédicacés par Jean Failler ! Very Happy
Avant d'en commencer la lecture, je voulais dire que d'emblée, l'auteur a fait fort ! Rien qu'à lire les quatrièmes de couverture, on sent qu'il s'est appliqué et investi dans une histoire hors du commun. Franchement, ça présage pour moi de bons moments de lecture !
En ce qui concerne les têtes de chapitres, je réitère ce que j'ai déja écrit ici : c'est un truc qui me plait et qui me rappelle de fabuleuses heures de lecture passionnantes des oeuvres de Jules Verne.
Je pense qu'il s'agit d'un procédé qui a pour but de tenir le lecteur en haleine tout en le guidant au cours de son voyage au travers des lignes et des pages. Tout le talent de l'écrivain réside dans le fait qu'un résumé préalable de ce qui va suivre n'entame en rien le suspence qu'il a pourtant en partie dévoilé. C'est aussi une invitation à lire, un appel à la découverte, un clin d'oeil qu'il nous fait.
Alors je dis bravo ! Chapitre 1, Chapitre 2, c'est monotone... Ca nous incite parfois à poser le bouquin lorsque les paupières se font un peu lourdes. Certains auteurs ne mettent plus qu'un numéro : 1. 2. 3. etc...
Alors, vous pensez bien, des têtes de chapitres comme celles-là, c'est une véritable invitation à voyager dans le monde que l'auteur a créé pour nous ! Invitation à laquelle je souscris illico pour Souliko'o !
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 26 Oct 2007, 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Failler est dans Le Telegramme pour la sortie de la dernière enquête de Mary Lester. L'est t'y pas beau notre ami sur cette photo ? Very Happy
riric a écrit:
dans un Mary Lester, je n'ai pas besoin de cette accroche pour avoir envi de lire le chapitre ! Et cela gâche un peu (beaucoup ?) le suspense selon moi...

C'est ce que je disais à Jean également. Je trouve que ces résumés qui résument en quelque sorte le chapitre en disent parfois trop. Certains éléments y sont révélés et le suspens disparait donc par endroit.
Jean Failler a écrit:
Comme je ne voyage pas, j'ai réuni des documentations sur ce pays.

Eh bien c'est là qu'on reconnait le talent, parce que j'ai franchement cru que tu avais été te promener en Australie, Jean. On s'y croirait ! (enfin, comme je n'y ai jamais été, je ne pourrai pas comparer, mais les descriptions nous mettent vraiment dans l'ambiance).

J'ai peu avancé dans le second tome, car je suis pas mal occupé en ce moment, mais de ce que j'en ai lu, j'aime beaucoup. Un dépaysement total, et des descriptions de paysages que peu d'entre nous connaissent sans doute.
J'aurai sans doute un peu plus de temps pour lire ce week-end, donc je vais en profiter Very Happy
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GeorgesS



Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 359
Localisation: 06700 St Laurent du Var

MessagePosté le: 26 Oct 2007, 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Nicolas pour ce petit document !
Nous sommes gâtés cette semaine, entre ton "papier" et la video de Riric !
Continuez, je vous en prie car dans mon "extrème Sud-est" je ne pense pas à me brancher sur tous les sites possibles.

D'accord avec toi, pour apprécier la description d'un pays qu'il me semble maintenant un peu mieux connaître.

Je te souhaite d'avoir un peu de temps pour la lecture, car je t'assure, les derniers chapitres sont … aux petits oignons !

Amicalement,
Georges
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Yann-Bêr



Inscrit le: 15 Mai 2005
Messages: 20
Localisation: Trop loin de la Bretagne

MessagePosté le: 27 Oct 2007, 20:41    Sujet du message: Répondre en citant

Ce soir je passe en deuxième lecture... plus réfléchie.

La première impression est purement viscérale : j'aime !

Quelques gênes toutefois sur certains côtés administratifs où j'ai relevé quelques incohérences avec la réalité. En particulier avec les RG qui n'ont aucuns pouvoirs du type inspection générale.
Mais si l'auteur a le droit d'imaginer des situations, il a aussi le droit de créer un univers administratif.

