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Et la maréchaussée ?
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pierre17



Inscrit le: 20 Oct 2008
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Localisation: une île en Charente

MessagePosté le: 30 Oct 2008, 22:17    Sujet du message: Et la maréchaussée ? Répondre en citant

Les empoignades de ML avec les pandores sont toujours absolument délectables et un régal à relire , certaines personnalités de gendarmes semblent fréquentables , mais ML semble prendre un malin plaisir à les titiller avec un sens inné de la psychologie qui lui permet se trouver la réplique qui tue au moment opportun ...

Mon rêve , me faire arrêter pour excès de vitesse par le gendarme Domadieu ...
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 30 Oct 2008, 23:14    Sujet du message: Répondre en citant

Dieumadi ?

Les relations entre Mary Lester et la maréchaussée serait aussi un excellent thème d'études !

Comme j'ai beaucoup d'amis dans la Gendarmerie (nul n'est parfait) je n'ose m'y risquer Crying or Very sad
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Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 31 Oct 2008, 21:44    Sujet du message: Répondre en citant

Moi, j’aime beaucoup les gendarmes. Ils font un rude métier dans lequel ils ne voient l’humanité que dans tout ce qu’elle a de pire, la plupart du temps.
Et j’aime aussi les Mary Lester.

Je me permets deux anecdotes, qui montrent deux facettes bien différentes de ce corps de métier.
D’abord, j’ai rencontré un –presque- Dieumadi :
A Paris ou dans les grandes agglomérations, il est parfois interdit de tourner à gauche pour ne pas encombrer le Carrefour.
Un matin, j’étais pressée, il n’y avait personne alors, j’ai fait semblant de ne pas voir le panneau. Manque de chance, un policier, noir, était en faction. Il me fait signe de m’arrêter.
- Madame, vous savez qu’il est interdit de tourner à gauche..
- Ah ? Heu…
- Vos papier, s’il vous plait
- Oui.. oui, je sais mais je suis pressée…on vient de m’appeler pour ma fille… je crois qu’elle est malade…
- Et comment vient-on de vous appeler?
- J’ai un téléphone portable.
C’était du temps des premiers portables.
Le policier regarde mes papiers, ma voiture puis me dit avec une voix chantante:
- Ah ! C’est chouette comme voiture la 4L, ça fait longtemps que tu l’as?…….Euh, non, que vous l’avez. Euh… Excusez-moi, j’ai pas l’droit de tutoyer les gens….
- Ce n’est pas grave, moi aussi je tutoie assez facilement.
Il continue :
- Elle est malade votre fille, alors ? La pauvre..
Je me suis retrouvée très bête. Il avait l’air très gentil ce policier et très ennuyée que ma fille soit malade.
- Oui, mais je dois vous avouer que ça n’a pas l’air très grave….
Il hésite, re-regarde mes papiers et me dit, toujours de sa voix chantante :
- Bon, il faut aller vite voir votre fille. Un enfant malade, ça a besoin de sa maman..
J’étais de plus en plus gênée.. Il continue :
- Bon, ça va pour cette fois, mais la prochaine fois, faites attention.
- Oui, c’est promis.
Il me tend mes papiers, et dit :
- C’est bien vrai pour votre fille ?
- Ou... oui.
- Ah ! bon Tant mieux. Parce que si vous saviez le nombre de conneries qu’on me raconte ! (sic !)

