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A l'aube du troisième jour (14)

 
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 27 Mar 2005, 22:29    Sujet du message: A l'aube du troisième jour (14) Répondre en citant



Chacun peut donner ici son avis sur le roman numéro 14 de la collection Mary Lester : A l'aube du troisième jour
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Jean-Claude Colrat



Inscrit le: 10 Sep 2006
Messages: 552
Localisation: Orléans

MessagePosté le: 20 Nov 2007, 18:02    Sujet du message: Répondre en citant

L’idée de départ est originale, pas de délit, pas de victime, pas de plainte, Mary est lancée sur une enquête tout simplement à la parution d’un roman policier qui annonce un crime en devenir, l’enlèvement possible d’une vedette sur le célèbre festival des vieilles charrues à Carhaix, ce qui inquiète grandement les autorités. En fait ce sera un leurre mais d’anticipons pas.
Par contre la réalisation littéraire de ce n° 14 des aventures de Mary Lester m’avait semblé à la première lecture un peu en dessous des espérances que l’on pouvait mettre en cette idée originale. Notamment les personnages m’ont paru beaucoup plus caricaturaux que d’habitude :
- l’éditeur et sa secrétaire, personnages d’un monde révolu symbolisé par la vieille machine à écrire Underwood, un éditeur en forme de « boule », une secrétaire en forme de « triangle » assise sur son « derrière de pachyderme » ;
- les campeuses copines occasionnelles de Mary, une brune, une rousse, et une blonde plus blonde que blonde avec comme seul vocabulaire « C’est géant ! » ;
- les voyous, plus zonards, rockers et bikers que jamais, dont « Le Coyote » avec ses tatouages gothiques, tatoué comme un « harponneur de baleine », imbibé de bière, et puis le chef de bande que nous laisserons dans l’ombre ici volontairement pour ne pas déflorer l’intrigue ;
- même Jipi est devenu presque uniquement un « sex symbol » aux tablettes de chocolat moulées dans une tenue noire d’agent de sécurité d’occasion !
Peut-être tout cela parce que nous baignons dans un monde un peu irréel et artistique, et cela m’avait paru plus proche de la BD que d’un roman de la série Mary Lester.
L’atmosphère du festival – que je ne connais pas – m’avait semblé par contre bien rendu tout en me croyant parfois plongé dans la lecture d’une brochure promotionnelle pour ledit festival, avec son nombre de visiteurs, son tonnage de frites, son volume de bière, etc.
Et le final où Mary se trouve en bien mauvaise posture m’avait aussi semblé un peu artificiel, avec ce souterrain, plein de rats, où sourd une eau saumâtre au goutte à goutte, et un dénouement un peu confus (dans ma mémoire en tout cas).
Une seconde lecture a atténué ces premières impressions quelque peu négatives, même si cet opus n’est pas le plus abouti.
Et vous, chers amis du forum, qu’en avez-vous pensé ? sans doute peu d’enthousiasme puisqu’il n’y a pas encore d’avis - hormis celui, mitigé également, de Nicolas – sur cette « aube du troisième jour » ?
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amicalement à toutes et à tous. JCC
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Lionel



Inscrit le: 28 Nov 2006
Messages: 818

MessagePosté le: 20 Nov 2007, 18:42    Sujet du message: Répondre en citant

Pour tout dire, le point sur lequel je n'avais pas particulièrement "accroché" dans ce roman, c'étaient les aller-retours entre Carhaix et la zone portuaire de Brest, jaugés à l"aune de mes lenteurs de cyclo-touriste puis de touriste automobile "pachydermique".

Non qu'ils ne soient pas plausibles vis-à-vis de l'intrigue, au contraire, mais bon ! "Pas ma tasse de thé" toutes ces cavalcades !

Sinon et pour ce que m'en ont raconté mes rejetons qui y ont assisté, la description de l'énorme "barnum" qu'est devenu le Festival des Vieilles Charrues au fil de son succès grandissant, les perturbations (en positivant on dira l'animation) qu'il entraine dans ce bourg d'habitude si tranquille, l'enthousiasme des équipes de bénévoles et les à-côtés campeurs et baraques à frites m'ont paru (comme d'habitude) fort bien rendus.

La saga familiale des tristes héros de l'aventure m'aurait paru peu crédible si je n'avais eu connaissance de filiations aussi déjantées dans la "vraie vie".

