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Roulette russe pour Mary Lester (13)

 
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Auteur Message
Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 27 Mar 2005, 22:30    Sujet du message: Roulette russe pour Mary Lester (13) Répondre en citant



Chacun peut donner ici son avis sur le roman numéro 13 de la collection Mary Lester : Roulette russe pour Mary Lester
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 01 Fév 2007, 18:56    Sujet du message: Répondre en citant

Sept cadavres pour ce seul roman… Jean Failler a fait fort cette fois-ci ! Et quelles morts ! Deux victimes dans un accident de voiture provoqué, un brûlé par de l’huile bouillante, un surfeur harponné, un électrocuté, un blessé achevé sur son lit d’hôpital. Mary n’a a pas de chance : envoyée pour surveiller des victimes potentielles, les voilà qui se font trucider les unes après les autres.

En contrepoint de ce tableau noir (jeu de mot…) : plage, soleil, amour… Mary (en fausse touriste) et Jipi (en faux CRS maître nageur) – auxquels se joint le commissaire Fabien en « tonton » de sa collaboratrice préférée – se prélassent sous le ciel bleu de Bretagne (oui, cela existe plus souvent que ne le croient les Parisiens). De plus Mary noue une idylle qui se poursuivra tout au long de la série (au moins jusqu’à ce jour).

Ce choc entre la violence de la mafia russe (asticotée par des « bikers » plus vrais que nature) et le plaisir des vacances ensoleillées dans une station balnéaire huppée avec casino où quelques pauvres gendarmes ont bien du mal à maintenir l’ordre, donne un roman fort bien réussi.

Cet antagonisme entre deux mondes en cache d’ailleurs un autre : qui pourrait croire que notre Mary, indépendante et quelque peu rebelle, va tomber amoureuse de ce fils de la haute bourgeoisie qui semble n’aimer que les « soirées en boîte » quand il ne dîne pas entre son « bâtonnier » de père et sa mère « Marie-Chantal » ?

Et pour finir, un petit détail qui n’échappe pas à notre Mary et un petit coup de bluff de sa part, et voilà le coupable inattendu qui passe aux aveux !

A mon avis c’est l’un des romans à ne surtout pas manquer dans la série. Very Happy Autre clin d’œil : ce roman dont le principal décor est le casino, lieu de jeux de hasard, porte le n° 13… ! Wink Est-ce voulu M. Failler Question
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 01 Fév 2007, 23:45    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne peux qu'être d'accord avec ton avis.
Ce roman reste pour moi l'un des meilleurs, si ce n'est pas le meilleur.
Cette ambiance de vacance mélangée à cette enquête bien mouvementée m'avait vraiment plu, et on découvrait pour la première fois un peu plus le personnage de Mary.
Jean-Claude Colrat a écrit:
Autre clin d’œil : ce roman dont le principal décor est le casino, lieu de jeux de hasard, porte le n° 13… ! Wink Est-ce voulu M. Failler Question

Tiens donc !
Je n'avais même pas fait attention à ça ! Surprised
Sans doute que c'est voulu, effectivement...
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 02 Fév 2007, 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Très bonne analyse de ce roman de la part de Jean Claude ! Je n'avais pas pensé non plus qu'il pouvait y avoir une corrélation quelconque entre le treizième de la série et l'univers du jeu, du hasard, de la chance et de l'amour. Pourtant, je dois avouer qu'il ne s'agit pas de l'une de mes enquêtes préférées, allez savoir pourquoi... Bien sûr, l'affaire est musclée et pas avare en cadavres et actes de violences en tous genres. Tout cela sur fond de vacances et de farniente, avec à la clé une idylle assez inattendue entre Mary et Lilian Rimbermin qui fait tout soudain son entrée ici. Peut-être est-ce cela qui me dérange ? Oui, sans doute, car dans d'autres enquêtes précédentes, d'autres "fiancés" potentiels de Mary ont fait ça et là des apparitions et autres tentatives aussi brêves que dépourvues d'avenir. Lilian lui, brillant régulièrement par son absence continue depuis à être le premier au hit-parade dans le coeur de notre héroïne... Allez savoir pourquoi... C'est vrai que ce fils de famille n'avait pour moi, dans cette affaire de "Roulette Russe" aucune chance, à priori, de plaire à Mary Lester, jolie, sensible et féminine certes, mais aussi dure à séduire par le premier venu, à force sans doute de cotoyer et d'arrêter des truands, d'avoir la faculté de les faire plonger, de les voir s'écrouler après avoir tant joué aux caïds. A ce petit jeu, Lilian Rimbermin, fan de discothèque et de vie facile, vite débordé par les évènements, ne faisait pas le poids. C'est ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. Mais bon, je peux me tromper et être passé à côté de l'essentiel. Pour en terminer avec cette enquête que j'ai lue il y a déjà pas mal de mois, j'ai trouvé un peu excessive cette "présence" de la maffia russe en Bretagne. De même, cette bande de bikers "ultras" confrontée à cette même maffia m'a quelque peu interpellé. Je me suis dit que ca le faisait un peu contre nature, comme si les uns et les autres n'avaient ni réalisé la dangerosité de leurs attitudes ni compris où se trouvaient vraiment leurs intérêts (et personne pour calmer le jeu, à commencer par les gendarmes !) ; comme si l'affrontement entre ces deux mondes avait quelque-chose de surréaliste. Mais bon, il fallait oser, et c'est bien que l'auteur l'ait fait. Je relirais d'ailleurs ce volume fort intéressant de la collection !
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 06 Fév 2007, 23:34    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant l'absence de Lillian, elle s'explique je pense par le fait que Jean Failler avait reçu, lorsqu'il avait seulement parlé brièvement à la fin de Boucaille sur Douarnenez (6) de Mary se rendant à l'hôtel avec l'homme qu'elle rencontre dans ce roman, des courriers le traitant de vicieux.

