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Auteur Message
Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 13:37    Sujet du message: Répondre en citant

Voila qui s'appelle "remettre une thune dans l'bastringue", Georges Wink

Amitiés amusées, Lionel


Dernière édition par Lionel le 07 Jan 2011, 20:20; édité 1 fois
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 16:19    Sujet du message: Répondre en citant

Bien vu, Georges. J'avais pensé moi aussi à cette saleté de juge décrite dans le dernier JP Birrien. Merci de l'avoir cité !
Il en va des juges comme des flics, il y en a de bons et de mauvais. Et c'est la même chose dans toutes les corporations, toutes les sociétés, y compris les citoyens lambda.
Du coup, la loi n'est forcément pas la même pour tout le monde. En tout cas, elle ne peut être ni appliquée ni ressentie de façon équitable. Ce serait trop beau. Aussi, quand dans un bouquin le cas se présente, on se prend à rêver, tout simplement.
C'est ce que j'ai ressenti en lisant le dernier Mary Lester, et j'ai trouvé le dénouement heureux.
Alain
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Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

Nicolas Hellec a écrit:
La loi est la même pour tous, et ce n'est pas à Mary Lester de décider qui est condamnable ou pas, en fonction de ses affinités.

Certes, Nicolas, ce sont là des principes. Quant à la réalité…
J'aurais plutôt écrit, "la loi DEVRAIT être la même pour tous."
Pour en revenir à mon (trop) célèbre procès, je note que je n'ai été condamné que par des femmes.
Le premier jugement rendu par un homme était infiniment plus nuancé.
Dès lors mon adversaire s'est acoquinée avec "Les chiennes de garde" qui lui ont évidemment apporté tout leur soutient. Et quand on connaît le poids de ces dames qui exercent un véritable terrorisme intellectuel sur leurs consœurs, le conditionnel (devrait) s'impose.
Donc, pour un homme, être jugé par une femme n'est pas un avantage. peut-être l'inverse est-il aussi vrai.
Comme l'a fait justement remarquer Jean-Claude, les juges sont des gens comme nous, avec leurs sympathies, leurs aversions, leurs convictions politiques, religieuses ou agnostiques qui influent - leur insu peut-être - sur les décisions qu'ils rendent.
Mais je note qu'à part Alain qui assume courageusement sa solidarité avec Mary, le gros de la troupe se défausse, ce qui prouve que la décision n'est pas facile à prendre.
Je viens de lire un (excellent) Connely, "à genoux" dans lequel l'auteur propose deux fins différentes.
Peut-être devrais-je rédiger une autre conclusion dans laquelle Mary fait embastiller Maryvonne Devet et ce qui en découle ?
Je vais y réfléchir.
Bien à tous,
J. Failler
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Auteur des enquêtes de Mary Lester
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

Tu sais ce qu'il te dit, le "gros" de la troupe, Jean ? Wink
D'abord, il est juste un peu enveloppé, et puis il n'a pas encore lu le deuxième tome, alors !

Galéjade mise à part, entre la position de principe et la réaction du cœur, il y a .... la licence romanesque et elle autorise quasiment tout (ou elle le devrait en tout cas).

Quand à savoir ce qu'on ferait nous-mêmes dans ce cas, heureusement la question ne se pose pas, nous ne sommes pas OPJ.
Rassurez-vous, vous aurez aussi mon opinion ... lorsqu'elle sera étayée par les circonstances du récit.

Je m'apprête à déguster le deuxième tome, à bientôt pour en parler Smile

Amitiés Obélixiennes, Lionel

P.S. dans "à genoux" j'ai trouvé assez opportun qu'il y ait une deuxième version de la fin (pour moi la première ne tenait tour simplement pas la route).


Dernière édition par Lionel le 07 Jan 2011, 20:22; édité 1 fois
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 21:48    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère bien, Jean, que tu ne changera pas une virgule au "brâme du cerf". Tout y est dit et bien dit. La position de Mary est claire, elle s'inscrit à merveille dans la finalité de l'histoire, au terme de laquelle tout le monde devrait être content.
Imaginer une suite de rechange à cette affaire reviendrait à renier la fin que tu lui as imaginée. Je pense bien entendu que c'est à éviter.
Je m'apprête à lire "à genoux", de Connelly ; et s'il a proposé deux finalités possibles, j'imagine qu'il n'en proposerait pas une troisième...
L'embastillement de Maryvonne Devet et toute l'enquête qui en découlerait pour établir sa culpabilité dans un improbable scénario ne m'emballe pas du tout. Non, il faut oublier ça. L'histoire est belle, il n'y faut rien changer et passer à une autre enquête. Tiens, pourquoi pas du côté du Guilvinec où il s'est passé des choses il n'y a pas trop longtemps. Wink
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GeorgesS