C'est quoi cette histoire de têtes de chapitres ?
Moi quand je lis du Mary Lester, je lis du Marys Lester. Chapitres, numéros de pages et autres billevesées ne me sont même pas visibles !
Je suis ni pour ni contre, mes yeux sont sélectifs dans ces cas : il ne voient que le texte.
Shocked
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 27 Oct 2007, 21:49    Sujet du message: Répondre en citant

Ah, les RG !

Ils tombent à pic pour être cette "police parallèle" (et bien entendu tendance ripoux) dont les lecteurs se régalent de les voir renvoyés à leurs basses manœuvres par une Mary qui devient de plus en plus méfiante (ou expérimentée, ou un brin paranoïaque) au fil de ses rencontres avec ces "forces noires" de tout poil.

Bon, je ne sais pas quelles sont au juste leurs réelles prérogatives et j'adhère à l'idée "qu'on s'en fout un peu" et qu'on laisse ça dans le champ de liberté de l'auteur.
D'autant plus je crois qu'il est question de fusionner ce service avec la DST ?
Ce qui va encore alimenter les fantasmes sur le sujet Smile

Moi aussi ça m'embête un peu de voir Mary se défendre des coups bas de ces sbires d'opérette en argüant notamment de la protection du Conseiller Mervent dont l'échine n'avait pourtant pas prouvé une raideur à toute épreuve à une autre époque, mais bon, c'est du roman, on se délecte des retournements de situation comme d'une bonne pièce (de boulevard, sans mépris) et on savoure ce roman, comme les précédents.

Une autre petite remarque : le soutien du Commissaire Fabien à Mary a parfois été plus timoré et attentiste, cette fois le bonhomme semble n'en avoir "plus rien à cirer" des précautions de carrière et cette fois-ci il attend benoitement et sans défausse l'inévitable triomphe final de Mary.
En attendant, il ne lui a toujours pas payé ce fameux repas gastronomique !

Je n'ai pas compris non plus qui était ce "correspondant local" australien assermenté dont on tente (vainement) d'opposer le témoignage à celui de Mary?
Un pur coup de bluff ? Mary pourtant n'a rencontré aux antipodes que des amis ?

Mais au final, encore de bons moments de lecture.

J'ai encore deux tomes des enquêtes de "Bony" à lire, j'y retourne (en Australie)

Amitiés à tous, Lionel


Dernière édition par Lionel le 06 Jan 2011, 13:53; édité 1 fois
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libellule01



Inscrit le: 09 Nov 2006
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Localisation: 01

MessagePosté le: 30 Oct 2007, 10:10    Sujet du message: Répondre en citant

j'ai adoré ces nouvelles de Mary Lester.....
Très fines en psychologie humaine;remarquablement pratique et logique concernant les renseignements obtenus de Charlie le dingue.
Mr Failler nous a offert une bouffée d'air frais incomparable chargée de ces vérités sous jacentes:même si l'australie est le pays neuf dans lequel notre Mary pourrait être tentée d'y vivre,elle ne n'y a pas son histoire ,son patrimoine et ses racines.

J'ai lu dernièrement un Arthur Upfield,et je suis retournée avec Mary en australie avec environ 50 à 70 ans de différence.Et pourtant peu de choses ont changées.

Concernant les en-têtes de paragraphe, comme Alain, je les ai vus dans des livres de Jules Vernes.Au début j'étais un peu agacée ,puis au fil de l'histoire je me suis frottée les mains en me demandant par quelle astuce Mary allait se sortir de ses ennuis.

En résumé pour moi:c'est un très Mary Lester que j'ai dévoré.Son ironie et son verbiage sont équilibrés à souhait.
Je ne regrette qu'une petite chose,c'est par exemple que Mary soit légèrement plus féminine sans être nombriliste:c'est à dire elle se coiffa et attacha ses cheveux.....elle enfila un pull doux et confortable.....
bref sans être possédée par son image elle peut refléter des soucis de confort qualité et bien être qui transparaissent dans ses choix musicaux et gastronomiques.....
Après cette longue tirade je vous souhaite à tous une bonne journée et bonne lectures
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alain grandil



