Commentaires

(Nicolas Hellec)
La première chose qui saute aux yeux lorsqu'on a en mains ce cinquantième tome de la collection est son épaisseur deux fois moindre par rapport à ce qu'on a l'habitude d'avoir entre les mains. On a alors la fausse impression qu'il s'agit d'une "petite" enquête qui sera vite résolue, alors qu'en réalité le roman compte autant de pages que ce à quoi on est habitués. Mais j'ai justement beaucoup apprécié cette enquête en un seul tome, qui ne se perd pas dans des longueurs que peuvent avoir parfois celles allant par deux.
Pourtant l'enquête en elle-même n'est pas vraiment complexe pour Mary, qui prend surtout le temps de découvrir le décors de la scène de crime et de ce qui l'entoure, ici surtout un centre équestre et quelques fermettes longeant la baie d'Audierne. On a aussi encore le droit à de jolis affrontements entre Mary et un chef de gendarmerie peu aimable, avec toujours JP qui fait le garde du corps et chauffeur (heureusement que Mary vaut bien deux flics à elle seule, car sans ça on pourrait être tenté de dire que la police paie des flics à faire le chauffeur).
L'enquête ne surprend pas beaucoup, quand on connait déjà bien les mécanismes de la collection, mais encore une fois ce sont le décors et les personnages qui font tout le sel de ce roman. On retrouve les ingrédients habituels des précédents tomes, y compris le parti pris de l'héroïne envers ou contre tel et tel suspect, mais on va dire que ça fait partie de son caractère. Jean Failler utilise une fois de plus l'actualité pour alimenter son aventure, et on lit avec un certain plaisir ce 50è tome.

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