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Les gens de la rivière (15)

 
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Auteur Message
Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 27 Mar 2005, 22:29    Sujet du message: Les gens de la rivière (15) Répondre en citant



Chacun peut donner ici son avis sur le roman numéro 15 de la collection Mary Lester : Les gens de la rivière
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
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Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 25 Mai 2007, 15:39    Sujet du message: Répondre en citant

C’est sous la forme d’une sorte de devinette proposée à Mary Lester que commence cette enquête passionnante et riche en rebondissements qui se passe tout au long de l’Odet. Une des plus belles rivières de France, dit-on. Après l’avoir visitée de Bénodet à Quimper lors d’un séjour dans le Sud-Finistère, je suis plutôt d’accord avec cette appréciation ! Jean Failler ne pouvait pas louper ce cadre enchanteur et mystérieux pour y transposer son héroïne. Ce quinzième roman de la série nous offre une énigme de qualité pour laquelle Mary va faire preuve d’une imagination sans borne, d’une forte dose d’intuition qui ne se démentira jamais au fil du récit, et d’un dynamisme que lui envieraient nombre de mâles. Plus volontaire que jamais, elle ira traquer partout, sur le cours et les berges de la rivière, et même jusqu’au fond d’un cimetière, les traces du grand banditisme. Cet univers implacable sévit là ou on l’attend le moins, sur les bords d'une paisible rivière se jetant dans l'océan. Il est aidé en cela par des gens sans scrupules ni humanité, imbus de leurs prérogatives datant d’une époque révolue depuis longtemps, mais prêts à tout pour redorer leur pitoyable blason… Lorsqu’on n’hésite ni à torturer ni à tuer pour tenir son rang, il y a aujourd’hui de quoi se pencher sur le problème. Mary ne s’y est pas trompée, même si elle aura eu sa part de fil à retordre dans cette affaire aussi glauque que les eaux de l’Odet par mauvais temps. Elle sera aidée par le fidèle Fortin, très présent dans cette enquête, et même le commissaire Fabien finira par s’investir personnellement pour que jaillisse un peu de lumière dans cette sombre histoire.
Une histoire que je vous recommande à tous afin que nous puissions en discuter ensemble, car je suis persuadé qu’il y a beaucoup à en dire.
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
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MessagePosté le: 25 Mai 2007, 20:29    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un moment que j’ai lu Les gens de la rivière. Je m’en souviens comme d’un roman à l’atmosphère glauque, le plus glauque sans doute de toute la série. Morbide aussi lorsque Mary doit aller fouiller au fond d’un caveau dans un cimetière…
Encore une fois, Jean Failler renouvelle le genre puisque l’héroïne n’est pas chargée d’une enquête mais s’en charge elle-même à la suite d’un communication téléphonique anonyme qui l’oriente sur les mystérieux cadavres retrouvés sur l’Odet : officiellement des malheureux accidents !
Il va falloir que j’y replonge un de ces jours.
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 26 Mai 2007, 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

Glauque est le mot, tu dis vrai, Jean Claude. Morbide, oui aussi, mais cependant ce n'est pas le plus triste des romans de la série, ni le plus déplaisant, loin s'en faut. Malgré tout ce qui s'y trame, il y a toujours une bonne dose d'humanité, d'humour et d'espoir qui rend profondément salubre la lecture des "Gens de la Rivière". Une descente aux enfers en demi-teinte, presque comique parfois, lorsque par exemple aucun gendarme n'est volontaire pour descendre dans le fameux caveau. (c'est bien sûr Mary qui s'y collera... avec une idée en tête !) Finalement, on assistera à un duel encore une fois épique entre gendarmerie et police, arbitré par une femme fâcheuse, une hétaïre égocentrique dépourvue du moindre complexe qui semble constituer le plus monumental outrecuidant jamais apparu dans la série. Une sorte de cuistre hors catégorie et... une femme. Sad C'est vrai que de ce côté là aussi, c'est désespérant ! Very Happy
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 07 Juin 2007, 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

C'est sans doute cette atmosphère glauque et l'originalité de l'enquête, que Mary se confie elle-même comme le dit Jean-Claude, qui en fait une de mes préférés de la collection.
Cette fois-ci encore, c'est durant un moment de calme pour la police que Mary va "s'occuper" avec cette affaire.

Glauque peut-être, mais il pourrait y avoir pire.

Ahhhhh ! Ce que j'aimerais voir Mary dans une enquête vraiment très sombre, bien loin de tout ce qu'on a eut jusqu'à présent !
Mais j'imagine qu'une bonne partie des lecteurs de la collection ne seraient pas prêts à une telle chose.
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
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MessagePosté le: 08 Juin 2007, 21:34    Sujet du message: Répondre en citant

C'est incontestablement un roman fort de la série, j'en suis persuadé. Glauque, encore d'accord, mais pourtant, il y a le contact avec ces gens de la rivière qui ne sont pas tous issus du même moule que les brigants qui y sont décrits, voyous ou trafiquants, châtelains en quête d'un blason à redorer vite fait quoiqu'il en coûte à la piétaille. Bref, c'est bien amené. L'histoire est toute en rebondissements, emprunte d'aventures en tous genres, avec des veilles nocturnes mémorables auxquelles même le commissaire Fabien participera, rongeant son frein, faute de ne pouvoir griller une cigarette... Comme quoi les aspirations de chacun dans ce roman sont toutes différentes et bien campées. Il y aura même un fameux intriguant en la personne de Figarelli, un ancien légionnaire qui tâtera lui aussi du fameux "45" de Jean Pierre Fortin et qui, le coccyx en compote finira sous la pression par se déballonner vite fait. (comme quoi chacun finit un jour ou l'autre par faire connaissance avec son point faible)
Seul petit regret dans cette histoire menée tambour battant : les trafiquants de drogue. Ils se sont rendus bien rapidement à la raison. Même si le dispositif de police et de gendarmerie mis en place pour les arrêter était d'envergure, je n'aurais pas détesté que ces deux canailles se rebiffent un tantinet, ne serait-ce que pour se faire arranger un peu le portrait par Fortin et quelques-uns de ses collègues. Car ne l'oublions pas, il y a eu d'innocentes victimes à cause de ces crapules dans cette affaire. Affaire glauque il est vrai, et dans laquelle certains avaient le don de savoir naviguer en eaux troubles...
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 17 Juin 2007, 21:52    Sujet du message: Répondre en citant

J’ai donc relu Les gens de la rivière, le seul roman de la série que je n’avais pas encore repris, tant il m’avait laissé une impression que je ne puis vraiment qualifier.

J’avais écrit « atmosphère glauque » et je pense devoir le maintenir. Mais cette fois j’ai effectivement mieux apprécié ce roman intéressant.

Il y a tout de même beaucoup de « souffrances » dans ce livre. Tout d’abord comment ne pas compatir au sort réservé à ce malheureux héritier d’une famille aristocratique atteint d’un (plus ou moins) léger handicap mental, sort qu’il partage avec sa chienne martyrisée par des gens sans scrupule et uniquement attirés par l’argent et d’ailleurs de l’argent sale. Comment ne pas non plus compatir au sort de cette pauvre Mme Cadou qui a bien du mal à se sortir de son deuil tant elle est persuadée qu’ « on » lui a tué son mari.
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