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MessagePosté le: 06 Nov 2007, 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai terminé les deux tomes de "Te souviens-tu de Souliko'o" en un temps record. Au point que comme Yann, j'envisage une seconde lecture, mais pas avant d'avoir laissé décanter un peu.
Dire que j'ai aimé est un euphémisme. J'ai adoré !
Cette fois-ci, je ne vais pas faire comme pour "Le passager de la Toussaint" en dévoilant trop d'un coup... Pareil, je suis encore sous le charme et je laisse agir avant d'essayer d'en mieux dire.
Ce qui m'a marqué, en début de lecture, ce sont les magnifiques descriptions de paysages bretons. Jean Failler a fait fort ! Un très beau travail d'écriture lorsque, sous la tempête, Mary Lester contemple les éléments déchaînés. Lorsque Jean Failler se fait lyrique...
L'humour enfin ! Il y a un chapitre particulièrement savoureux à la lecture duquel je me suis franchement marré. Eh oui, c'est lorsque Mary fait la connaissance de l'adjudant Lucas et du jovial brigadier Dieumadi ! Un grand moment comique, ô combien ! Et puis j'ai été pris dans le tourbillon qui a suivi, intense, diversifié, passionnant, riche !
Je reviendrais bien sûr sur d'autres passages mémorables de cette aventure et sa face australienne fort bien réussie.
Concernant les en-tête de chapitres, comme Libellule, j'ai aimé. Cela rappelle indéniablement Jules Verne, Alexandre Dumas, pour ne citer qu'eux. Et pour moi, c'est un plus qui dévoile sans casser, qui invite sans dénaturer.
Bravo Jean Failler !
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Jean-Claude Colrat



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Localisation: Orléans

MessagePosté le: 11 Nov 2007, 23:01    Sujet du message: Répondre en citant

C’est de nouveau un roman « gigogne » que nous a livré Jean Failler, dont les trois parties s’imbriquent grâce à un scénario cuisiné « aux petits oignons » par un auteur qui nous étonne de plus en plus. Very Happy

Nous partons sur une affaire de pollution agricole comme la Bretagne en connaît hélas trop (et pas seulement de la part d’étrangers…) et de querelles d’intérêts où un propriétaire terrien est prêt à tout pour agrandir son domaine, au détriment de ses voisins les plus vulnérables et au mépris de la communauté, au désespoir du maire et de la maréchaussée ! Comme dans La régate du Saint-Philibert (n° 17) où ces déviances étaient déjà abordés à propos de la pisciculture, les politiques autorisent et couvrent de tels actes. Le pire, c’est qu’ici ces actes délictueux sont commis pour faire pousser… des fleurs ! Vous avez dit « peace and love » ? Wink

Pour aller aux racines de ces événements, Mary Lester va devoir aller au bout du monde, aux racines des civilisations, chez les aborigènes. Là elle va trouver un autre aspect des violences perpétrées par le même malfaiteur : la violence raciste et la violence machiste. En contrepoint, elle va aussi trouver la beauté de la nature et l’amitié simple de ses hôtes fortifiée par quelques notes de piano avec en plus le souvenir de la mère de notre héroïne décédée à sa naissance. Notre Mary en est tellement émue qu’elle en est au bord des larmes, et cela me paraît nouveau car elle n’avait eu jusqu’à présent que des larmes de rage ou de douleur ! Mais la voilà prête à contre attaquer.

Retour en Bretagne, troisième partie et troisième poupée russe… c’est la découverte du trafic que tout cela cache, mais je n’en dirai pas plus pour ne pas déflorer l’issue de l’intrigue purement policière.

Toutefois, pour arriver à ses fins, Mary a dû faire preuve d’une mauvaise foi éhontée, en niant jusqu’au bout l’acte peu honnête qu’elle a commis pour mettre à mal le méchant Vanco, en attentant au pneu de son monstrueux tracteur. Pourtant, quand on lit bien ses déclarations face au conseil de discipline, elle ne ment jamais grâce aux manoeuvres extrêmement subtiles qu’elle (ou plutôt Jean Failler) a mises en place préalablement. Car les dialogues de ces derniers chapitres concernant « le procès de Mary Lester » sont à déguster sans modération : peut-être les plus savoureux de toute la série de romans. Very Happy

Quant à l’un des principaux instigateurs du réseau de trafic démantelé par les gendarmes grâce à Mary (qui encore une fois se place en retrait pour la gloire tirée de l’arrestation des malfaiteurs), il semblerait que l’on doive en réentendre parler prochainement… et cela, comme le disait Rudyard Kipling repris par Jean Failler à la dernière ligne de son roman, c’est une autre histoire… Rendez-vous donc au n° 32 Question
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alain grandil