J’ai eu aussi, une fois à faire à des gendarmes, mais là, ça n’a pas du tout rigolé.
A Santec, près de chez moi, il y a quelques années, il y a eu un crime affreux. Une femme a été retrouvée, lacérée d’une cinquantaine de coups de couteau, morte évidemment, dans les fourrés d’un bois. Elle a été retrouvée par le chien d’une joggeuse vers 11h00 du matin.
Le problème pour moi et mes amis, était que nous nous trouvions dans le bois vers 8h00 du matin. J’étais venue regarder mes amis entraîner leurs chevaux de course sur la piste du bois, faite spécialement à cet effet. Les vans avaient été garés à moins de 5 m du corps ! Mais, nous, nous n’avions rien remarqué. Nous étions venus voir les chevaux et pas chercher des cadavres. Et nous n’avions pas de chien.
Les gendarmes nous ont rapidement identifiés. Ils sont venus l’après-midi au centre équestre. L’entrevue, qui avait vraiment mal démarré, s’est finalement assez bien terminée. Personne n’est parti en garde à vue. Mais..
Le lendemain matin, à un rond point, je vois un des gendarmes de la veille. Il me reconnaît et fait signe de m’arrêter. Il commence par une discussion banale, en disant qu’il ne peut pas perdre ses vacances comme prévu à cause de l’affaire, etc..
Je ne savais vraiment pas ce qu’il voulait. A tout hasard, j’ai dit :
- J’ai vu dans le journal que le cadavre n’avait pas été identifié. Si c’est quelqu’un de passage, ça risque de prendre du temps…..
- Justement à ce propos…suivez-moi.
Il me fait venir près de sa voiture, et je vois avec horreur sur le siège arrière, tout un tas de photos de « choses » ensanglantées. Je n’en menais pas large.
Il en prend une, me la tend et me dit :
- Regardez ! Vous la connaissez ?
Heureusement, la personne avait été maquillée et portait un foulard autour du cou. On eut dit qu’elle dormait. Mais pendant que je regardais la photo, le gendarme, lui, me regardait attentivement.
Non, je ne la connaissais pas.
En fait, je l’ai su après par les journaux, les gendarmes avaient déjà retrouvé son identité. Et donc, au moment je me suis fait arrêter, ils cherchaient l’assassin !
Rétrospectivement, j’en ai froid dans le dos. Pour cette femme d’abord évidemment, mais aussi un peu pour moi. Je puis vous assurer que les gendarmes que j’ai vus, n’avaient pas la mine bon enfant qu’on leur prête d’habitude. Depuis cette histoire, une garde à vue me semble être vraiment quelque chose de cauchemardesque quand on n’a rien à se reprocher.
Le lendemain, les gendarmes ont trouvé les assassins. Bravo !
Il s'agissait d'un jeune couple qui avait attiré cette femme chez eux pour lui voler son argent (elle allait souvent au casino). Je ne donne pas de détails sur ce forum, ce qu'il s'est passé est horrible.

Pour en revenir à toutes ces histoires de gendarmes, je ne pense pas qu’il faille extrapoler à la réalité ce que l’on lit dans les romans. Les gendarmes sont comme tout le monde et comme dans tout groupe social, il y en a 80% qui font consciencieusement leur métier, 10% d’excellents et 10% peut-être de moins bons. Et ils sont quand même très appréciés par la population locale.

Dans les Mary Lester, le gendarme Dieumadi m’a bien fait rigoler. J’ose espérer que les lecteurs gendarmes en feront autant.
En ce qui me concerne, j’ai été prof sur le tard. Au début personne ne savait que j’avais quitté l’industrie pour l’Education Nationale. Alors j’ai entendu pis que pendre sur les profs. Je n’ai guère prêté attention à ces propos outrés qui n’avaient pour but que d’attirer l’attention sur celui qui les tenait. Ce qu’il disait n’avait rien à voir avec la réalité de ce que j’ai vécu pendant 10 ans quand même.

Mary Lester est là pour nous distraire, rien de plus. Ses échauffourées avec la maréchaussée aussi. C’est ainsi qu’il faut le prendre, je crois.

D’ailleurs pourquoi ce mot, la maréchaussée ?
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
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Localisation: Orléans

MessagePosté le: 31 Oct 2008, 23:35    Sujet du message: Répondre en citant

Je sens que je vais encore avoir besoin d’étaler ma « science »…

Le mot vient du maréchal (1 maréchal de France au début du Moyen Age puis 4 à partir de Charles VII) qui avait pouvoir de justice et de police sur sa juridiction qui s’appelait donc la maréchaussée.