Nicolas (qui plaide pour le "côté noir") a tout de même dû trouver son compte dans l'angoissante captivité de Mary, non ?

Voila, si je n'ai pas trouvé tout-à fait mon compte dans celui-ci, ce n'est pas à cause de quelconques défauts intrinsèques, mais uniquement de mon caractère agoraphobe, bucolique et pantouflard Wink (tout est relatif)

Mais ton analyse est encore une fois excellente, Jean-Claude Smile

Amitiés, Lionel


Dernière édition par Lionel le 06 Jan 2011, 21:38; édité 1 fois
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Nicolas Hellec
Administrateur


Inscrit le: 27 Mar 2005
Messages: 475

MessagePosté le: 21 Nov 2007, 00:00    Sujet du message: Répondre en citant

Comme Jean-Claude, j'avais trouvé le roman bien en dessous de mes espérance par rapport au sujet initial que je trouvais sacrément original.

Mais je crois que tu vises juste, Jean-Claude, quand tu parles de "brochure promotionnelle" pour le festival, car Jean m'avait dit une fois que cette enquête était une sorte de commande faite par les organisateurs du festival.
Mais je crois qu'ensuite, quand ils avaient lu l'intrigue, ils avaient été moyennement emballé par cette histoire de kidnapping annoncé à l'avance. Craignaient-ils que le roman n'inspire quelqu'un ? Laughing
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Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 21 Nov 2007, 23:57    Sujet du message: Répondre en citant

À l'aube du troisième jour.
Ce roman n'était pas vraiment une commande, mais plutôt une suggestion de mon distributeur d'alors, la société Coop-Breizh. L'un de ses dirigeants pensait que, compte tenu de l'énorme foule que drainait festival des Vieilles Charrues, il y aurait là une clientèle potentielle.
Rien n'est plus faux comme raisonnement. Les Gens vont au Festival des Vieilles Charrues pour la musique, l'ambiance, la fête, pas pour lire. (Avec le prix d'un bouquin on a au moins quatre bières).
Un précédent éditeur m'avait, lui, attiré aux fêtes maritimes de Brest , puis de Douarnenez 96,sans plus de succès.
Résultat des courses à la campagne comme à la mer, pas un bouquin vendu. Fausse bonne idée, donc.
Restait le roman, que je m'étais engagé à publier avant l'événement. Pris de court, mais ne résistant pas au défi, je l'ai écrit en 9 jours, ce qui peut expliquer qu'il n'ait point été aussi abouti que d'autres de la série.
Le comble est que, lorsque je l'ai fait lire aux organisateurs, ils ont pris peur, craignant que des malfaisants ne leur sucrent la recette, selon un mode opératoire dont j'avais régélé tous les détails.
Il faut dire qu'à l'époque, c'était un peu olé olé côté comptabilité. 100.000 personnes débarquaient dans le vaste champ où se déroulait la fête.
À l'époque c'était 100 f l'entrée et on ne prenait ni les chèques, ni les cartes de crédit. Dans les tentes de la billeterie les billets de 100 balles s'entassaient dans des sacs poubelle. Multipliez 100.000 par 100 pour évaluer le magot !
De surcroit, il était interdit d'apporter à manger et à boire. Clientèle captive donc et on peut multiplier la recette par deux.
Ensuite on déposait les sacs de fric dans une camionnette et deux bénvoles le portaient à la banque. Incroyable ? oui, mais vrai !
Le bouquin étant écrit, ils s'opposent donc à sa parution. Ne voulant pas avoir travaillé pour rien, je le publie quand même.
Rassurez-vous, rien ne leur a été fauché, les voyous ne lisent pas, sans quoi ils seraient vertueux ! (comme vous et moi !)
L'année suivante, voyant que j'avais porté le doigt sur les failles d'un système formidablement fragile, le mode opératoire avait changé : il fallait retenir son "pass" par courrier et payer par chèque.
Donc les truands qui pourraient été tentés par ce formidable magot en seront pour leurs frais. IL n'y a plus de fraîche ! rien que de l'argent électronique et de papier.
Il est probable qu'avec plus de temps et surtout plus de recul, j'aurais fait de cette idée un roman plus abouti. Mais voilà… ce qui est fait est fait !
Pour ceux qui n'aiment ni les tunnels, ni les rats, je confirme que les uns et les autres existaient au port de Brest lorsque j'ai écrit ce roman. (neuf ans déjà !)
Les tunnels creusés par les allemands dans le roc ont bien été recyclés en champignonnières après la guerre. Las ! l'ère de l'automobile ayant fait disparaître les chevaux, plus de crottin pour les champignons !
Restent les rats…
Ne me demandez pas ce que sont devenus ces tunnels, je n'en sais rien. J'ai cru voir que leurs entrées avaient été murées, mais je n'irai pas y voir, je n'aime ni les tunnels, ni les rats !
Amitiés à tous,
J. Failler
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Jean-Claude Colrat