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MessagePosté le: 13 Nov 2007, 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Claude nous a encore fait une fiche de lecture impeccable !
Je vais avoir du mal à faire de la surenchère... Mais ce n'est pas le but, bien évidemment.
"Te souviens-tu de Souliko'o" est une histoire très aboutie, complexe, très bien écrite. Une histoire qui accroche, une histoire pas banale, avec cette fameuse saison australienne, une histoire qui vous prend illico sans vous lâcher.
J'ai beaucoup aimé ces deux livres en trois parties !
Jean Failler y a réalisé un excellent travail d'écriture. Les descriptions sont somptueuses. Certains passages sont d'une rare qualité littéraire et l'on se prend à s'attarder sur des paragraphes emprunts d'un véritable lyrisme.
Le comique n'est pas oublié, tous les ingrédients d'un bon roman sont présents. L'on a affaire à un très bon livre (deux livres, en fait...)
Ben non, je ne vai pas m'attarder davantage, ce sera pour une autre fois. J'ajouterais tout de même qu'on découvre ici une Mary Lester toujours aussi enjouée et volontaire, mais aussi plus ouverte aux autres, plus sensible semble t-il que précédemment. Sans doute plus romantique, allez savoir...
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
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MessagePosté le: 16 Nov 2007, 22:49    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai oublié de vous dire : là où j'habite, il ne reste plus beaucoup d'exploitations agricoles. Cependant, hier, j'ai vu un tracteur. Un tracteur énorme, pareil à celui de Vanco, passer dans la rue qui borde ma maison. Il tractait même une imposante remorque. Un sacré attelage, je vous assure. Rien d'extraordinaire là-dedans, me direz-vous...
Mais depuis que j'ai lu "Te souviens-tu de Souliko'o", j'ai un facheux à priori à l'égard de ces engins arrogants et inquiétants, un peu comme les gros 4X4 qui sillonnent désormais villes et villages.
De plus, le type qui conduisait celui-là n'avait rien de commode. Son allure aux commandes ne me disait rien de bon. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien mijoter en empruntant ma rue et quelle était la raison qui faisait qu'il s'y trouvât.
En fait, il y avait une déviation ; et ce jour là, même les tracteurs passaient par mon quartier, furieux et roulant trop vite, poursuivant de frêles Twingo et autres Mini...
Et ça, les gars, je l'ai vu de mon jardin. J'ai vu ça d'un mauvais oeil, vous pouvez me croire ! Very Happy
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Lionel



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Messages: 818

MessagePosté le: 16 Nov 2007, 23:38    Sujet du message: Répondre en citant

Comme promis un petit mot sur des détails qui m'ont bien amusé, je me suis dit "trop forte, Mary !" en voyant l'usage qu'elle fait de son téléphone portable !

Je dois avouer que je fais partie des 5 % de "ksapeutfout !" et non des 95 % de "t'es où ?" et que l'usage qui est fait le plus souvent de ce merveilleux outil (au sens technologique) a le don parfois de m'horripiler.

Alors, de la part de l'auteur, qui a mis un terme à nos spéculations automobiles en argüant d'un désintérêt certain pour le "modernisme" (sinon pour l'aspect utilitaire), cela m'a beaucoup amusé de le voir se lancer dans la description d'un usage aussi sophistiqué (et dénonciateur, hou !) de son mobile par l'héroïne !

Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler la chose, mais, comme qui dirait "y'a des fois, ça fait peur quand on voit ça !"

Jean, rassurez-moi, cette idée là, c'est de l'humour ?

Mais après tout, mieux vaut s'en servir à ces fins, que pour diffuser sur la toile des scènes insoutenables (de bêtise, de violence, etc....) comme on le voit hélas si souvent.

Et la valse des "couteaux d'officier de l'armée suisse" !
C'est ainsi que je les ai vu être nommés dans une question écrite posée par un député (qui voulait savoir si l'armée française qui en avait passé une commande l'avait fait auprès de fabricants français pour soutenir l'activité artisanale dans la région de Thiers, sic !)

