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La variée était en noir (25)
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
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MessagePosté le: 27 Mar 2005, 22:18    Sujet du message: La variée était en noir (25) Répondre en citant



Chacun peut donner ici son avis sur le roman numéro 25 de la collection Mary Lester : La variée était en noir
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alain grandil



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MessagePosté le: 25 Oct 2006, 22:08    Sujet du message: excellent ! Répondre en citant

Waoow, excellent ! Je viens à peine de terminer le premier chapitre de « La variée était en noir » que je ne peux m’empêcher de vous faire part de mon enthousiasme pour ce 25ème roman de Jean Failler. Je m’étonne d’ailleurs que personne ne se soit manifesté depuis sa sortie en 2005 pour donner son avis sur ce « pavé » que je n’ai, il est vrai, pas encore lu en entier. Sans doute suite à « l’affaire » qui a suivi la parution des deux volumes du « Renard des Grèves », le titre à lui seul n’est pas anodin. Mais ce qui m’apparaît vraiment magistral, c’est la confrontation entre Mary Lester et Jean Failler qui s’invite et se met en scène dans l’un de ses romans pour une véritable « passation de pouvoirs » entre l’auteur et son héroïne. Un vrai bonheur ! Et puis Jean Failler semble prendre ici la vraie dimension de son œuvre et nous livre des repères qui semblent lui être chers, sous forme de références à des personnages clés dans les aventures de sa « Mary » : Amandine Trépon, Jean Marie Le Ster, Lilian Rimbermin, Jean Pierre Fortin, Catherine Argouach, Mizdu, Konrad Speicher, sans oublier le commissaire Fabien, le capitaine Haddock, la Castafiore –subtile allusion à Hergé- et bien sûr, sur fond musical, le divin Mozart. Je dois en oublier pas mal, mais ce premier chapitre est si riche qu’il constitue à lui tout seul un vivant plaidoyer pour la saga « Mary Lester ». Les références à des ouvrages précédents abondent d’ailleurs dans ce premier chapitre. Pourtant l’auteur, sans doute blessé et déçu, évoque une sombre réalité qui, heureusement, sera démentie par la suite : « La fiction romanesque est morte, Mary »… Jean Failler nous a prouvé le contraire, s’il en était besoin, avec les romans qui ont suivis et ceux qui, à n’en pas douter, suivront !
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
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MessagePosté le: 06 Nov 2006, 15:30    Sujet du message: roman clé Répondre en citant

Je viens de refermer le volume N° 25, « la Variée était en Noir ». Le premier signé Mary Lester pour les raisons que l’on sait. J’ai terminé ce roman à regret, comme beaucoup d’autres, car il m’a beaucoup plu. J’avais fait part de mes premières impressions très enthousiastes dès la lecture du premier chapitre dans lequel on assistait à une passation de pouvoir entre l’auteur et son héroïne… Avouez qu’on l’a échappé belle, car si Jean Failler avait arrêté la série après « Le Renard des Grèves », nous ne serions pas aujourd’hui en train d’attendre le Mary Lester nouveau (Le Passager de la Toussaint N° 29). « La Variée était en Noir » apparaît donc comme un ouvrage charnière dans la série, et je pense que le virage a été bien négocié par l’auteur. Le passage de la troisième personne à la première se fait sans le moindre heurt ; en tous cas, ça passe vraiment bien, presque sans que le lecteur s’en aperçoive. Sur fond d’enquête policière, en partenariat avec la gendarmerie, on comprend aisément que l’auteur règle ses comptes avec ceux qui ont failli le faire plonger, lui et son œuvre. Au final, je pense qu’il sort grandi par cette épreuve, et le roman, qui se déroule du début jusqu’à la fin en terrain marécageux, (pour ne pas dire en eaux troubles) ne manque pas de se terminer en feu d’artifice ! Un final grandiose qui vient à point nommé après une affaire grave qui aurait pu s’embourber pour de bon !
Pourtant, l’intrigue a du mal à démarrer –du moins à ce qu’il m’a semblé-, les personnages ne se mettent que lentement en place et l’on est tenté de se dire au début que l’auteur n’y croit plus. Même Mary se montre sous un jour qu’on ne lui connaît pas : elle paraît craintive ou en tous cas peu enjouée. Mais cela ne dure pas et le naturel revient vite au galop. On comprend alors que c’est gagné ! Gagné pour tout le monde, sauf pour tous les « salopards » qui sévissent ici ou là, comme mandatés d’origine pour pourrir l’existence de leurs semblables. Ceux-là dégustent à la fin de l’histoire, et ce n’est que justice, pour autant qu’il y en ait une.
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 09 Nov 2006, 09:11    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien voilà un avis bien argumenté.
Personnellement, j'ai trouvé aussi que le passage à la première personne s'était très bien fait.
Je vois que je ne suis pas le seul à avoir ressenti que Jean Failler en profitait pour régler ses comptes avec ceux qui lui ont causé du tord à cause des précédents romans, comme quoi je ne suis pas parano. Tu me rassures Laughing
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alain grandil