Lorsqu'il m'avait parlé de cela, il m'avait dit avoir été franchement étonné par ces courriers, d'autant plus qu'il n'a justement pas du tout insisté sur ce fait à la fin du roman, ne donnant heureusement aucun détail.

Donc je pense que l'auteur a voulu donner à Mary un petit ami qui justement ne serait pas souvent là, et qui ne serait qu'évoqué de temps à autre, pour rendre le personnage humain, et en même temps ne pas risquer de recevoir à nouveau ce genre de courrier.

Mais bon, si l'histoire des courriers est vraie, les suppositions quand à Lillian ne concernent que moi cependant.
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alain grandil



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Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 07 Fév 2007, 22:28    Sujet du message: Répondre en citant

Je comprends fort bien, Nicolas, que Jean Failler soit sensible aux appréciations de ses lecteurs, d'autant que j'ai cru comprendre que beaucoup de jeunes lisaient les aventures de Mary Lester. Aussi, franchement, je ne ferais pas un procès d'intention quant à l'absence de Lilian Rimbermin dont l'existence n'est que parfois brièvement évoquée en fin de volume, ce qui franchement ne me dérange pas. Cela ne gène en rien les récits des enquêtes de Mary qui nous passionnent tous ! Very Happy
Pour autant, je trouve vraiment dommage qu'un auteur se voie privé en quelque sorte de son libre arbitre en se faisant insulter (voire bien pire...)au risque de museler son talent, ce que je trouve personnellement inadmissible. Sad Ceci dit, je continue à penser que Lilian est un peu "léger" pour notre Mary... Rolling Eyes
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 08 Fév 2007, 16:21    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais repris "Boucaille sur Douarnenez" pour me péter le petit délire (mais factuellement exact) sur la glace carbonique (au fait, ça vous a laissés froids, personne n'a repris ?) et donc je viens de relire le récit de la petite aventure (idylle naissante ? on ne saura jamais) de Mary.

Bah dites donc il n'y avait pas de quoi fouetter un chat en matière de vice !

Au contraire, à son âge et au bout du 6ème épisode de la série, il paraissait tout-à fait normal de ne pas laisser la jeune inspectrice devoir coiffer Sainte Catherine, voire pire, à terme virer à la "vieille fille".

C'était parfaitement amené dans le récit : partage des mésaventures et horions pendant l'enquête, un peu de douceur et de voluptueuse thalasso en guise de happy end, et il y a eu des pisse-froid pour s'en offusquer ?
C'est bien triste (pour eux).

On est quand même bien loin des Barbarella et autres Lara Croft !

Passons !

Pour le coup, Lilian, sa "mise à l'écart" dans un premier temps, ses résurgences fugaces au fil des épisodes suivants, le mystère des relations, personnellement "ça me va" et je ne vois pas (sauf surprise de la part de l'auteur dans les prochains opus) le "plus" qu'amèneraient ces "détails personnels" aux tableaux de moeurs qui nous régalent.

Et je laisse Jean Failler se "dépêtrer" avec les relations "fraternelles" entre Mary et Jipi et les qualificatifs dont est régulièrement affublée son épouse (fadasse, mièvre, pleurnicharde etc....) .
Ca m'amuse d'autant plus que professionnellement, j'ai déjà eu l'occasion de me trouver dans une situation un peu similaire, d'une extrême complicité avec une jeune collègue, sans aucune ambiguïté dans nos relations personnelles.
Qu'est-ce que ça peut susciter comme commentaires !

Alors j'attends la suite avec curiosité, il y aurait de quoi ouvrir un "topic" en soi :
* qui va succéder au commissaire Fabien ?
* où Mary va-t'elle être mutée ? (ben oui, tôt ou tard, promotion oblige)
* à quand le mariage ?

etc... etc....

OK, je => Wink Wink


Dernière édition par Lionel le 08 Fév 2007, 20:09; édité 1 fois
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 08 Fév 2007, 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que pour la fin de Boucaille sur Douarnenez il n'y a pas de quoi fouetter un chat ! Cette petite aventure est tout à fait anodine et apporte en tout cas un peu de chaleur dans cette histoire de glaçons !

Bon, moi j'aimais bien ce Jacques Fontaine. J'imaginais qu'il pouvait former un beau couple avec "notre" Mary...

Quant au Lilian Rimbermim... je ne le sens pas ! Je n'ai toujours pas compris comment Mary Lester pouvait être tombée amoureuse de ce fils de grands bourgeois qui construit des maisons dans les arbres ! Jean Failler le sait sans doute, lui. Crying or Very sad
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Nicolas Hellec
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Messages: 475

MessagePosté le: 24 Fév 2007, 01:25    Sujet du message: Répondre en citant

alain grandil a écrit:
Pour autant, je trouve vraiment dommage qu'un auteur se voie privé en quelque sorte de son libre arbitre en se faisant insulter (voire bien pire...)au risque de museler son talent, ce que je trouve personnellement inadmissible. Sad

Je ne pense pas non plus qu'il se censure pour autant. De toute façon, vu comme l'histoire entre Mary et le personnage de Boucaille sur Douarnenez (6) n'avait pas duré, je me dis que Jean Failler n'a pas envie "d'encombrer" Mary d'un petit ami "collant".
Jean Failler a juste sans doute revu sa façon de parler de la chose, pour éviter de choquer les "vieilles bigoudènes" Laughing
Bibifri a écrit:
Bah dites donc il n'y avait pas de quoi fouetter un chat en matière de vice !

Je trouve aussi. Mais va comprendre la réaction des gens...
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