Héritière depuis la Révolution de la ci-devant Maréchaussée (mot banni par les révolutionnaires en raison de son rappel de l'Ancien Régime), la Gendarmerie nationale comporte trois branches distinctes : la Garde républicaine de Paris, chargée des services d’honneur et de sécurité pour les plus hautes instances de l’État, la Gendarmerie mobile, chargée de missions de sécurité et de maintien de l’ordre à travers le territoire national, et la Gendarmerie départementale, qui exerce des missions traditionnelles de police essentiellement en secteur dit rural, la Police nationale exerçant ses missions en secteur urbain. Ces trois branches se distinguent, outre leurs insignes particuliers, par la couleur du galon de képi : rouge pour la Garde républicaine, jaune pour la Gendarmerie mobile et blanc pour la Gendarmerie départementale, et par la couleur des galons de grade et des boutons : or pour les deux premières et argent pour la troisième ; à noter que les gendarmes adjoints volontaires (anciennement appelés auxiliaires) portent les galons bleus. La Gendarmerie fait partie intégrante de l’Armée française, et est placée sous l’autorité d’un directeur général (ayant grade de général d’armée) relevant du ministre de la Défense et du ministre de l’Intérieur à compter du 1er janvier 2009.

La Garde républicaine comporte un régiment de cavalerie et deux régiments d’infanterie. Les éléments de la Gendarmerie départementale relèvent d’une région de Gendarmerie (autrefois appelée « légion » de Gendarmerie) calquée sur chaque région administrative, comportant des groupements au niveau de chaque département, des compagnies au niveau de chaque arrondissement et des brigades territoriales au niveau cantonal. Chaque légion de Gendarmerie comporte en outre un groupement de Gendarmerie mobile subdivisé en escadrons. Il existe par ailleurs des unités spécialisées, telles que les pelotons de secours en montagne ou le célèbre GIGN (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale).

Il ne faudrait pas qu'Anne me demande maintenant pourquoi "gendarmerie"; autant répondre tout de suite : gendarme = gens d'armes, autre corps d'élite de l'armée créé par Charles VII et aboli par la Révolution... qui n'étant pas à une contradiction près a affublé de ce nom tout autant d'Ancie Régime les "méchants" de la maréchaussée !

Ouf Confused
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Nicolas Hellec
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Inscrit le: 27 Mar 2005
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MessagePosté le: 01 Nov 2008, 00:20    Sujet du message: Répondre en citant

Ahhh !
L'éternelle guerre entre la Police et la Gendarmerie, qui a inspiré beaucoup d'auteurs sans doute, alors que je ne suis pas sûr qu'elle soit aussi marquée qu'on le raconte !
C'est vrai que Mary a parfois du faire face à ces gendarmes qu'elle a bien du remettre à leur place, et elle ne s'est évidemment pas gênée pour le faire. Mais elle a du avoir à faire à autant d'énergumènes du genre dans la Police au cours de ses enquête, non ?

Pour ce qui est d'aimer ou pas les gendarmes, je pense tout simplement qu'on garde le plus souvent à l'esprit la partie de leur métier qui ne nous plait pas, à savoir surtout les radars (aujourd'hui remplacées par ces boites à fric qui parsèment les routes et les éclairent de temps en temps).
Mais bon, j'ai aussi des anedotes avec eux, bonnes et mauvaises.

La première a été plutôt bonne pour moi. C'était juste avant le célèbre Festival des Vieilles Charrues, qui se déroule non loin de chez mes parents. Je repartais de mon emploi d'été dans une usine, et j'avais mis dans l'autoradio une de mes cassettes sur lesquelles j'avais enregistré des musiques de films.
A peine sorti de mon travail, au premier rond-point, un gendarme me fait signe de m'arrêter sur le côté, et je vois un collègue à moi qui a le droit au même traitement. Je savais très bien ce que ces hommes faisaient là. Ils étaient à la chasse aux dealers qui arrivent en nombre dans la région quand le Festival approche. Je m'arrête donc plus loin, j'ouvre ma vitre, et le gendarme s'approche. A ce moment là, la musique que j'écoutais était celle de "La leçon de piano" (sublime musique, au passage). Le gendarme m'a immédiatement dit "C'est bon, vous pouvez y aller."
Par contre, derrière moi, je vois mon collègue, qui lui écoutait du Hard-rock en fumant une cigarette sortir de sa voiture et me regarder m'éloigner.
Le lendemain, il m'a raconté qu'on avait fouillé son véhicule minutieusement pendant un long moment.