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MessagePosté le: 11 Nov 2006, 15:56    Sujet du message: Répondre en citant

Non, je ne pense pas qu'il y ait de la paranoïa dans nos propos à l'égard de Jean Failler. Georges me faisait remarquer lui aussi que j'étais encore plus inconditionnel que lui à la lecture de ce commentaire sur "La Variée..." Je pense que la réaction de notre auteur favori à l'égard des gens qui lui ont fait du tort est palpable dans ce roman et je continue de croire qu'il a bien fait de se lâcher un peu suite à cette sombre histoire. Ca lui a sans doute fait du bien pour se relancer dans la série des "Mary Lester". Et à nous aussi !
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Lionel



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MessagePosté le: 22 Déc 2006, 09:02    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois (et je le dis en toute cordialité) que vous mélangez peut-être les causes et les effets.
Certes, connaissant le déroulement (et le dénouement hélas) des évènements judiciaires qui ont affecté notre bien aimé auteur, on peut dire qu'il s'est un peu "lâché" dans la peinture de notables pervers justement rattrapés par la pugnacité maligne de Mary.
Mais cette défiance envers certaines faces sombres de "l'ordre établi" n'est quand même pas nouvelle dans la série, la dénonciation en est même parfois (et fort justement, je la partage entièrement) virulente.
Donc, de la cause et des effets je ne saurais faire la part, c'est de toute façon assumé par l'auteur, à son détriment pour ce coup-là.

Pour le roman lui-même, je pense que cet "engourdissement" dont vous parlez au début puis pendant l'enquête rend très bien l'atmosphère si particulière de la Brière et de ses natifs lorsqu'un horsain s'y invite.
Le carnavalesque dénouement lève cette sourde angoisse qui nous a étreints tout au long du récit et par là le côté jouissif du happy-end (si tant est qu'on se réjouisse qu'un juge pourri se pende !) est peut-être un peu excessif .... chez le lecteur.

Encore un coin de Bretagne que je ne regarderai plus du même oeil (et pourtant j'étais bien au courant de cette "autarcie juridique" qui y règne)
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alain grandil



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MessagePosté le: 22 Déc 2006, 15:00    Sujet du message: réponse en toute cordialité Répondre en citant

Voilà qui élève sans doute le débat, au point de me trouver face à un abîme… de réflexions. Il faut bien avouer que tout cela n’est pas simple et qu’à part Jean Failler, nul ne saurait dire avec certitude si l’auteur a oui ou non voulu en découdre avec ceux qui, juge pourri compris, lui ont fait du tort avant qu’il ne revienne aux affaires avec cette enquête qui se passe justement dans un milieu propice à l’enlisement. Enlisement dont il s’est à mon humble avis fort bien sorti.
Dans nombre d’enquêtes de Mary Lester, on est effectivement souvent confrontés à cette défiance volontaire envers certaines faces sombres de l’ordre établi, c’est un fait. Je me réjouis moi aussi, que ces dénonciations récurrentes et toujours virulentes nous soient proposées comme de véritables phénomènes de société que Mary Lester traque avec la pugnacité et l’intrépidité qu’on lui connaît. Sans ces dénonciations, et sachant que dans la vie il n’y a pas que de braves gens - loin s’en faut-, il convient d’avouer que les enquêtes de Mary resteraient bien ternes. Je continue de penser que dans cette enquête « charnière » de la série des Mary Lester, on assiste bien à un règlement de comptes de l’auteur ; la qualité des personnages mis en scène en atteste de façon presque criarde. Quant à cette atmosphère si particulière et souvent glauque qui pèse longtemps sur le récit, je me réjouis qu’elle vole en éclats de lumières au terme du récit ! Et point de carnaval là-dedans, juste comme je l’ai dit, un feu d’artifice en forme de réhabilitation. Il y a donc vraiment un côté purement jouissif du happy end, comme vous le soulignez, mais pas du tout excessif à mon goût. Je dirais plutôt jubilatoire, pareil à un bouquet final de 14 juillet.
Alain
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Lionel



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Messages: 818

MessagePosté le: 22 Déc 2006, 16:11    Sujet du message: Répondre en citant

Carnaval est le jour de défoulement des gueux, celui où tout est permis.
C'est dans ce sens que j'emploie le terme.

Nous l'exprimons différemment, mais je vois que nous avons la même vision de ce roman.

Je me contentais de nuancer (à son avantage) la notion de revanche du romancier Smile en prenant ma propre part de responsabilité (comme lecteur) dans la façon de jouir du happy end.
Si l'on y regarde bien l'héroïne, quoique pugnace, retorse à sa façon ne se repait pas outre mesure de ses victoires, elle en tire la satisfaction du devoir accompli, du retour à "l'ordre juste" (et ce n'est pas de ma faute si la formule est utilisée comme slogan de campagne en ce moment).
Elle va jusqu'au bout des choses, retourne ensuite à une louable (et efficace) discrétion en partageant ce qu'il convient de bons moments avec ses nouveaux amis, avant de s'en retourner dans son cocon.
Ceci est valable bien entendu dans son rôle de fonctionnaire de police ; lorsqu'elle ne peut plus, pour une raison ou l'autre, s'y cantonner, je considère que la fin de l'histoire (publication dans la presse par exemple) n'a pas à être détaillée outre mesure, vous remarquerez que l'auteur s'en dispense et il a raison.