Là encore, Jean, est-ce bien raisonnable ? Mais que c'est amusant pour une fois de "voir le coup venir" (oui, cette fois-ci et cette fois seulement j'avais deviné le stratagème dès le début en me disant "il ne va pas oser ?")
Eh bien si ! vous l'avez fait ! Dépêchez-vous d'aller récupérer l''objet du délit dans la plate-bande, car étant possesseur moi aussi depuis toujours de cet ustensile j'irais bien récupérer celui-là en souvenir Wink (mes collègues m'avaient surnommé "Bibi Mac Gyver")

Outre les descriptions de paysages, les savoureuses prises de bec et les touchantes amitiés que nous vaut le "sacré caractère" de Mary, ce sont ces petites touches d'humour cachées que j'apprécie dans ces romans.

A bientôt, Lionel
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Jean Failler



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Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 17 Nov 2007, 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

Vu les utilisations sordides (ou inconscientes ?) qu'en font certains jeunes, j'ai pensé que ces sacrés téléphones portables qui savent maintenant tout faire (mais pas entre mes mains, hélas !),pourraient, entre les mains expertes de Mary Lester, servir pour une bonne cause.
Elle s'en était déjà servie à cet effet dans "Bouboule est mort", si vous voulez bien vous en souvenir.
Je me suis rendu compte depuis longtemps que le fait de photographier des individus violents les calmait ou les mettait en fuite.
J'ai chez moi un gros flash électronique et quand j'entends des bandes au sortir des bistrots commencer à casser les voitures, je tends un bras par la fenêtre et j'envoie quelques flashs dans la rue.
Le flash n'étant relié à aucun appareil photo, ça reste du domaine de la dissuasion, mais allez-y, essayez, ça marche ! (et ce n'est pas violent)
Quant au couteau Suisse égaré dans son massif, je l'ai récupéré depuis belle lurette. À ce sujet, une lectrice Suisse (qui m'en a d'ailleurs offert un) me fait remarquer que le vrai couteau suisse est rouge avec une croix blanche. En décrivant celui de Mary blanc avec une croix rouge, je n'ai fait que reproduire le drapeau de la Croix Rouge (créé par Henri Dunant en 1864 et qui a repris pour créer son drapeau les symbles suisses, mais en inversant les couleurs).
Voilà, vous voyez comme on s'instruit auprès des lecteurs de Mary Lester ?
Bien à tous,
J. Failler
_________________
Auteur des enquêtes de Mary Lester
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 17 Nov 2007, 23:14    Sujet du message: Répondre en citant

Tant pis Jean! je continuerai donc à utiliser la version bleue "marine" du mien (celui que m'a offert mon épouse pour me consoler d'avoir passé la cinquantaine). La croix blanche sur fond rouge s'y trouve sous la forme d'un petit écu.
Muni d'une épissoire (dont je n'ai pas l'usage), c 'est le seul dans la gamme (à ma connaissance) dont la grande lame soit crantée (afin de couper les drisses) et se bloque en position ouverte avec un cran. Il ne quitte pas ma poche, mais j'utilise des Opinel (autre légende) pour mes "bricolages" de vacances (musiques vertes etc...).
J'avais remarqué aussi cette inversion de couleurs mais comme depuis quelques années on peut en voir des verts (couleur "nature") et autres variantes, ce détail restait plausible.
Anecdote : je me souviens avoir remis un jour en place le viseur de mon vieux camescope en utilisant le petit tournevis qui se loge dans les spires du tire-bouchon. Il était impératif que je réussisse, cet après-midi là était le point culminant de la classe de découverte de ma copine instit', dont je devais absolument ramener des "traces" pour attester de la véracité du "projet pédagogique" (le ver à soie).

Mais donc, bravo pour le clin d'oeil de cet usage du bijou technologique que l'intemporelle Mary invente, elle qui est aussi à l'aise avec une connection internet depuis sa chambre d'hôtel cosy qu'à la barre d'une bête de course ou devant un piano de concert.

Un Tintin au féminin, le style du narrateur en prime !

Merci, et comme on dit "à bientôt pour de nouvelles aventures !"

Ah, vivement le printemps Wink

Amitiés, Lionel


Dernière édition par Lionel le 06 Jan 2011, 13:57; édité 1 fois
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