Moralité, si vous êtes dealer, écoutez du piano et ne fumez pas, et vous passerez la douane sans aucune souci...

J'ai un collègue qui a eut le droit à une fouille du genre à Angers également, alors qu'il revenait de ses courses au supermarché. Les gendarmes lui ont tout fait vider, y compris ses sacs de courses. Ils ont retiré les housses de ses sièges etc... puis ils sont partis en le laissant là avec toutes ses courses et ses housses sur le trottoire.

Y'en a quand même qui sont de vrais cow-boy, et j'en ai vu plus d'une fois dans le genre.

A Angers toujours, j'avais fini un soir par appeler la Police, agacé par le bruit d'étudiants qui toutes les nuits venaient hurler sous ma fenêtre (et bien souvent pissaient sur la porte de mon immeuble...) et on m'avait répondu tout simplement que "le tapage nocturne n'était pas leur priorité". Chose à quoi j'ai rétorqué "Parce qu'il y a des meurtres toutes les nuits à Angers ?", remarque qui n'a visiblement pas plu à mon interlocuteur qui m'a demandé de répéter mon nom et mon adresse. Je les lui ai répété en lui disant que s'il pouvait passer par chez moi, ça m'arrangerais bien car ça ferait sans doute partir les fameux étudiants qui squattaient toujours sous ma fenêtre.
Deux jours après, on m'appelait parce que ma voiture, soit-disant, gênait là où elle avait toujours été garée depuis des mois...

Enfin bon, j'en ai quelques unes du genre, auxquelles heureusement je ne m'arrête pas, sinon ma vision de ces hommes seraient très mauvaises.
Mais je sais que comme le dit Anne, ce ne sont heureusement qu'une minorité. C'est comme tout ce que j'entends dire sur les employés de la DDE qui me fait toujours "rire", quand je compare au travail qu'y faisait mon père, que je ne voyais jamais rentrer à la maison avant 19-20h si mes souvenirs sont bons.
Les réputations et légendes ont la vie dure...
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Anne Boëlle



Inscrit le: 14 Oct 2008
Messages: 365

MessagePosté le: 01 Nov 2008, 09:30    Sujet du message: Répondre en citant

Comme tu dis, Nicolas, quand on a affaire à eux, ça n’est généralement pas pour prendre un pot ou se taper une partie de rigolade. Alors, souvent on n’aime pas évidemment….
Pour nous, ça reste l’anecdote. Pour eux, le lot quotidien, c’est essentiellement les délinquants, les dingues, les insultes. Les réactions auxquelles nous pouvons être confrontés, réactions jugées parfois injustes ou excessives, viennent parfois d’un historique de situations que nous, nous n’avons pas vécu.

Ah ! Je n’en attendais pas moins de vous, Jean-Claude. Merci pour toutes ces précisions.
Pour vous situer mon niveau de culture, au départ, j’écrivais « marée-chaussée ».
Atavisme quand tu nous tiens… Je suis d’une famille de marins…

Pour la DDE, je confirme. Le dépôt était en face de chez nous en région parisienne. En hiver, quand il neigeait, nous étions parfois réveillés par les camions de sablage qui commençaient leur travail vers 4 heures du matin.

Et pour en revenir à Mary Lester, je crois que nous n’en avons pas fini avec les gendarmes. Des commissariats de police, il n’y en a que dans les grandes villes. Et encore ! déplacer un OPJ d’un commissariat à un autre pour une enquête, ça ne doit pas arriver tous les jours.
Donc, que Mary continue à nous balader de gendarmerie en gendarmerie, et donc dans toute la Bretagne, ou plus…je préfère ça à une saga sur le quotidien du commissariat de Quimper.