Donc, le romancier crée l'ambiance propice à ce que nous jouissions de l'issue de l'histoire, mais pour autant il n'est pas entièrement responsable de l'usage que nous faisons de notre lecture.
Nous aurions le droit de conserver notre sens critique et de ne pas marcher dans la combine, Jean Failler n'en serait pas plus responsable.

Merci pour cette discussion, à vous revoir sur d'autres fils Smile
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alain grandil



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MessagePosté le: 23 Déc 2006, 17:49    Sujet du message: Répondre en citant

Ouh là là ! Ca commence à devenir compliqué pour moi là… Je comprends toutefois que cette 25ème enquête de Mary Lester fait partie intégrante de la série et qu’il convient de la considérer comme roman et fiction policière au même titre que les autres volumes. Pour le reste, tout n’est sans doute que passion personnelle, sensibilité exacerbée, presque intimistes. Mais il est bon de se lâcher un peu parfois et surtout de ne pas bouder son plaisir !
Et, je me répète peut être, mais du plaisir, j’en ai eu à la lecture de ce volume un peu particulier de la collection « Mary Lester ».
Une fois digérés l’happy end et ses feux d’artifice viennent inévitablement les règlements de comptes, ici sous forme d’épilogue, mais qui certes n’auraient pas mérité un volume supplémentaire. Cependant je me suis vraiment régalé lorsque j’ai vu Mary se mettre à l’abri -après avoir fait tout le boulot et payé de sa personne-, en faisant porter aux gendarmes le poids des honneurs et le chapeau du vainqueur, alors qu’en réalité, ils n’auraient mérité que le bonnet d’âne…
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
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MessagePosté le: 23 Déc 2006, 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

Voila, tout est dit Smile

Mary laisse même ceux qui ne le méritent guère à leurs petits jeux, et le lecteur profite du feu d'artifice final.

Moi non plus je n'ai pas boudé mon plaisir (ni plaint la fugitive).
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Nicolas Hellec
Administrateur


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MessagePosté le: 23 Déc 2006, 23:43    Sujet du message: Répondre en citant

Personnellement, c'est surtout sur le titre que j'avais senti un "clin d'oeil" à la sombre affaire du Renard des grêve.
La variée était en noir, ça ressemble beaucoup à "La mariée...", non ?

D'ailleurs, quand j'avais fait part de ma remarque à Jean Failler, il m'avait répondu ironiquement : "Mais que vas-tu chercher là, Nicolas ! Tu as bien trop d'imagination !"
J'ai bien senti que ça voulait dire "Bien vu !" Laughing

Pour le reste, je n'avais même pas pensé à cette histoire de juge, moi. Juste à l'histoire de la Variée (qui, on se le demande parfois, ne pourrait pas plutôt se dire l'Avariée Cool)
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
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MessagePosté le: 23 Déc 2006, 23:55    Sujet du message: Répondre en citant

Autant de lecteurs, autant de lectures Smile
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alain grandil



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MessagePosté le: 24 Déc 2006, 16:43    Sujet du message: Répondre en citant

J'avais trouvé moi aussi que rien que le titre était un sacré pied de nez aux fâcheux instigateurs de "l'affaire". Pourtant, ce jeu de mots n'a pas eu l'agrément de tout le monde. Je crois que c'est Jean Claude qui l'a trouvé sans intérêt, lui préférant "les fautes de Lammé Bourret". Personnellement, j'aime bien ces titres en forme de remaque ou de simples clins d'oeil, comme celui que Jean Failler t'a fait, Nicolas ! Laughing
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 27 Déc 2006, 21:39    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vrai que ce n'est pas mon titre préféré... alors que j'ai bien aimé le roman, et notamment son premier chapitre où Jean Failler se met en scène.
Mais s'il y a tant de chose à comprendre derrière ce titre, comme tu le dis Alain : "Ouh là là ! Ca commence à devenir compliqué pour moi"...
_________________
amicalement à toutes et à tous. JCC
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alain grandil



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MessagePosté le: 27 Déc 2006, 22:53    Sujet du message: les titres... Répondre en citant

Finalement, les titres ne prennent qu'une part insignifiante par rapport à l'oeuvre écrite, et chacun peut y voir ce qu'il veut. Parfois pourtant, sur un plan purement littéraire ou souvent commercial, un titre peut être déterminant dans le succès d'un roman. Mais là, attention au dérapage, car on a vite fait d'aimer le titre d'un livre pour en abandonner la lecture en cours de route ! Et ce n'est pas rare Confused Mais je suis heureux de constater que nous ayons en commun un attrait partagé pour cette enquête de Mary Lester, et notamment pour le premier chapitre, ou l'auteur se met en scène dans l'histoire ! Un grand moment, je pense ; et merci Jean Claude pour cette connivence et ton humour. Laughing
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