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Messages: 359
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MessagePosté le: 27 Mai 2009, 22:10    Sujet du message: Répondre en citant

Eh ! Jean, pas d'accord ! Si tu veux bien relire les messages, Alain n'est pas le seul à être solidaire avec Mary !
Et je me permets de te dire : surtout ne change rien à ce(s) roman(s) … et surtout pas la fin !
Bien amicalement
Georges
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GeorgesS



Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 359
Localisation: 06700 St Laurent du Var

MessagePosté le: 27 Mai 2009, 22:14    Sujet du message: Répondre en citant

Ah si, un tout petit truc à changer ! Pour la photo, le format n'est pas du 10 x 18 (qui propose de bons bouquins !). Ce serait plutôt du 10 x 15 ou du 13 x 18, voire du 18 x 24.
Amitiés taquines,
Georges
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 28 Mai 2009, 10:12    Sujet du message: Répondre en citant

Loin de moi l’idée de vouloir me défausser quant à la question d’Anne ! Mais je ne suis effectivement ni OPJ… ni Mary Lester… ni l’auteur du roman…! Je pense que l’auteur a tous les droits (enfin, presque… sans vouloir revenir sur une affaire de Renard…).

Sans vouloir raconter ma vie, il y a une vingtaine d’années que je travaille dans le monde judiciaire et malgré ma retraite je continue de présider occasionnellement une juridiction sociale. Mes assesseurs sont nommés sur propositions des organisations professionnelles, représentant l’un les salariés, l’autre les employeurs et travailleurs indépendants… si la plupart font très bien leur boulot d’autres ont bien du mal à laisser leur étiquette au vestiaire, avec une objectivité à géométrie variable ! Heureusement la décision est prise collégialement. Mais de toute façon et quel que soit le juge il est parfois extrêmement difficile de statuer quand le dossier ne repose pas sur des faits irréfutables mais laisse le jugement à l’intime conviction de chacun, et notamment quand le justiciable semble tout faire dans son attitude désagréable et agressive pour se faire débouter ; dans ce cas en effet on pourrait se laisser aller à statuer différemment que vis-à-vis d’un autre justiciable "présentant bien"… Comme le dit à juste titre Nicolas – là je le rejoins – il est quasi certain qu’à situation égale Mary n’aurait pas agit de la même manière avec Frankie qu’avec Maryvonne… Sad

Je crains aussi rejoindre Jean – pardon Anne Embarassed – quand il aborde le cas des femmes, dans un profession qui se féminise de plus en plus. Ce que je redoute le plus ce sont les avocates et leur agressivité… certes les avocats poussent aussi des "coups de gueules" mais on sait quoi en penser, et cela ne nous empêche pas ensuite de prendre un pot au café du palais… ce n’est pas le cas avec leurs collègues au féminin (et essentiellement d’ailleurs les jeunes)… ça y est je vais devenir misogyne !

Bien ! Sur ce, il n’y a pas que l’ "affaire Maryvonne" dans cet excellent roman. Pour rassurer Lionel – s’il n’a pas fini sa lecture – le dénouement final est tout autre. Wink
_________________
amicalement à toutes et à tous. JCC
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alain grandil



Inscrit le: 09 Sep 2006
Messages: 892
Localisation: entre Metz et Luxembourg

MessagePosté le: 29 Mai 2009, 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as bien fait de raconter tout ça, Jean-Claude. C'est qu'on en apprend, des choses, sur les coulisses de la justice ! Et c'est un monde que l'on ne peut soupçonner tant que l'on n'y est pas confronté. C'est vrai que les jeunes magistrats ont tendances à être vraiment tranchants comme des rasoirs. Ils ont une carrière à mener. J'imagine que chez les femmes ça doit tenir de leur désir de briller à tout prix. Et chez les hommes de se faire mousser dans les mêmes conditions. Ce petit monde finit peut-être par se polir, tels des pierres dans le lit d'une rivière tumultueuse au fil du temps.