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MessagePosté le: 22 Nov 2007, 19:29    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, cher Jean, de toutes ces précisions. C'est passionnant de savoir comment nait un roman... Surprised je n'ai donc pas perdu mon temps en rédigeant cette petite critique. Wink
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amicalement à toutes et à tous. JCC
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Jean Failler



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Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 22 Nov 2007, 20:21    Sujet du message: Répondre en citant

Mon cher Jean-Claude,
On ne perd jamais son temps avec Mary Lester ! (en toute modestie)
Savez-vous qu'actuellement elle vogue vers les 40e rugissantes dans le bateau de Vincent Riou ?
(PRB le bateau de Vincent Riou et Josse est actuellement en tête du tour du monde à la voile en double qui vient de partir de Barcelone).
Et, Vincent qui est mon voisin de Loctudy, m'a fait demander "La rombière" pour le cas où il aurait des temps morts dans sa traversée. (Si ça se trouve il n'aura pas le temps de lire… mais en attendant, le bouquin vogue)
En effet, chaque roman a eu, au départ, quelque chose qui a déclenché l'histoire. Dans le cas de cet "À l'aube du troisième jour", c'était assez cocasse et très orginal.
Je suis heureux de vous l'avoir fait partager.
Bien à tous,
J. Failler
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alain grandil



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MessagePosté le: 25 Nov 2007, 12:44    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien, voila les histoires des histoires !
J'aime beaucoup ces anecdotes qui gravitent autour des romans et c'est sympa à Jean Failler de nous les raconter. C'est tout à fait passionnant !
Pour "A l'aube du troisième jour", on n'est pas passé loin du casse du siècle...
Heureusement que les organisateurs avaient fait preuve de moins de désinvolture pour l'édition suivante !
Mais ce qui me sidère le plus, c'est que cette aventure de Mary Lester ait été écrite en 9 jours ! Fallait vraiment le faire et relever le défi n'était certes pas à la portée du premier venu...
Je n'ai personnellement pas remarqué que cette histoire ait souffert pour autant d'une quelconque carence d'aboutissement. J'ai lu ce volume parmi les premiers et j'ai le souvenir d'une sacrée aventure, bien remise en mémoire par Jean Claude.
La seule chose qui m'ait paru un peu "grosse", c'est la balade forcée de Mary Lester, prisonnière sur la moto d'un des voyous. Normalement, je crois qu'elle n'aurait pas pu tenir longtemps dans cette position à proximité du moteur brûlant. Ca ne me semble pas vraisemblable. De même, le motard n'aurait vraiment pas été à l'aise pour piloter son engin aussi vite sans risquer de se casser la figure. Ce qui aurait été dramatique pour Mary.
Tout le reste passe plutôt bien et constitue un bon divertissement, une lecture fort plaisante.
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Nicolas Hellec
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Messages: 475

MessagePosté le: 25 Nov 2007, 23:03    Sujet du message: Répondre en citant

Jean Failler a écrit:
Les Gens vont au Festival des Vieilles Charrues pour la musique, l'ambiance, la fête, pas pour lire. (Avec le prix d'un bouquin on a au moins quatre bières).