Et merci à Pierre d'avoir lancé ce sujet intéressant.
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pierre17



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Localisation: une île en Charente

MessagePosté le: 02 Nov 2008, 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Ah , ces gendarmes ... Quelques anecdotes : à un croisement avec une nationale , j'étais tellement occupé à regarder si je pouvais passer que je n'ai ni respecté le stop , ni vu la ci-devant camionnette bleu marine garée à côté , comité d'accueil du radar placé sur ladite nationale et je n'avais aucun papier... De retour d'une garde , je double et à cause de la fatigue , je ne me rabats que tardivement , en ville et sur la ligne continue , devant deux motards . Dans les deux cas , je n'ai pas cherché à "la ramener " et il n'y a pas eu de souci . Sans parler de ce contrôle routier où je n'avais AUCUN papier , la voiture était immatriculée en Espagne ; là , comme les trois gosses dormaient derrière , aucun pb . De retour de mon déménagement , contrôle au péage par un jumeau du Major Langlois , ouf , on était à vide , car à l'aller on était en franche surcharge ... Moralité , avec eux , quand on est dans son tort , on la f... et le plus souvent cela se passe bien . On risque toujours de tomber sur un abruti , mais comme on a tort ... La meilleure ; à une époque où je travaillais dans un SMUR , intervention de nuit sur un véhicule qui s'était retourné et qui baignait dans une flaque d'essence . Arrive la gendarmerie et un gradé , une pipe allumée à la bouche ... Les injures des pompiers présents n'ont pas dû arranger leurs rapports avec la gendarmerie !

Je pense que ML s'en prend essentiellement aux gendarmes car c'est avec eux qu'elle a à faire le plus souvent : ils sont partout . Je ne pense pas qu'elle soit plus indulgente avec les autres corps de métier .
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Nicolas Hellec
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Messages: 475

MessagePosté le: 05 Nov 2008, 16:13    Sujet du message: Répondre en citant

pierre17 a écrit:
Moralité , avec eux , quand on est dans son tort , on la f...

En effet.
J'ai une autre petite anecdote "rigolote" à ce propos, que m'a raconté ma femme.
Elle s'est faite arrêtée pour un simple contrôle de papiers, et quand on les lui a demandé, elle a posé la question, juste pour charrier : "Avez-vous le grade nécessaire pour me demander mes papiers ?" Evidemment, l'homme l'avait, elle lui a donné ses papiers, et il lui a gentiement faire remarquer qu'elle n'avait pas signé son permis de conduire...
Il a été sympa, et l'a laissée filer, mais vu ce qu'elle avait fait avant, il aurait pu être moins cool.

Moralité : avec les gendarmes, on en fait pas le malin, sinon ça peut se retourner contre nous Very Happy
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Lionel



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Messages: 818

MessagePosté le: 06 Nov 2008, 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Une anecdote pour illustrer (peut-être) certains préjugés entre les deux services.

Il y a maintenant une bonne vingtaine d'années, le premier fourgon que j'avais acheté d'occasion était un J7 de police, ses "décorations" retirées, mais de la couleur d'origine bleu foncé.

Je l'avais (exceptionnellement) pris pour aller faire mon quart de nuit à la raffinerie et à 5h30 du matin je n'avais d'autre hâte que celle de retrouver mon plumard douillet (les excès de vitesse, ce n'est pas mon genre, sauf sur circuit).

Pan ! arrivé sur le trottoir juste face à mon domicile de l'époque, contrôle de la part de la maréchaussée, grrrr.... !!!

Évidement j'obtempérai avec l'humeur adéquate en faisant valoir l'inanité d'un tel contrôle après une nuit de travail (agitée, en plus, pannes & Co) et avant un un repos bien mérité ... juste en face !