J'imagine en effet que si Mary Lester s'était trouvée en face d'une diabolique calculatrice à la place de la douce Maryvonne Devet, elle aurait secoué la boutique jusqu'à ce que sa tête tombe, tout comme les idées reçues du commandant de gendarmerie. Et ça aurait fait du bruit !
Mais tout est dans la nuance, et Maryvonne était une femme bien.
Mary Lester ne s'y est pas trompée !
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GeorgesS



Inscrit le: 14 Sep 2005
Messages: 359
Localisation: 06700 St Laurent du Var

MessagePosté le: 29 Mai 2009, 18:03    Sujet du message: Répondre en citant

J'aime bien ton image de ces pierres dans le lit du courant pour que ce petit monde se polisse ! J'espère seulement que le petit gradé dont nous a parlé Jean ne viendra pas me corriger en disant que ça s'écrit "police" .Laughing Embarassed

Par ailleurs j'en profite pour réaffirmer que je pense que Mary a fait le bon choix.

Amicalement,
Georges
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 29 Mai 2009, 18:43    Sujet du message: Répondre en citant

Georges, je crois bien ce format 10/18 dont tu as signalé l'incongruité est un clin d'œil de Jean : d'un cliché Mary tire un(e) roman(ce).

Amitiés photographiques, Lionel

P.S. plus que quelques pages à lire, il y a un truc qui me "chiffonne" bigrement mais bien entendu j'attends d'avoir fini pour l'évoquer.
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Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 29 Mai 2009, 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Jean-Claude Colrat a écrit:
Comme le dit à juste titre Nicolas – là je le rejoins – il est quasi certain qu’à situation égale Mary n’aurait pas agit de la même manière avec Frankie qu’avec Maryvonne… Sad :

Poussons plus loin les feux une seconde : prenons par exemple une ville comme Nantes. J'ai lu, il y a quelques années, qu'il y avait environ un crime par semaine. Or une enquête prend parfois plusieurs mois pour plusieurs enquêteurs.
Un enquêteur "tombe" sur une affaire comme celle de Maryvonne Devet. Et à côté, il lui en tombe une comme celle d'un viol d'enfant. Il n'a que deux bras et deux jambes. Ou plutôt les effectifs d'une brigade criminelle ne sont pas infines. Que fait-on? La tentation de mettre en sourdine ou en attente une affaire "Maryvonne Devet" doit être grande....
Je pense que dans la vie "réelle" les problèmes doivent plutôt se poser ainsi. Mais c'est vrai qu'en matière d'enquête criminelle je n'y connais rien. Donc si je dis des grosses bêtises, amis policiers, pardonnez-moi.

Jean-Claude Colrat a écrit:
Je crains aussi rejoindre Jean – pardon Anne Embarassed

T'es pardonné! Il est vrai que déjà, moi, quand je m'y mets, j'ai tendance à ne pas y aller avec le dos de la cuillère! Twisted Evil
Mais les hommes ont souvent un défaut que peu ( ou moins) de femmes ont : ils ne peuvent JAMAIS reconnaître qu'ils se sont trompés! Pour avoir la paix sans doute! Wink
Un homme me marche sur les pieds et c'est de ma faute parce qu'ils (mes pieds) se trouvaient là! (véridique...) C'est abominablement agaçant ! Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad
D'où la fureur des femmes! Et re!
Oh! non, Jean-Claude, ne deviens pas misogyne, car là, je serai très triste! Crying or Very sad Il faut se dire que hommes et femmes ne sont pas "câblés" pareil, c'est tout!
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 30 Mai 2009, 06:43    Sujet du message: Répondre en citant

Le truc qui me "chiffonne" :

Article 226-28 du code pénal

A côté de ça, la discussion sur le "cas de conscience de Mary" me semble bien anecdotique.