Je pense qu'il y a quand même pas mal de gens à aller à ce festival (personnellement, la trop grande foule m'empêcherait d'y aller, et puis je ne suis pas un grand fan de musique) et à lire à la fois. Par contre, évidemment, ils ne lisent sûrement pas durant ce week-end là Very Happy

Maintenant, est-ce que le fait d'utiliser un festival aussi connu pour écrire un livre n'aurait pas pu faire une publicité supplémentaire au roman ? Je pense que si quand même.
Mais si les chiffres n'ont pas changé par rapport aux autres romans, alors c'est que c'est tombé à l'eau. Peut-être n'avez-vous pas réussi à utiliser comme il faut le festival pour en faire un moyen de promotion pour votre livre Very Happy
Jean Failler a écrit:
L'année suivante, voyant que j'avais porté le doigt sur les failles d'un système formidablement fragile, le mode opératoire avait changé : il fallait retenir son "pass" par courrier et payer par chèque.
Donc les truands qui pourraient été tentés par ce formidable magot en seront pour leurs frais. IL n'y a plus de fraîche ! rien que de l'argent électronique et de papier.

C'est quand même dingue qu'il ait fallu un roman pour leur faire se rendre compte de ce problème !
Que serait-il arrivé si à ta place, c'était une personne mal intentionnée qui avait mis le doigt sur cette faille ?! Shocked
Jean Failler a écrit:
Savez-vous qu'actuellement elle vogue vers les 40e rugissantes dans le bateau de Vincent Riou ?

Tiens donc !
A-t-il aussi avec lui le joli cadeau que mon patron lui avait fait à l'assemblée générale de mon entreprise l'année dernière, lorsque ce navigateur avait été invité et qu'il avait "promis" de prendre ce "trophée" avec lui ? Laughing
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Jean Failler



Inscrit le: 15 Sep 2005
Messages: 264
Localisation: Bretagne

MessagePosté le: 26 Nov 2007, 19:45    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne suis pas plus que toi, Nicolas, un amateur de ce genre de réjouissances, mais subsiste la fascination de l'énormité de l'organisation, les hectolitres de bière livrés par quatre énormes camions citernes réfrigérés (les bars sont alimentés par pipie line !) les dizaines de tonnes de jambon, de beurre, les milliers de baguettes de pain ! C'est… gargantuesque !
Bien entendu il y a parmi ces dizaine de milliers de festivaliers des gens qui lisent. Mais (comme ceux qui pratiquent la natation) il n'y a rien de simultané : il y a aussi des nageurs qui lisent, mais pas en même temps qu'ils nagent. Et les festivaliers, dans ce vacarme, cette promiscuité, je ne vois pas comment ils pourraient même ouvrir un livre.
Donc les chiffres de vente n'ont pas été influencés par la masse de festivaliers.
Cependant, imaginez que le magot ait été enlevé selon le scénario que j'ai écrit. Quelle pub ! et pour le coup je n'aurais pas manqué d'être accusé de complicité. (Je crois avoir raconté sur ce forum comment une brave dame m'avait accusé d'être l'instigateur de l'incendie du bateau que commandait son mari aux Seychelles).
En revanche, aujourd'hui encore, il y a des gens qui me demandent le bouquin des "vieilles charrues".
Peut-être d'anciens festivaliers qui veulent se rappeler quelques souvenirs ?
Bien à tous,
J. Failler
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Nicolas Hellec
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MessagePosté le: 27 Nov 2007, 20:17    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense justement que le fait que cette enquête se déroule à un festival connu au delà de nos frontières tellement il est énorme (les chiffres que tu donnes le concernant, Jean, m'étonnent à chaque fois également !!) fait que certains qui n'auraient pas forcément commencé la collection autrement trouveront un intérêt à lire cette enquête et pourront ainsi se lancer dans la collection.
Pour certains, c'est le festival de Douarnenez qui les aura fait se lancer dans la collection pour d'autre (comme moi Very Happy) ce sera le chateau de Trevarez, et ainsi de suite.
Donc sans doute que l'originalité de ce roman n'a pas apporté plus de lecteurs que les autres, car chaque roman à son originalité qui attirera un lecteur ou un autre.

Ca me rappelle cette enquête en Bretagne que j'avais lue, éditée chez Liv'Edition, et qui se déroulait durant le Festival Interceltique. A l'époque, je m'étais dit "Tiens ! Cet auteur a aussi fait son enquête dans un festival" Very Happy Comme en plus il citait Mary Lester à un moment dans le roman...
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alain grandil



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MessagePosté le: 29 Nov 2007, 21:37    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ? Désolé, je ne me souviens pas de cette histoire d'incendie de bateau aux Seychelles...
Une dame aurait donc imputé ça à Jean Failler ? Putaing ! comme dirait Fortin...
Décidément, soit on est en pleine science-fiction, ou bien de braves gens s'imaginent vraiment un tas de choses inimaginables !
Dingue, ce truc !
Note de Nicolas : La réponse à ce message dans le sujet consacré au roman Aller simple pour l'enfer.