Ils ne furent pas "chiens", le contrôle ne dura que le temps strictement nécessaire ... et je fus invité ègalement à bien vouloir apposer ma signature sur mon permis, en guise de "le dernier mot restera aux forces de l'ordre".
Il faut préciser que ce domicile ne se situait pas très loin d'un "quartier sensible" ... et que dès le week-end suivant mon artiste d'épouse s'empressa de repeindre notre carrosse de couleurs variées et de décos très personnelles (si je retrouve un cliché j'édite ce message)

Au fait : ce permis n'est toujours pas signé Wink
Je sais, c'est répréhensible et punissable, mais pas plus tard qu'hier encore la charmante "gendarmette" qui m'a contrôlé à Saint Broladre ne s'en est même pas rendu compte !
Il faut dire qu'elle venait d'assister à notre numéro préféré, mon épouse et moi (mais je le joue également en "solo"), la recherche laborieuse des "papiers du véhicule".
Ceux-ci sont dans une boite en plastique dans la boite à gants, dans un "livret du conducteur" (exemplaire vierge de constat amiable), mais nous mettons un temps infini à remettre la main sur "ces foutus papiers" au milieu d'un déballage invraisemblable et dans un duo d'engu'... ménagère bien imité .... alors que nous savons dès le départ où ils se trouvent ... enfin presque !
Cela contraste avec la célérité que je mets à trouver mon larfeuille et avec la bonne humeur avec laquelle je m'exécute Wink

Dire que je venais de lire dans le journal local que ce patelin était sinistré, tous ses commerces de proximité et sa poste devant fermer d'ici peu !

Oui je l'avoue, la maréchaussée et moi ....

Statistiquement j'ai le sentiment de ne l'avoir rencontrée que lorsque je n'en avais pas besoin ..... mais ce sont d'autres anecdotes à raconter au coin d'un bon feu.

Amitiés, Lionel
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pierre17



Inscrit le: 20 Oct 2008
Messages: 83
Localisation: une île en Charente

MessagePosté le: 07 Nov 2008, 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Sommes-nous les plus sinistrés en France , pas si sûr ... A deux reprises , de retour d'un (long) périple en Italie , à 2 km de la frontière , à 2 mois d'intervalle , contrôle des papiers par les carabiniers : uniforme noir impeccable , pantalon noir avec la bande rouge et le pli impeccable ( grazie mamma pour le repassage ) , un premier énergumène rasé de frais crâne y compris , carrure de Charraz mais taille de basketteur et mine de videur de boîte de nuit , une superbe et monstrueuse mitraillette à la main qui scrute les autos avec des yeux de Doberman et un second , la cinquantaine ventripotente , moins propre sur lui , sûr de son pouvoir et de ses prérogatives qui vous demande vos papiers avec un sourire mielleux , puis les emmène dans le 4x4 de fonction ; cela dure en moyenne 15 minutes le temps de contrôler je ne sais quoi , puis vous rend vos papiers avec l'air faussement désolé et arrête aussitôt la prochaine voiture qui arrive ... Avantage , on ne les croise guère que dans ces circonstances , le marquage au sol , les panneaux de signalisation et les feux rouges sont purement décoratifs , les limitations de vitesse sont à multiplier par deux , le clignotant est l'accessoire du véhicule le moins utilisé , quand au réroviseur , il sert uniquement à madame pour se refaire une beauté ... Mais comme les conducteurs ne sont pas agressifs , cela fonctionne , il faut s'habituer à se faire doubler par la droite ou par des engins qu'on voit à peine passer tellement ils roulent vite , alors que sur nos autoroutes , quand vous roulez à 131 , vous doublez quasiment tout le monde . Les rares policiers que l'on croise adoptent le même style de conduite . Les seuls radars performants se trouvent dans les zones hypertouristiques fréquentées par Allemands et Autrichiens , c'est d'ailleurs un bon bizness . Et quand vous avez besoin des carabiniers , c'est une autre histoire , nos voisins là-bas ont une série d'anecdotes édifiantes .
Si vous êtes française , grande , blonde et mince , aucun problème , dans la négative ils sonnent aux abonnés absents . Autres pays , autres moeurs ...
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alain grandil



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MessagePosté le: 07 Nov 2008, 17:16    Sujet du message: Répondre en citant