D'accord, allons-y pour la séance d'embouteillage parisien :
* si je m'étais trouvé dans sa situation suite à une investigation aussi bien menée, induite par une observation fort judicieuse et romantique,
* si j'étais OPJ,
* si j'en avais reçu la consigne formelle de mon "supérieur"
et si celui qui me l'avait donnée l'avait fait de façon aussi déplaisante,
* parce que j'ai aussi mauvais caractère (surtout)
et un peu par compassion (quand même)

j'aurais sans doute pris la même non-décision.
(oui, j'ai lu le billet d'Anne avant d'écrire et je m'amuse aussi à démontrer la possibilité d'une capacité à la mauvaise foi égalitaire entre les sexes Wink )

Mais revenons si vous voulez bien au "truc qui gratte"

J'avais déploré dans un précédent billet cette dérive des enquêteurs britanniques qui prennent parfois bien des aises avec la procédure (on appelle ça aussi autrement ...), je ne pensais pas que cette remarque allait s'appliquer à ce point au deuxième tome !
Certes j'avais bien mis dans un coin de ma mémoire ce "prélèvement" en sachant bien que j'en entendrais parler, mais je ne pensais pas avoir ainsi par A+B (et même C+D) que la curiosité de notre pétulante enquêtrice l'amènerait à des choses pareilles, ni surtout qu'elle en ferait par la suite état ainsi hors du cadre strict défini par l'article précité !
Que le secret de polichinelles à tiroirs ainsi révélé lui soit bien utile pour démêler l'écheveau des "loyautés" claniques ne peut servir d'excuse à cette violation flagrante su secret professionnel, juste la licence romanesque et les besoins de l'intrigue expliquent-ils ce subterfuge.

A part cette remarque (qui touche une corde fort sensible en moi) je remercie vivement Jean pour cette superbe balade autour du lac de Guerlédan, que jusqu'ici j'ai juste longé rapidement à vélo il y a trente ans déjà et qui reste la seule étape inconnue pour moi (elle ne va pas le rester longtemps) de notre randonnée familiale il y a onze ans, puisque c'était mon tour de conduite du "véhicule d'assistance".
Même en été, certaines de ses berges et leur accès sont assez sombres et frileuses, je n'y soupçonnais pas cette richesse faunistique si bien décrite encore une fois.

Amitiés désolées, Lionel
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 30 Mai 2009, 10:08    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison pour "la vraie vie" Lionel. Mais encore une fois est-ce que les héros de romans doivent respecter à 100 % les lois et réglements, la déontologie, etc ? Cela risquerait d'être d'un ennui... ! Crying or Very sad

Lorsque Mary s'était rendu coupable du délit de "mise en danger de la vie d'autrui" en flanquant un coup de couteau dans le pneu de l'affreux Vanko - ce qu'elle a toujours nié ensuite au prix d'une plus parfaite mauvaise foi - personne n'a rien trouvé à redire. Pourtant Vanko aurait pu être tué écrasé sous son tracteur en allant au fossé... mais c'était un affreux, lui Wink
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amicalement à toutes et à tous. JCC
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 30 Mai 2009, 12:08    Sujet du message: Répondre en citant

Si c'était cohérent avec le personnage, je ne dis pas.

Mais là un personnage que l'on veut sympathique, imprégné de la recherche de la "vraie vérité" humaine s'ingère de façon que j'estime honteuse et fortement répréhensible, puisque la loi considère que c'est une atteinte aux personnes, autant qu'un pneu de tracteur crevé qui ne blessait que l'ego de Vanco, pour reprendre ton exemple.
Le présenter comme ça de la part d'une héroïne à laquelle on ne peut qu'adhérer revient à légitimer ce comportement déviant de la part des forces de l'ordre et il me semble qu'en ce moment c'est bien dangereux (y compris pour ceux qui n'ont rien à se reprocher).
Le fantasme a bon dos, là !

Pour tempérer la sévérité de ce que je considère être un "faux-pas", j'ai dit qu'effectivement présentée comme elle l'est on peut comprendre la façon dont Mary règle son "dilemme déontologique" et que j'admire beaucoup la façon dont Jean décrit sous les différents angles de vue possible une famille "d'asociaux ruraux", rappelant (un peu) les Noonan de "Fantasia chez les ploucs" et surtout faisant une réponse superbe à certaines remarques que j'avais émises en un temps sur le traitement par le sieur Jourde d'un thème semblable.
Pour un écrivain échaudé par l'affaire du "renard des grèves" le sujet pouvait paraître délicat, il l'a magistralement "emballé", bravo !

Allons, espérons qu'un certain meunier n'ira pas apporter de l'eau à mon moulin en poursuivant Mary pour ces divulgations intempestives, pour peu que l'enquête des gendarmes vienne rompre le pacte tacite passé avec elle ! (oui, moi aussi je peux rajouter d'autres fins "fictives" à mes romans.

Amitiés génétiques, Lionel
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