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Le forum de Mary Lester Forum des enquêtes de Mary Lester et de la littérature policière
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Nicolas Hellec Administrateur
Inscrit le: 27 Mar 2005 Messages: 475
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Posté le: 17 Juil 2007, 23:37 Sujet du message: |
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Merci beaucoup, Jean, pour ce petit cadeau que tu nous a fait.
Décidément, quel plaisir de te voir ici ! |
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pierre17
Inscrit le: 20 Oct 2008 Messages: 83 Localisation: une île en Charente
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Posté le: 02 Déc 2008, 12:15 Sujet du message: |
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Mille mercis pour cette micro nouvelle qui nous remet dans l'ambiance du " chien jaune " de Simenon , une des enquêtes de Maigret que je préfère . Mais pourquoi donc ce pauvre Georges est-il mort ? Chute , suicide , ou bien , se sentant dans la peau de son " père naturel " avait-il l'habitude de mettre son nez partout et découvert des informations sensibles ??? La pénombre qui tombait n'a pas permis au seul témoin de tout bien voir , et puis avant de tomber , l'homme allait et venait en courant : fuyait-il un agresseur ? Je trouve ML peu curieuse sur cette affaire , la hâte de retrouver son Lilian ? Encore plus fade que d'habitude d'ailleurs . Et Moisan , qui connaît tout le monde à Concarneau aurait eu peut-être quelques infos à donner à ML si elle lui en avait laissé le temps ...
Ah , si Jules ( Maigret ) , avait été sur place , il n'aurait pas hésité , lui , à abandonner Mme Maigret pour aller renifler sur les lieux du drame !
ML être aussi peu curieuse ? Soit elle est dépressive , soit nous sommes en 2034 et elle est bientôt à la retraite et Lilian lui amène les petits-enfants pour le week end et c'est le fantôme de Moisan qu'elle a rencontré , soit l'amour rend aveugle et elle oublie tout en attendant son amoureux , OK , mais au moins , que ce soit un homme de caractère et pas un fils à papa falot et quasi transparent ... |
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alain grandil
Inscrit le: 09 Sep 2006 Messages: 892 Localisation: entre Metz et Luxembourg
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Posté le: 02 Déc 2008, 14:57 Sujet du message: |
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Petit commentaire à chaud, Pierre : pour répondre à toutes les questions que tu te poses, il aurait fallu que Jean Failler s'attèle à un roman plutôt qu'à une nouvelle qui se veut, et parfois s'oblige, condensée.
Je me permets d'ajouter que la rédaction d'une nouvelle, surtout policière, n'est pas chose aisée. il faut faire l'impasse sur bien des détails, au risque de manquer de crédibilité. J'en sais quelque-chose, puisque, si je peux me permettre, j'en ai commis une moi-même. L'exercice n'est pas aisé, crois-moi. Mais d'un autre côté, le lecteur se doit d'aborder une nouvelle avec une perception différente que pour un roman. Cela ne doit en rien l'empêcher de faire fonctionner son imaginaire. C'est juste une autre approche littéraire, je crois. |
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pierre17
Inscrit le: 20 Oct 2008 Messages: 83 Localisation: une île en Charente
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Posté le: 03 Déc 2008, 12:16 Sujet du message: |
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Tout juste , je ne me risquerai jamais à écrire ! Non ces questions ont été posées de façon un peu perverse afin que l'auteur nous régale avec une suite de cette nouvelle ... J'ai donc laissé libre cours à mon imagination pour poser ces questions en partant du texte " officiel " .
Et puis , je ne comprendrai jamais l'attrait de ML pour ce Lilian , mais comme la réalité dépasse souvent la fiction ... D'ailleurs ML elle-même ce soir-là n'était pas en verve , car " on peut dire qu'il a cassé sa pipe " , elle a fait beaucoup mieux ! La perspective d'une soirée avec Lilian ne devait guère l'enthousiasmer . |
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Anne Boëlle
Inscrit le: 14 Oct 2008 Messages: 365
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Posté le: 03 Déc 2008, 20:37 Sujet du message: |
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Le coeur a ses raisons, que la raison....
Jean-Claude Colrat a écrit: | Je crois me souvenir que dans Aller simple pour l'enfer on apprend que Moisan est à la retraite et s'est acheté un bâteau pour aller à la pêche. A vérifier quand j'aurai remis la main sur le bouquin prêté à un ami. |
Voici le passage ( je ne m'en souvenais pas, bravo, Jean-Claude!)
Sylvia Guennec regagna son arrière-bar à pas lents, prit un torchon et se mit à essuyer la tablette de bois verni avec un soin exagéré pour se donner une contenance :
– Voilà, dit-elle d’une voix lente, Yves a des ennuis…
– Ah ! dit Mary en revenant vers le bar.
– Guitte lui avait souvent recommandé de vous en parler.
Elle s’étonna :
– À moi ? Pourquoi ?
– Je ne sais pas. Elle avait été très impressionnée par la manière dont vous aviez mis la main sur les truands qui avaient tué Tibère. Elle disait à Moisan, quand il venait boire un coup : « Eh bien, c’est du propre, mon Loulou, si cette jeune fille n’était pas venue à votre secours, jamais vous n’auriez été fichus d’arrêter ces types ! »
– Et que répondait Moisan ?
– Il rigolait et il lui répliquait : « Tu as raison Guitte. Tiens, remets-nous donc un coup, à sa santé. »
Mary sourit. C’était bien de Moisan ! Il avait perdu ses illusions et ses ambitions depuis bien longtemps. En avait-il jamais eu d’ailleurs ? Sa vie s’était arrêtée le jour où sa mère l’avait fait entrer dans l’administration, au lieu d’en faire un marin-pêcheur, comme l’était son père.
– Vous le voyez de temps en temps, Moisan ?
– Il vient moins. Depuis qu’il est en retraite, il s’est acheté un canot et il est en mer presque tous les jours.
– Eh bien, dit Mary, au moins maintenant, il fait ce qu’il veut.
– Ouais, dit Sylvia Guennec.
Visiblement, elle s’en fichait bien des états d’âme du ci-devant inspecteur Moisan. Elle pensait à son mari. |
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