En tous cas, merci à Jean Claude d'avoir mis sa science à notre service. Je savais que les gendarmes sont des militaires, et que les policiers dépendent du ministère de l'intérieur, mais ma culture en la matière s'arrêtait là. Aussi je suis heureux d'avoir appris quelque-chose, et de nombreux détails concernant les uniformes etc... C'est très intéressant.
Merci encore, Jean Claude !
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Lionel



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MessagePosté le: 07 Nov 2008, 18:11    Sujet du message: Répondre en citant

Hé, depuis peu la gendarmerie dépend également du ministère de l'intérieur, MAM a mia !
Ca va donner des idées à l'auteur pour un prochain épisode de malade ! (oui, le 33, piètre jeux de mots)
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 07 Nov 2008, 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Ya pas d'quoi... et je pourrais en remettre une couche en vous parlant des grades qui sont devenus bizarroïdes... Crying or Very sad

Les appellations des grades de la Gendarmerie sont ceux en usage dans la Cavalerie. Je rappelle en effet que le nom de Gendarmerie était en effet auparavant dévolue aux troupes d’élites de la cavalerie royale, héritières des compagnies de gens d’armes créées par Charles VII.

A la suite de la fin de la conscription et donc de la disparition des appelés du Contingent dans la Gendarmerie, un réaménagement de la hiérarchie des grades a été effectuée pour les personnels non officiers avec des appellations désormais curieuses puisqu’un « brigadier » n’est plus qu’un gendarme adjoint alors qu’un « gendarme » est un sous-officier... Embarassed

Ainsi donc, à la base, les gendarmes adjoints volontaires portent les grades de :
- gendarme adjoint volontaire de 1re classe,
- brigadier,
- brigadier-chef,
- maréchal des logis.

Les sous-officiers portent les grades de :
- gendarme,
- maréchal des logis-chef,
- adjudant,
- adjudant-chef,
- major.

Les officiers subalternes sont :
- sous-lieutenant,
- lieutenant,
- capitaine,

et les officiers supérieurs :
- chef d’escadron,
- lieutenant-colonel,
- colonel.

Enfin, les officiers généraux : généraux de brigade, généraux de division, généraux de corps d’armée et un général d’armée portant le titre de directeur général de la Gendarmerie nationale.

Repos !
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Lionel



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MessagePosté le: 02 Déc 2008, 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

La vocation de ce forum n'est pas de réagir "à chaud" aux sujets d'actualité.

Aussi je me contenterai de dire que j'aurais parfaitement pu être signataire du communiqué de presse de la FCPE du Gers, aujourd'hui !

Pour ceux qui aimeraient en débattre sans "polluer", les MP (messages personnels) sont faits pour ça.

Amitiés indignées, Lionel

Pour mettre une note d'humour, cette blagounette classique de potache, à prendre avec le même détachement que la fameuse "tagadactactique" :

Le gendarme Pointu et le brigadier Marius sont en faction sur le bord d'une route lorsqu'on entend au loin un bruit de moteur à l'horizon.
Avec son inimitable accent ensoleillé le gendarme s'exclame : "Chef, Chef, c'est une hélisse-coptère"
Le brigadier de le reprendre : "un hélicoptère, Pointu !"
"Chef, peuchère, vous avez de bons yeux !"
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GeorgesS



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MessagePosté le: 13 Déc 2008, 10:15    Sujet du message: Répondre en citant

Une anecdote me revient en mémoire. (eh oui, l'âge !)
Nous étions de service pour l'entrée de élèves, le directeur et moi, lorsque nous vîmes approcher 2 gendarmes. "Que nous veulent les pandores ?" me dit le directeur, en riant.
Un des gendarmes, sans arme, le képi sous le bras, nous demande :
"Connaissez-vous M. X ?
- c'est moi, répond le directeur.
- eh bien, je suis heureux de vous dire que nous avons retrouvé votre voiture."

Je vous laisse imaginer la tête du dirlo, qui, bien sûr, ne savait pas encore qu'on lui avait volé sa voiture ! A sa décharge, je dois dire qu'il habitait dans l'école et descendait directement de chez lui dans la cour !
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