Pour en revenir aux "Vieilles Charrues", il y a sans doute d'anciens festivaliers qui se sont souvenus avoir vu les bouquins proposés à la vente, mais qui n'ont pas voulu rogner sur leur budget "bière" sur le moment. Voila sans doute un bon paquet de lecteurs potentiels qui arrivent après la bagarre, mais avec le désir de combler le temps perdu ; celui de se ressourcer, tels d'anciens combattants de Woodstock ! Very Happy
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alain grandil



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MessagePosté le: 18 Juil 2009, 20:59    Sujet du message: Répondre en citant

Le festival des "Vieilles Charrues" est devenu une belle institution en Bretagne ! Je m'en réjouis personnellement, bien que n'étant pas un accro de ces gros rassemblements de populace (excusez le côté péjoratif du terme employé).

Toutefois, j'ai appris en regardant les infos à la télé hier, que Bruce Springsteen s'y produisait ! Voila qui donne d'un coup d'un seul une dimension planétaire à ce rassemblement, à ce Woodstock Breton !

Du temps de "A l'aube du troisième jour", c'était Pierre Perret qui avait la vedette de l'histoire, il me semble -en tant que chanteur-.
J'aime bien Pierre Perret, parce qu'on a tort de le prendre uniquement pour un rigolo. C'est aussi un poëte, à la manière d'un Brassens, par exemple.

Je ne me souviens plus qui lui a succédé au festival des vieilles charrues, mais depuis le roman, il y a dû y avoir du beau monde à être passé par Cahraix...

Je voulais donc dire que Bruce Springsteen me semble aussi un gars bien. J'adorais ce qu'il faisait dans les années 80. L'album "The River", ce pur chef d'oeuvre... Après, j'ai fait un break quant à ses productions musicales, mais j'ai toujours eu de la sympathie pour lui.
Aussi je voulais vous faire part de mon enthousiasme à l'égard de cet artiste qu'il convient, pour ce qui me concerne, de saluer sur ce forum.
Il se rapproche ainsi de la Bretagne, il se rapproche de nous ! Ce qui n'est pas banal, finalement.

Et même pour ceux qui ne le connaissent pas, je crois pouvoir dire que voila un chanteur, un musicien, un artiste américain, qui est parvenu à tutoyer la culture Bretonne. C'est me semble-t-il tout à son honneur. Very Happy
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Nicolas Hellec
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MessagePosté le: 19 Juil 2009, 22:40    Sujet du message: Répondre en citant

Cela fait de nombreuses années que des star internationales viennent aux Vieilles Charrues. Et l'année du passage de Pierre Perret, ce n'était pas lui qui était mis en avant, mais on a retenu son passage car il a été particulièrement marquant, d'après ce qu'on m'a raconté (n'étant pas fan non plus des grands rassemblements du genre, je n'ai jamais été à ce festival alors qu'il se déroule à à peine 15 km de chez mes parents. Mes frères y sont allés par contre, et l'un d'entre eux y va même tous les ans depuis des années maintenant).
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alain grandil



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MessagePosté le: 20 Juil 2009, 12:56    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Nicolas, on peut comprendre que pour ce genre de manifestation, il y ait beaucoup d'amateurs. Le plus curieux serait que le plus grand nombre reste à la maison plutôt que d'être sur place.
Ceux qui n'apprécient pas ces rassemblements gigantesques sont sans doute comme nous, des gens un peu trop sages, c'est difficile de savoir !

Il m'est arrivé d'assister à des grands prix de F1, du temps de Prost et Senna. Ca me plaisait, bien entendu, mais que de monde ! Que de temps pour accéder à sa place, et que de patience pour quitter le circuit...
Non, je ne suis pas un accro de ces manifestations évènementielles.

J'imagine qu'il y a eu un paquet de stars internationales aux "Vieilles Charrues", mais je n'aurais pas été les voir, pas même Bruce Springsteen. Ces gens-là draînent trop de monde dans leur sillage, et il vaut mieux être prudent à cause des remous...
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